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La paix entre les étudiants et les professeurs

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2012


Dans beaucoup d’établissements d’études supérieures et universitaires de mon pays, la République démocratique du Congo, certains enseignants pensent que, pour se faire respecter, ils doivent faire échouer plusieurs étudiants à la fin de leurs cours. En réponse à ces agissements, certains étudiants pensent qu’il faut agresser les professeurs. D’autres vont jusqu’à vouloir attenter à la vie de ces enseignants.

Que faire devant une telle situation? Comment se comporter devant ces professeurs, qui, dans notre ville, sont surnommés les « casseurs » ? La Science Chrétienne, le Consolateur promis par Christ Jésus, propose la prière comme solution.

Je me souviens d’une situation difficile qui a été résolue par la prière quand j’étais en dernière année de licence. Je devais passer un examen fort redouté et pour lequel il y avait toujours beaucoup d’échecs.

Pour nous préparer, mes collègues et moi avions décidé de nous retrouver deux jours avant l’examen pour essayer de répondre aux questions que le professeur avait posées lors des épreuves des années précédentes. Ce professeur avait l’habitude de donner des questionnaires à choix multiples dont les cinq propositions de réponse semblaient toutes bonnes lorsqu’il fallait choisir la bonne réponse et toutes mauvaises lorsqu’il fallait indiquer la mauvaise réponse. Cette façon de procéder créait la confusion et, les années précédentes, certains étudiants avaient même obtenu un zéro à cet examen.

Quant à nous, bien que nous ayons les notes prises pendant le cours, nous sommes restés toute la matinée de préparation sans réussir à répondre à une seule question. Alors, la crainte a gagné tout le monde et vers midi, mes collègues ont abandonné le travail, s’en allant l’un après l’autre. Je suis resté seul, luttant entre deux idées: celle d’aller prendre mon bus pour regagner la maison et celle d’aller voir un praticien de la Science Chrétienne, pour qu’il m’aide par la prière. Finalement, cette dernière idée a prévalu. Aussitôt arrivé chez le praticien, j’ai expliqué ma crainte face à cet examen, non parce que le cours était difficile, mais plutôt à cause du comportement du professeur. À ma grande surprise, le praticien m’a demandé si j’avais pris mes études au sérieux. Je lui ai assuré que j’avais fait tout ce qui était exigé d’un étudiant. Suite à cette réponse, il a accepté de prier avec moi. De tous les passages qu’il m’a proposé de méditer, je me souviendrai toujours de celui qui m’a le plus frappé: « Le jour peut décliner, les ombres s’allonger, mais les ténèbres fuient dès que la terre a de nouveau tourné sur son axe. Le soleil n’est pas affecté par la révolution de la terre. Ainsi la Science Chrétienne révèle l’Âme en tant que Dieu, non touchée par le péché ni par la mort — en tant que Vie et intelligence centrales autour desquelles se meuvent harmonieusement toutes choses dans les systèmes de l’Entendement. » (Science et Santé, p. 310)

Je me suis retiré seul afin de prier sincèrement pour réaliser que j’exprimais seulement l’intelligence divine et que mon honnêteté serait récompensée.

Je n’ai tout d’abord pas compris ce passage. Mais en y réfléchissant, j’ai réalisé que les ombres qui s’allongent et les ténèbres qui fuient symbolisaient la crainte que j’avais de cet examen, et puisque je m’étais tourné vers Dieu, l’intelligence suprême, cette crainte allait se dissiper. Dès que j’eus saisi ce message, toute appréhension m’a quitté. J’ai ensuite perçu que mes camarades d’étude, le professeur et moi-même, en tant que reflets de Dieu, nous vivions tous harmonieusement dans l’Âme, la Vie et l’intelligence divines, sans nous nuire ni nous causer du tort.

Comme en dernière année nous n’étions que dix étudiants, ce professeur avait décidé que son cours et son examen seraient donnés dans son bureau. C’est ainsi que le jour de l’examen, revigoré par la Leçon biblique que j’avais lu tôt le matin, je me suis présenté devant son bureau.

Avant que l’examen officiel ne commence, le professeur m’a prié d’entrer et de prendre place. Aussitôt assis, il a voulu avoir mes impressions sur son cours. Je lui ai donné une réponse que Dieu m’a vraiment inspirée sur le moment. Je lui ai dit que le cours était très intéressant, surtout le chapitre qui traitait de l’orientation professionnelle, parce qu’il nous apprenait l’importance de l’orientation non seulement en milieu professionnel, mais aussi en tant que futurs parents, nous montrant que nous devrions un jour orienter nos enfants vers les domaines qui correspondraient le mieux à leurs aptitudes. Soudain, le regard du professeur s’est éclairci. Il était très content de ma réponse, surtout du fait que j’avais ajouté une idée qui n’était pas exploitée dans son cours. Quand un autre professeur est venu le voir, il m’a demandé de sortir et d’attendre mes collègues. En vue de maintenir mes pensées élevées, j’ai médité la Prière du Seigneur et j’ai réalisé que le gouvernement appartenait à Dieu seul. Quand mes collègues sont venus, le professeur nous a réunis et a dit: « Je ne vais pas vous faire passer cet examen car je sens que vous avez bien compris mon cours et donc, vous êtes tous reçus. » Nous avons crié de joie comme de petits écoliers.

Depuis lors, la façon qu’a ce professeur de donner des notes aux étudiants a changé car l’année académique qui a suivi, j’ai appris qu’il y avait beaucoup de réussites à son examen. J’ai alors compris que la guérison était totale et complète pour un professeur avec qui, dans le passé, on pouvait à peine obtenir la note minimale.

Plus tard, j’ai réfléchi à la question du praticien qui, avant d’accepter de prier pour moi, voulait savoir si j’avais pris mes études au sérieux. J’ai trouvé la réponse dans ce passage de Science et Santé: « On ne doit pas se servir de la prière comme d’un confessionnal pour annuler le péché... Si la prière entretient la croyance que le péché est annulé... par le seul fait de prier, la prière est un mal. Celui qui continue à pécher parce qu’il se croit pardonné n’en devient que plus pervers. » (p. 5) J’ai compris que, pour un étudiant, le péché consiste à ne pas prendre ses études au sérieux. En clair, un étudiant ne peut pas se permettre de sécher les cours, de ne pas réviser ses leçons, de ne pas faire les travaux exigés, puis, quand s’annoncent les examens, de s’empresser de solliciter un soutien par la prière d’un praticien de la Science Chrétienne. Agir de la sorte, c’est être malhonnête. La Bible dénonce la paresse (voir Proverbes 6:9-11). Mary Baker Eddy explique dans ses ouvrages que le succès dans tous les domaines de la vie tient à trois choses: le travail, la prière et la vigilance.

Mais que dire, si un étudiant, malgré qu’il ait fait honnêtement tout ce qui est exigé de lui, sort de la salle d’examens déçu parce qu’il pense avoir mal répondu aux questions ?

Cela m’a toujours inspiré de penser à ce que Moïse avait dit aux enfants d’Israël, piégés entre l’armée de Pharaon et la Mer Rouge: « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour... » (Exode 14:13) Plus d’une fois, je suis sorti d’une salle d’examen déçu. Tout de suite, je me suis retiré seul pour prier et réaliser que je pouvais seulement exprimer l’intelligence divine et que mon honnêteté serait récompensée. Et lorsque, quelques jours après, on nous communiquait les notes, j’avais bien réussi. Ainsi, durant les deux dernières années de mon cursus où j’ai mis en pratique les enseignements de la Science Chrétienne, je n’ai pas échoué à un seul examen.

L’agressivité envers les autres, y compris les professeurs qui nous semblent difficiles, n’arrange rien. La Science Chrétienne enseigne qu’on ne détruit pas le mal par le mal, mais que le mal est détruit par le bien, le faux par le vrai, la malhonnêteté par l’honnêteté. C’est dans le respect des autres et l’amour du prochain que réside le vrai pouvoir. Et la mission d’un étudiant scientiste chrétien à l’université est de guérir, d’effacer ce qui semble injuste et de procurer la paix, en sachant que Dieu seul gouverne et est la seule source de l’intelligence.

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