L’été dernier, j’ai eu l’occasion de passer deux semaines et demie en Turquie avec ma famille. Nous avons visité les rues animées d’Istanbul, nous sommes allés voir les ruines antiques d’Éphèse et avons vogué sur la Méditerranée pendant neuf jours. J’ai été élevée en Science Chrétienne et je me suis toujours tournée vers Dieu, la Vérité, dans chaque situation et expérience de ma vie; ce voyage n’a pas fait exception. J’ai eu l’occasion d’appliquer la Science Chrétienne plusieurs fois pendant ce voyage et j’en suis très reconnaissante. Nous avons visité la Turquie pendant la période la plus chaude de l’année et nous étions toujours à l’extérieur, explorant les sites historiques et visitant les mosquées. La chaleur me posait vraiment un problème. Par le passé, j’avais déjà prié quand je me sentais mal à cause de la chaleur, mais cette fois-ci, le climat était beaucoup plus chaud que celui auquel je suis habituée. J’ai réussi à passer les premiers jours sans trop de gêne. Je buvais beaucoup d’eau et je tâchais de me rafraîchir lorsque j’avais mal à la tête, appréciant malgré tout la beauté et la nouvelle culture autour de moi. Cependant, un soir, il m’a semblé que toute énergie m’avait quittée et la seule chose que je désirais, c’était d’aller me coucher. J’avais très mal à la tête chaque fois que je bougeais. Alors je ne suis pas allée diner mais je me suis retirée dans ma chambre.
Cette soirée-là, j’ai lu la Leçon biblique hebdomadaire de la Science Chrétienne. Le sujet était « Vie », ce qui ne pouvait pas mieux tomber ! J’ai lu toutes les sections de la Leçon, recevant de l’inspiration des différents passages de la Bible et de Science et Santé, de Mary Baker Eddy. Voici une idée de Science et Santé qui est particulièrement ressortie, ce soir-là: « La joie exempte de péché — la parfaite harmonie et l’immortalité de la Vie, possédant la beauté et la bonté divines illimitées, sans aucune douleur ni aucun plaisir corporels — constitue le seul homme véritable et indestructible, dont l’être est spirituel. » (p.76)
Cette citation était la simple vérité, et ce dont j’avais exactement besoin à ce moment-là. J’ai compris que j’allais toujours exprimer la beauté et la bonté divines et qu’il ne pouvait y avoir aucune place pour une douleur (à la tête ou ailleurs) capable de m’en distraire. J’ai vu que j’exprimais la joie exempte de péché pendant ce voyage, et que ce motif pur ne pouvait me causer aucun mal. J’ai aussi perçu la parfaite harmonie de notre voyage, que ce soit dans de vieux bus ou à travers la campagne aride. Cette harmonie et cette joie, et non un mal de tête, étaient ce que je vivais vraiment en Turquie.
J’ai continué de prier avec cette citation à l’esprit et je me suis endormie pendant deux heures environ. Quand je me suis réveillée, la douleur avait totalement disparu. Je ne ressentais plus du tout de gêne et j’ai pu manger et participer aux activités de la soirée. Le reste du voyage a été joyeux et je n’ai plus jamais souffert de ce problème; j’ai ressenti une grande gratitude pour cette guérison rapide.
Plus tard, lors de ce même voyage, nous avons vogué pendant neuf jours le long de la côte turque en regardant les ruines et la belle mer bleue. À peu près à mis parcours, de grosses vagues se sont mises à faire tanguer notre navire. Cette houle m’a donné le mal de mer. J’étais à l’arrière du bateau et, à cause du roulis, j’ai commencé à vomir, jusqu’à ce que je me rende compte que je n’avais pas besoin d’accepter d’être victime du mal de mer. Je suis retournée à la lecture de la Leçon biblique pour y trouver de nouveau l’inspiration. Je suis tombée sur un passage de la Bible qui était parfait pour la situation: « ... nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes. [...] Arrêtez, et sachez que je suis Dieu: je domine sur les nations, je domine sur la terre » (Psaume 46:3, 4, 11).
Ces versets de la Bible m’ont aidée à me concentrer sur les qualités spirituelles de paix et de calme. Même si les vagues étaient puissantes et le roulis important, il était réconfortant de voir que je pouvais me connecter avec Dieu et savoir que notre Père-Mère était présent, s’occupant de nous sur ce bateau, au milieu de la mer. Cette idée était si apaisante que mes pensées se sont calmées et que le mal de mer a complètement disparu ! J’ai même pu me reposer quelques instants. Nous avons vogué en pleine mer pendant plusieurs jours après cela et le problème n’est pas revenu.
Je suis si reconnaissante de savoir que Dieu est présent où que nous soyons dans le monde et de pouvoir bénéficier de guérisons instantanées !
Article Paru dans le Christian Science Sentinel du 9 Janvier 2012
