Voici vingt-cinq ans que mon mari mourut, me laissant seule avec une petite fille âgée d'une année. Comme à cette époque j'étais trop malade pour retourner chez mes parents, mon frère vint nous chercher pour nous emmener chez ma sœur, et nous y restâmes pendant deux ans. Je repris ma profession d'institutrice, mais la faiblesse, l'abattement en un mal de dos me faisaient constamment souffrir. Je n'avais aucun désir de vivre et ne voyais pas comment affronter l'avenir, même pour mon enfant. Je redoutais l'hiver qui m'apportait toujours des souffrances. Un jour, ma petite fille avait alors trois ans, je trouvai un exemplaire de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” à la lecture duquel je passai désormais presque tous mes loisirs après mes heures de classe. Ce livre me paraissait promettre plus qu'aucune femme aurait jamais osé réclamer, et je vérifiai chaque passage de la Bible cité par Mrs. Eddy. Des livres entiers du Nouveau Testament furent pour ainsi dire dévorés. Je craignais fort que ce ne fût trop beau pour être vrai.
En quelques mois ma vue s'améliora à tel point que des objets qui, auparavant, me paraissaient distants, devinrent proches. Je mis de côté mes lunettes qui venaient d'être spécialement taillées pour moi, après en avoir portées pendant dix-sept ans. Un seul traitement suffit pour me guérir de douleurs atroces provenant d'une maladie organique et valvulaire du cœur. Je cessai d'être sujette aux angines et à la pleurésie. Je me remis aux travaux du ménage tout en continuant ma profession, et mon état s'améliora sous bien des rapports. Ma fille n'eut plus besoin de prendre, trois fois par jour, un médicament contre l'indigestion; depuis que nous sommes venues à la Science elle n'a été malade que deux fois, exception faite de quelques malaises qui furent surmontés en une nuit.
Nous nous associâmes à une église heureuse, en voie de se développer, et j'appris à être dans la joie. Dans une grande mesure je fus guérie du chagrin et le désir de mourir fut complètement détruit. Nous savons comment nous entr'aider et avons pu être de quelque secours à des amis. Je ne saurais imaginer de joie plus grande que celle de vivre de manière à pouvoir porter ce secours à nos semblables. La Science Chrétienne a changé ma vie de désespoir en une vie faite de joie et de gratitude. J'ai enseigné dans les écoles de la ville pendant vingt-cinq années consécutives, et chaque jour a été une démonstration de la Science Chrétienne et de son pouvoir de fortifier, de guider et de guérir.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !