J'ai bien lieu d'être reconnaissante à la Science Chrétienne; le récit suivant qui montre comment elle me fut présentée le prouvera. Ayant toujours été plus ou moins malade comme conséquence d'une constitution délicate, j'essayai de toutes sortes de médicaments, d'aliments et de toniques, mais en vain. J'obtins un soulagement temporaire par quelques autres moyens, mais au bout d'une année et à mon grand désappointement, tous mes maux reparurent et je passai des nuits sans sommeil et des journées dans la souffrance due au rhumatisme. Puis de graves symptômes se développèrent, et l'on m'annonça qu'une opération était nécessaire et qu'il fallait m'y soumettre le plus tôt possible. Ce verdict me plongea dans une telle crainte et une telle faiblesse que les médecins n'osèrent pas m'opérer. Alors on eut encore recours à un autre traitement, mais comme au bout de deux mois mon état ne s'était pas amélioré, on fit les préparatifs nécessaires pour l'opération.
C'est à ce moment-là que je reçus d'une Scientiste Chrétienne à qui j'avais écrit, une liste de praticiens. Je lui répondis qu'il était trop tard, que j'étais entre les mains des docteurs et qu'ils allaient m'opérer dans quelques jours, ajoutant toutefois que je lui serais fort reconnaissante si elle pouvait m'aider à surmonter la crainte terrifiante que j'éprouvais, et ma conviction de ne pas sortir vivante d'une telle épreuve. Le lundi suivant elle m'écrivait de nouveau, me disant qu'elle m'assisterait et que lors même que l'opération me paraissait très réelle et imminente, il était fort possible que le mercredi suivant, la date fixée, je n'eusse pas à m'y soumettre. Nous n'eûmes pas le temps de correspondre davantage, et le lendemain le docteur vint me voir à deux reprises. J'avais confiance, sachant que quelqu'un m'aidait; c'était tout ce que je savais sur la Science Chrétienne. Le jour suivant, après m'avoir examinée, les médecins m'annoncèrent qu'un changement tellement remarquable avait eu lieu dans mon état qu'ils avait résolu de ne pas m'opérer. Ceci me remplit d'une telle joie que j'eus de la peine à me contenir, et ayant demandé un crayon et du papier, j'annonçai la bonne nouvelle à la praticienne qui, plus tard, lorsque les médecins furent congédiés, me traita jusqu'à ce que j'eusse recouvré assez de forces pour me lever.
Alors, à la requête du docteur, je consentis à me faire examiner encore une fois, et voici ce qu'il dit: “C'est merveilleux! la maladie a disparu et vous n'avez plus lieu de vous inquiéter à ce sujet.” Quelques années plus tard et en conformité d'une loi, je dus me faire examiner par un autre médecin. Celui-ci fut mis au courant par une parente qui se trouvait avec moi, de la maladie que j'avais eue; il parut surpris mais déclara qu'il n'en restait pas la moindre trace. Ce résultat du traitement de la Science Chrétienne me poussa à me procurer le livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures” de Mrs. Eddy, et j'en entrepris l'étude. Lors même que la compréhension m'est venue d'une façon fort lente, j'ai toujours été secourue et fortifiée dans l'épreuve. Quand à notre littérature, j'en apprécie chaque mot, et je suis profondément reconnaissante pour tout ce qui a trait à la Science Chrétienne. Bendigo, Victoria, Australie.
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