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Article de couverture

Témoin des bienfaits de l'Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2012

Christian Science Sentinel


Que faire lorsqu’on se sent de plus en plus assailli par des difficultés économiques ? Qu’il s’agisse de faire face à une hausse des taux hypothécaires, d’éviter de ployer sous les dettes à la suite d’une perte d’emploi, ou tout bonnement d’avoir de quoi manger tous les jours, il arrive que l’on manque parfois du nécessaire.

Les problèmes économiques personnels ou mondiaux, tels que la dette souveraine des nations ou le coût financier des catastrophes naturelles dont les médias se font l’écho, font fortement penser que la vie est matérielle et qu’elle échappe à notre contrôle. La Science Chrétienne nous permet cependant de comprendre que notre bien-être n’est pas menacé par des forces naturelles destructrices ni par de mauvaises politiques entrepreneuriales ou gouvernementales. Quelle que soit la difficulté ou le niveau d’importance de la situation, nous pouvons refuser de l’accepter, en apprenant à exercer notre sens spirituel et à concevoir l’existence comme Dieu la conçoit. La prière élève la pensée jusqu’à cette certitude spirituelle qui apporte la conviction que Dieu est la Vie même et qu’Il est par conséquent notre Vie. Nous sentant ainsi en sécurité, il nous est possible d’englober notre ville et le monde entier dans cet amour et cette compréhension spirituels.

« Dieu est amour », déclare Jean dans une de ses épîtres (I Jean 4:8). Voilà trois mots qui ont des implications profondes ! Dieu est l’Amour divin, la seule Cause et le seul Créateur vraiment universels. L’Amour préserve et soutient la vie, assure l’équilibre, la constance, le bien en abondance et le progrès, grâce à une loi spirituelle toujours à l’œuvre. Par conséquent, l’économie n’est pas un système humain fragile, mais la bonne volonté infinie de Dieu qui se manifeste sans cesse envers Sa création. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy donne une magnifique description de cette économie divine: « L’Esprit nourrit et revêt chaque objet comme il convient à mesure qu’il apparaît dans l’ordre de la création spirituelle, exprimant ainsi tendrement la paternité et la maternité de Dieu. » (p. 507)

Ce point de vue acquis par la prière permet de reconnaître que l’abondance de Dieu existe ici même, maintenant même, dans le monde entier, et qu’elle est à notre portée. Le Nouveau Testament révèle que c’est en Dieu que « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes des Apôtres 17:28). La présence de Dieu est la seule substance véritable, substance qui ne peut jamais être dilapidée, mal gérée ni épuisée. Plus que de simples bénéficiaires du bien, l’homme et la femme sont le reflet continuel de la bonté rayonnante de l’Amour, et tous ont le titre d’enfants « bénis de Dieu ».

Cette compréhension m’a soutenu lorsque j’étais sans travail. Pendant ma recherche d’emploi, j’avais pour habitude d’affirmer les nombreuses façons dont Dieu subvenait déjà à mes besoins et à ceux de mon entourage. Tout ce que je voyais autour de moi témoignait du flot continu et abondant de l’amour de Dieu et de Ses bienfaits, qui étaient à l’origine de l’emploi et d’une économie saine: la gentillesse et la bonne volonté de gens que je ne connaissais pas, les rayonnages bien garnis du supermarché du quartier, la joie que me donnait le fait de pouvoir m’occuper de mes enfants, et même les abeilles ouvrières que je voyais apporter le futur miel dans mes ruches, au fond du jardin. Ces exemples ont élevé mon point de vue et m’ont aidé, dans des circonstances décourageantes, à garder confiance dans le fait que Dieu connaissait déjà mes besoins et y pourvoyait à chaque instant.

J’avais été particulièrement marqué par un épisode de ma vie qui remontait à un certain nombre d’années. Peu de temps après avoir achevé mes études universitaires, j’avais décidé de changer d’orientation professionnelle. De retour dans ma famille, j’étais parfois tenté de me sentir en marge de la population active, spectateur oisif dans une économie dynamique. Je n’avais ni projet ni idée claire quant à mon avenir. Naturellement, je passais une grande partie de mon temps libre à prier pour voir la vie d’un point de vue spirituel. J’ai compris que j’étais pleinement employé par Dieu et que, puisque j’étais Son enfant, j’étais toujours là où Il voulait que je sois, j’accomplissais Sa volonté, j’étais ce qu’Il voulait que je sois, j’avais tout ce dont j’avais besoin. Durant cette période, j’ai aussi recherché activement un emploi auprès des entreprises locales, prêt à me rendre utile et désireux de l’être.

Un matin, contre toute attente, j’ai reçu l’appel d’une personne qui me proposait de faire un stage dans un domaine entièrement nouveau pour moi. Elle avait entendu parler de ma disponibilité par un ami commun. J’ai vu dans cette proposition inattendue une réponse à mes prières et je l’ai acceptée avec joie.

Durant ce stage, j’étais nourri et logé gratuitement, mais je percevais une très petite rémunération, surtout pour quelqu’un qui avait un emprunt étudiant à rembourser tous les mois, une assurance-auto à payer et d’autres frais personnels. J’ai pu cependant payer mes factures et cette expérience est devenue à mes yeux le signe de l’abondance de Dieu comblant mes besoins. Mon nouveau travail s’est révélé être une période riche en découvertes. Pas un seul moment je n’ai ressassé le fait que je touchais un petit salaire, et je ne me suis pas non plus comparé à mes amis ou à mes camarades d’université qui gagnaient dix fois plus que moi. Je vivais une expérience unique à mes yeux, ce qui était la confirmation naturelle de la vérité que j’avais affirmée.

Plus que de simples bénéficiaires du bien, l’homme et la femme sont le reflet continuel de la bonté rayonnante de l’Amour, et tous ont le titre d’enfants « bénis de Dieu ».

Je suis devenu le témoin reconnaissant des bienfaits de Dieu et j’ai considéré que la générosité d’autrui, les joies de l’amitié et la beauté de l’environnement naturel dans lequel je travaillais venaient en compensation de ce travail mal rémunéré. Cette expérience m’a fait comprendre, à un humble niveau, que Dieu pourvoit à nos besoins par de nombreuses voies inattendues.

Notre héritage de fils et de filles de Dieu offre la douce assurance que nous ne sommes jamais séparés de tout ce dont nous avons humainement besoin. Tandis que la Vérité divine instille en nous la pleine mesure de l’amour de Dieu, nous pouvons joyeusement en faire profiter le monde qui nous entoure dans notre quotidien et dans notre travail. Reconnaissons régulièrement notre unité avec Dieu, et tenons compte de nos biens spirituels tels que l’amour, la joie, l’intelligence, l’énergie et le courage. Il ne s’agit pas là d’un simple exercice mental, mais de l’utilisation du bien qui est nôtre par nature.

Tous les regrets éprouvés à propos d’erreurs commises dans le passé (et leurs conséquences financières que nous payons peut-être encore) s’effacent de notre conscience et de notre vécu quand nous affirmons quotidiennement la bonté de Dieu et que nous l’exprimons individuellement. Nous avons la capacité d’utiliser ces biens spirituels lorsque, grâce à une écoute véritable de notre part, l’occasion nous est donnée d’être utiles.

L’Ancien Testament contient l’histoire touchante d’une jeune servante nommée Agar, qui porte l’enfant du patriarche Abraham et de sa femme Sarah. Après la naissance de son propre enfant, Sarah exige le départ de la servante et de son fils. Abraham décide alors de renvoyer la mère et l’enfant dans le désert, les condamnant à se débrouiller tout seuls. Ayant épuisé leurs réserves d’eau et de nourriture, Agar est désespérée. Elle installe son fils sous un arbrisseau pour ne pas l’entendre pleurer. Elle entend alors la voix de Dieu qui lui dit: « Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation. » Le récit se poursuit ainsi: « Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau... » (Genèse 21:18,19) Elle donne alors à boire à son enfant et tous deux reprennent des forces. Plus tard, son fils deviendra le Père d’une nation, conformément à la promesse de Dieu.

En plein désert, Agar a entrevu la miséricorde divine et le lien indestructible qui les unit, son fils et elle, à Dieu. Je pense que c’est grâce à cette conviction spirituelle qu’elle a découvert le puits d’eau.

Si faible ou si brève qu’ait été la prise de conscience d’Agar, elle a produit un changement économique (le puits d’eau a permis à la mère et à l’enfant de se désaltérer et a renouvelé leurs forces), puis elle a continué de les fortifier et de les soutenir en chemin. De la même façon, soyons certains, aujourd’hui, que rien ne saurait empêcher la manifestation de l’économie divine à l’échelle individuelle comme à l’échelle mondiale. L’occasion nous est offerte d’en voir les signes et de nous réjouir de leur apparition et de leur promesse.

Article paru dans le Christian Science Sentinel

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