J’ai connu la Science Chrétienne en 1984, alors que j’étais étudiant à l’Université de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Un matin au réveil, j’ai constaté que j’avais un bouton douloureux sous la langue. Le matin suivant, les douleurs provoquées par ce problème se sont amplifiées, au lieu de disparaître. C’est alors que j’ai constaté que j’avais une tache inquiétante dans la bouche, qui s’est agrandie le jour suivant.
Pris de panique, je suis allé à la clinique universitaire. J’ai vu d’abord un médecin, puis un professeur, qui m’a prescrit des médicaments, dont un particulièrement important pour mon cas. Cependant, malgré le fait que je l’ai longtemps cherché, je n’ai pu trouver ce médicament nulle part car il était très cher.
En revenant chez moi après cette recherche inutile, je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire. Me sentant impuissant devant cette situation, je me suis dit d’une manière presque résignée: « Je n’ai pas de solution... Je laisse tout entre les mains de Dieu. Après tout, comme la Bible me l’a appris, c’est Lui qui guérit. » C’est à ce moment-là que je me suis souvenu de tout ce que je lisais depuis peu de temps dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy et dans les numéros du Héraut de la Science Chrétienne. J’ai commencé à réfléchir particulièrement à la phrase suivante: « Jésus ... ne prescrivait jamais de médicaments ... Il comprenait que l’homme, dont la Vie est Dieu, est immortel... » (p. 369) Dans mes lectures sur la Science Chrétienne, je n’avais trouvé aucun passage où Mary Baker Eddy recommandait la médication matérielle en cas de maladie, mais elle avait prouvé, à de multiples reprises, que la connaissance des vérités spirituelles guérissait toutes sortes de maladies. Elle encourageait la compréhension des lois spirituelles, non celle des prétendues lois matérielles. Donc, moi aussi, je pouvais focaliser mon attention sur le fait spirituel de mon être, pur et parfait. J’ai décidé de m’appuyer de toutes mes forces sur la guérison par la Science Chrétienne. Pour ce faire, je me suis donné comme consigne de ne plus regarder la tache dans le miroir et surtout de ne plus y penser, dans le but de ne pas provoquer des craintes inutiles. Absorbé dans mes lectures, j’ai totalement oublié mon problème. La vérité que « ... l’homme n’est pas matériel; il est spirituel... » (ibid., p. 468) a servi de socle à mon travail mental car je me disais que, comme l’homme réel est spirituel, il ne peut être sujet à la maladie, puisque celleci est d’origine matérielle. J’ai donc compris, comme nous l’enseigne le livre de la Genèse, que ma vraie nature est spirituelle car Dieu m’a créé à Son image et à Sa ressemblance.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !