Le fait de demeurer en Dieu, en l'Entendement divin, est à la fois un fait religieux et scientifique. C'est là la religion qui sait dépasser la matière, la religion par laquelle le Chrétien peut pénétrer comme Jésus dans le lieu très saint; c'est là la Science qui se hausse au niveau du mérite démontrable et réclamé par l'apôtre Jacques quand il dit: “Je te montrerai ma foi par mes œuvres. ... la foi sans les œuvres est morte.”
Les guérisons de Jésus et des premiers Chrétiens furent les signes qui suivirent la religion scientifique pratiquée dans les premier et second siècles de notre ère, et qui cessèrent de se manifester quand le christianisme, en vertu d'un décret impérial, devint religion d'État, quand le matérialisme, le formalisme, et la puissance temporelle expulsèrent la guérison de la pratique chrétienne. Après les horreurs des temps ténébreux du Moyen-Age, conséquence inévitable de la perte de la spiritualité par l'église, vint la lumière de la Réforme; mais il appartenait à l'Auteur de la découverte et à la Fondatrice vénérée de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, de déchirer le voile de la superstition et des fausses doctrines qui ont, pen dant si longtemps, obscurci la religion scientifique, et de montrer avec intrépidité que l'enseignement du Maître ne pouvait être, en effet, que scientifique, car selon ses propres paroles dans “Science et Santé avec la Clef des Écritures” (p. 313): “Jésus de Nazareth était l'homme le plus scientifique qui foulât jamais le globe.”
Jésus fut avant tout un maître. Sa mission visait à donner au genre humain la lumière des faits scientifiques de la Vie, à rendre “témoignage à la vérité,” afin que les hommes puissent être sauvés des suites de leurs erreurs. Ce fut ce maître Scientiste Chrétien qui nous donnait cette assurance: “Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.” Pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, ces quelques lignes indiquent le modus operandi de la prière scientifique, de la prière de la réalisation, et les conditions du salut entier. Sa promesse ne fixe aucune borne, mais affirme en un langage des plus simples que dans toute la création il n'existe rien que l'homme ne sache s'approprier s'il veut demeurer dans la Parole — la Parole qui, selon l'assurance que St. Jean nous en donne dans son Évangile, “était avec Dieu, et la Parole était Dieu.”
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