J’ai grandi en fréquentant une école du dimanche de la Science Chrétienne et j’ai souvent assimilé l’église chrétienne primitive au récit de la Pentecôte dans le livre des Actes des apôtres, pendant laquelle tous avaient été d’un commun accord (voir chapitres 1 et 2). Plus tard, en assistant à des ateliers sur la Bible et en l’étudiant moimême, j’ai compris que le reste du livre des Actes des apôtres montre clairement que l’église chrétienne primitive avait dû démontrer cette unité d’esprit.
Certains disciples se sont sentis appelés à faire connaître le message chrétien du salut aux Juifs, tandis que d’autres disciples, en particulier Paul, ont ressenti le besoin de prêcher aux gentils, c’est-à-dire aux populations non juives. Dieu avait donné aux deux groupes d’importantes missions. Cependant, lorsqu’ils se retrouvaient, la diversité des attentes et des manières de mener le culte qu’avaient ces groupes a essayé de miner la stabilité de l’église naissante. Les disciples amenaient avec eux des personnes avec qui, selon les traditions de l’époque, ils ne devaient en aucun cas s’associer, encore moins partager leurs repas, leurs cultes et leurs affections.
En réfléchissant à cela et en observant comment les disciples avaient prié pour surmonter les obstacles auxquels ils devaient faire face, j’ai eu une révélation qui m’a mieux fait comprendre ce que signifie le travail d’église. Je me suis mise à considérer les membres de l’église et leur engagement individuel au sein de celle-ci comme un exemple des façons infinies dont Dieu s’exprime à travers chacun de Ses enfants pour réaliser les nombreux aspects de Son plan divin.
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