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Article de couverture

Une vie qui déborde des largesses de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2012

Christian Science Sentinel


Depuis quelques mois, il ne s’écoule pas un jour sans que la crise économique mondiale ne fasse l’un des gros titres des journaux télévisés. Des taux de chômage toujours élevés, des institutions financières en crise, la récession, la chute des prix de l’immobilier dans certain pays, de lourds taux d’imposition, l’impasse devant laquelle se trouvent certains gouvernements... bref, les titres à la une sont rarement optimistes! Face à ces difficultés économiques, nombreux sont ceux qui luttent pour garder la tête hors de l’eau. Pourtant, n’en déplaise aux prophètes de malheur, d’autres continuent d’opter pour des perspectives plus positives. S’agit-il de décider si on voit le fameux verre d’eau à moitié plein ou à moitié vide? Ou alors existe-t-il un autre point de vue qui permet de voir plus loin que cela, et qui offre même de vraies solutions aux difficultés actuelles?

Chaque fois que j’entends évoquer ce vieil adage du verre à moitié plein ou à moitié vide, je pense à l’exemple de Jésus. Pourquoi? D’abord parce que je n’imagine pas Jésus estimer un seul instant que sa vie, ou celle de quiconque, était à moitié vide. Ses enseignements et leur mise en pratique illustraient invariablement un point essentiel: la plénitude parfaite d’une vie proche de Dieu. N’a-t-il pas déclaré à ses disciples qu’il était venu pour que nous soyons « dans l’abondance » (Jean 10:10) ? Fort de cette confiance inébranlable en Dieu, quelles que soient les circonstances, et de sa compréhension absolue des ressources spirituelles abondantes et accessibles à tous, Jésus a toujours eu ce dont il avait exactement besoin, au moment même où il en avait besoin. Il a toujours utilisé ces ressources spirituelles pour faire du bien aux autres et les guérir.

Ainsi, à plusieurs occasions, Jésus a dû nourrir des milliers de gens, tout en ne disposant apparemment que de maigres provisions — juste assez pour nourrir au mieux une poignée de gens. Mission impossible ? Absolument pas ! Non seulement c’était divinement possible, mais ce fut facilement accompli.

Cet épisode est relaté dans les quatre Évangiles du Nouveau Testament. Une grande foule avait suivi Jésus en dehors des villes pour écouter son enseignement et être guérie. Ils étaient bien plus de cinq mille, peut-être même deux fois plus. (L’Évangile selon Matthieu parle d’« environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants ».) Le soir étant venu dans ce « lieu désert », les gens n’étaient pas loin de tomber d’inanition. Les disciples proposèrent à Jésus de les renvoyer pour qu’ils aillent se procurer de la nourriture dans les villages voisins. Mais Jésus ne l’entendait pas ainsi. Il demanda s’il n’y avait pas de provisions sur place afin de les nourrir tous. Les disciples lui répondirent qu’ils ne disposaient que de cinq pains et deux poissons — oui, seulement deux petits poissons !

Jésus voyait certainement quelque chose qui n’était pas visible à l’œil nu, car il ordonna aussitôt aux disciples de faire asseoir les gens par groupes. Il prit ensuite les pains, les bénit, et distribua pains et poissons à ses disciples, lesquels furent chargés à leur tour de les distribuer à tous. Cela allait-il suffire à rassasier une foule affamée ? Absolument !

Lorsque les disciples eurent terminé, non seulement personne n’avait été oublié, mais voici la conclusion remarquable rapportée dans l’Évangile selon Matthieu: « tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient » (14:20). Ainsi, après avoir distribué les cinq pains et les deux poissons à des milliers de gens, chacun des disciples rapporta à Jésus un panier non pas vide ni même à moitié vide, mais rempli à ras bord !

Selon la Science du Christ, il y a une explication spirituelle claire pour ce que Jésus a accompli. En fait, il s’est appuyé sur les lois de Dieu, qui sont toujours accessibles à chacun d’entre nous aujourd’hui même. Si l’on part de la simple promesse d’un Dieu à la fois bon et infini, d’un univers dont le gouvernement est conforme à Sa loi inébranlable du bien, et du fait que le bien dispensé en permanence par Dieu à Sa création est à jamais inépuisable, il s’ensuit que les enfants de Dieu doivent forcément exprimer le bien infini dans tout leur être et toutes les activités de leur existence. Chacun d’entre nous a toujours accès aux ressources complètes du bien. À tout moment, en tout lieu et en toute situation, nous avons accès à ce dont nous avons exactement besoin, au moment même où nous en avons besoin.

Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, un livre qui explique comment appliquer les lois de Dieu au quotidien, Mary Baker Eddy écrit que Dieu est l’Esprit pur, l’Amour pur, l’Âme pure. Par un argument irréfutable, elle explique pourquoi faire confiance au spirituel pour répondre à tout besoin humain et découvrir une vie remplie des largesses de Dieu. Elle dit aussi: « L’Âme a des ressources infinies pour bénir l’humanité; aussi arriverions-nous plus facilement au bonheur et serionsnous plus sûrs de le garder si nous le recherchions dans l’Âme. » (p. 60)

Vous et moi sommes liés de manière indéfectible à la source de tout bien, Dieu, car l’homme est l’expression même de l’être de Dieu. Nous sommes le reflet véritable de l’Esprit, de l’Âme et de l’Amour divins; nous sommes donc complets, parfaits, remplis de grâce divine, de beauté, d’intelligence et de substance spirituelles. Jésus a certainement compris cette loi divine au moment où il a nourri une foule affamée dans le désert. Et il a prouvé à maintes reprises que les bienfaits liés à notre relation à Dieu ne sont jamais personnels. Ces bienfaits ne sont jamais destinés à une satisfaction purement matérielle et ils ne se limitent pas non plus à un cadre personnel. La source divine des ressources dispense bel et bien d’immenses bienfaits. Aucun des précieux enfants de Dieu n’en est privé ou n’en reçoit qu’une partie limitée. Comme le confirme Science et Santé: « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons — l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (p. 206) Les occasions d’exprimer l’abondance du bien spirituel sont variées et illimitées.

Jésus rappela à ses disciples que Dieu est glorifié dans la mesure où chacun porte « beaucoup de fruits » (Jean 15:8). Il affirma qu’en obéissant aux commandements qu’il nous a laissés, nous trouverions que la joie du Christ demeure toujours en nous et qu’elle est parfaite ! Aussi, chaque fois que nous sommes tentés de voir la vie comme un verre à moitié vide, ou même à moitié plein, prions plutôt sur la base spirituelle inépuisable des ressources. Nous pourrons alors découvrir à quel point Dieu nous aime vraiment et qu’Il a comblé notre vie de bienfaits: des bienfaits substantiels qui nous remplissent de joie, comblent nos besoins actuels, nous satisfont et donnent un sens profond à une existence au service de l’humanité.

Article paru dans le Christian Science Sentinel

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