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Article de couverture

Les valeurs spirituelles et notre pain quotidien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2012


La nourriture est un besoin humain universel. Tout citoyen du monde désire manger chaque jour à sa faim, l’esprit tranquille, et c’est là son droit divin. La nourriture offre à chacun une belle occasion de voir la manifestation pratique de la tendre sollicitude de Dieu pour Ses enfants, c’est-à-dire chacun de nous.

Or, beaucoup de personnes et de communautés à travers le monde sont touchées par des défis liés à la nourriture, que ce soit la pénurie, les prix à la hausse, l’obésité, les allergies, l’anorexie, la contamination des denrées ou la survie des agriculteurs. Est-ce qu’une approche spirituelle peut nous aider à relever ces défis ?

Oui, absolument. En effet, les progrès chez les individus et dans la société découlent toujours d’une meilleure compréhension de Dieu et de notre relation à Lui, en tant que Ses enfants chéris. La Bible nous explique cette relation primordiale par l’image d’un berger infiniment bon qui s’occupe parfaitement bien de ses brebis: « ...Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue. [...] Je les ferai paître dans un bon pâturage... là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël. [...] L’arbre des champs donnera son fruit, et la terre donnera ses produits... » (Ézéchiel 34:11, 14,27)

Cette alliance entre Dieu et nous est une alliance de vie et de paix, non de difficultés, et elle doit se traduire par une réponse harmonieuse à tous les besoins humains, y compris notre pain quotidien.

Prenons un exemple. Si vous n’aviez que cinq pains et deux poissons dans votre garde-manger, est-ce que vous inviteriez cinq mille personnes à venir souper chez vous ? C’est pourtant ce qu’a fait Jésus au crépuscule d’une journée mouvementée (voir Matthieu 14:15-21). Ses disciples, n’ayant que cinq pains et deux poissons à offrir à la foule, voulaient la renvoyer dans les villages pour qu’elle aille s’acheter des vivres. Mais Jésus a refusé cette vue limitée de la situation. Il a levé les yeux au ciel et a rendu grâces. Il a rompu les pains, et les disciples les ont distribués à la foule. Plus de cinq mille personnes ont été rassasiées, et... il y avait même des restes ! Y voyons-nous un miracle ou une leçon spirituelle profonde ?

La gratitude qu’a exprimée Jésus dans sa prière a sans doute ouvert la pensée de tous, leur permettant de comprendre et d’accueillir l’abondance divine. L’esprit compatissant et généreux de Jésus avait sa source dans l’Amour divin et a mis en lumière la provision divine. Jésus nous montre comment spiritualiser notre concept de la nourriture afin de mieux saisir ce qui nous nourrit et nous soutient réellement. Il dit: « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » (Jean 4:34) Ces paroles laissent entendre que lorsqu’on se consacre avant tout à connaître et à accomplir la mission divine que Dieu donne à chacun, on constate que l’Amour divin nous donne non seulement de quoi assouvir la faim humaine mais aussi un profond sentiment de satisfaction, de paix et de sécurité.

Dans son livre Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy explique que Dieu, le Créateur de l’univers, est l’Entendement divin, une intelligence infinie qui crée et développe des idées spirituelles plutôt que de créer des objets matériels (voir p. 502). Il s’ensuit que notre « pain » véritable nous vient sous la forme d’idées pratiques et de qualités spirituelles que Dieu nous donne pour servir l’humanité. La prière sincère nous permet de chérir ces idées et ces qualités et d’être réceptifs à leur plein épanouissement dans notre vie quotidienne.

La spiritualisation de la pensée et de la vie nous donne le sentiment toujours grandissant de la toute-puissance et de la toute présence de Dieu, ce qui nous empêche de faire de la nourriture un « dieu » à adorer ou à craindre, de quelque façon que ce soit. Ni le jeûne ni l’excès ne faisaient partie de la pratique spirituelle de Jésus, le « grand démonstrateur du pouvoir de Dieu » (ibid. p. 42).

Puisque Dieu est l’Esprit divin et que nous sommes créés à Sa ressemblance (voir Genèse 1:26, 27), notre identité véritable est spirituelle et complète, plutôt que matérielle ou vulnérable. Cette compréhension nous permet de prendre du recul face aux nombreux messages médiatiques qui présentent les prétendus bienfaits ou dangers de tel ou tel aliment (messages qui contredisent souvent tout ce qu’ils avaient affirmé antérieurement concernant ce même aliment !) Science et Santé explique que « la nourriture n’affecte pas la Vie absolue de l’homme, et cela devient évident en soi lorsque nous apprenons que Dieu est notre Vie » (p. 388). Lorsque Jésus a envoyé ses disciples guérir les malades, il leur a dit: « ... rien ne pourra vous nuire » (Luc 10:19).

Chaque individu, chaque famille et chaque communauté peut se prévaloir des bienfaits de la prière et constater l’opération des lois divines de l’harmonie pour répondre à tout besoin. Pour telle famille, une vision spirituelle de la nourriture représentera l’occasion de démontrer la provision divine. Pour tel couple, elle donnera l’occasion d’apprendre à mieux collaborer dans la préparation des repas. Pour tel individu, la croissance spirituelle l’amènera à se libérer de l’habitude de manger à l’excès ou du désir irrépressible de consommer un certain aliment. Telle autre personne apprendra à appliquer les lois de Dieu pour surmonter des allergies alimentaires ou des problèmes de digestion.

La culture, l’achat et la préparation de la nourriture présentent de multiples possibilités pour exprimer des valeurs spirituelles et « aimer son prochain comme soi-même » (voir Marc 12:33). Par exemple, certains préfèrent acheter des denrées produites localement pour soutenir les cultivateurs proches de chez eux et éviter la pollution due au transport de longue distance. D’autres s’abstiennent d’acheter des aliments dont la production entraîne une certaine cruauté envers les animaux. D’autres encore utilisent des moyens de cuisson qui évitent la consommation excessive d’énergie ou le gaspillage de nourriture.

Penser spirituellement au sujet de la nourriture et faire des choix avisés qui honorent Dieu et Sa création, voilà autant de bonnes façons de démontrer notre unité avec la Vie divine et sa manifestation universelle de bonté, d’équilibre, d’harmonie et de paix.

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