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Mettre fin aux «scénarios catastrophe» !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2012


S'en tenir à des images d'échec ou de malheur entrave les progrès, limitant notre développement personnel et coupant les ailes aux attentes de nos églises et, plus généralement, de la société. Mais nous pouvons nous opposer mentalement à ces « scénarios catastrophe ». L'Entendement divin est toujours prêt à remplir abondamment notre conscience d'images de progrès et de bien-être, lorsque nous recherchons, dans notre vie, ce qui va au-delà d'une approche superficielle des choses.

Pour illustrer ces propos, la Bible parle d'une femme atteinte d'une maladie depuis de nombreuses années, « une perte de sang », comme il est dit dans l'Évangile selon Luc (voir chapitre 8). Imaginez l'état mental dans lequel elle se trouvait. Elle avait dépensé tout son bien en consultant des médecins et n'avait trouvé aucun remède à son mal. Elle avait sans doute également prié— pas seulement pour obtenir la guérison, mais aussi pour être pardonnée. En effet, la société d'alors considérait que la maladie et les autres calamités étaient le résultat du péché, des punitions infligées par Dieu. (La conviction que nous avons aujourd'hui qu'elles sont le résultat soit d'erreurs humaines soit de forces physiques qui échappent à notre contrôle, n'est guère plus encourageante.) Outre cette condamnation générale, la maladie particulière de cette femme faisait d'elle un paria.

Pourtant, malgré toutes ses vaines tentatives pour trouver de l'aide, elle a fendu la foule, ce jour-là, pour arriver jusqu'à Christ Jésus. Ni la crainte ni la honte ne l'ont arrêtée. Réfléchissez à cette idée: peut-être bien que la foule ne pouvait pas l'arrêter, parce que cette femme était arrivée à un point où sa foi ne consis-tait plus à chercher simplement un remède à son mal ou à obtenir le pardon pour une erreur quelconque. Peut-être avait-elle épuisé ce type de foi. Et peut-être que cette recherche et ces « échecs » l'avaient préparée à accepter un gain bien plus important, la prise de conscience que l'amour de Dieu l'accompagnait en tout lieu, qu'il était tout ce qui était réel, tout ce qu'elle désirait et tout ce dont elle avait besoin. Elle a juste touché le bord du vêtement de Jésus, mais cette foi minuscule dans la perfection que le Christ voit en chacun de nous l'a guérie.

Est-ce que toutes les situations qui paraissent désespérées peuvent être guéries de cette façon ? La Science Chrétienne répond par l'affirmative. Le Christ est « Dieu avec nous », et aime le monde d'une façon active, nous obligeant individuellement et collectivement à rechercher quelque chose de bien mieux qu'une sécurité basée sur la matière et la crainte des maux qui l'accompagnent. Le Christ pénètre la conscience humaine, encombrée d'images de désirs matériels, de manque, de mal et de mort, et l'inonde des belles images de la Vérité divine–du fait que nous sommes spirituels, en sûreté, immortels, utiles et aimés, créés pour progresser dans le but que nous avons tous, celui d'exprimer la bonté divine.

Cela demande vraiment du courage moral de se détourner des images qui nous suggèrent inlassablement que les choses vont mal. Mais nous possédons l'autorité de dire avec Jésus: « Arrière de moi, Satan ! » Les apparences matérielles sont trompeuses. Elles ne peuvent jamais endommager ni même toucher l'univers harmonieux que l'Entendement divin connaît et qu'Il nous fait connaître. Mary Baker Eddy a appris cela à l'instar de la femme guérie par Jésus. Pendant de nombreuses années, elle a tout essayé pour trouver la guérison. À une époque où elle pensait que l'existence matérielle ne pouvait plus rien lui apporter de bon, elle aussi a touché le bord du vêtement de la Vérité et a été guérie. C'est un évènement qui a transformé sa vie et qui lui a ouvert une voie sûre vers le progrès.

Pourtant, malgré des réalisations étonnantes dans les années qui ont suivi–guérisons, enseignement, fondation et maintien d'une église, en dépit de plusieurs crises – des images d'échec n'ont cessé de railler sa déclaration capitale, savoir qu'une compréhension juste de Dieu vainc tous les maux. Face à cette résistance au progrès, Mary Baker Eddy a trouvé le courage d'aller encore plus loin en Christ Elle écrit: « Le courage moral est “le lion de la tribu de Juda”, le roi du royaume mental. Libre et sans crainte, il parcourt la forêt. Paisible, il se couche en rase campagne ou se repose dans “de verts pâturages... près des eaux paisibles”. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 514)

Ici, le lion est un symbole du Christ, comme mentionné dans le livre de l'Apocalypse. La compréhension semblable à celle du Christ est la reine du royaume mental. Elle ne connaît ni prédateur ni ennemi, mais seulement l'Amour parfait qui soutient sa création pleine d'amour.

Parce que cette compréhension est avec nous, grâce aux enseignements de la Science Chrétienne, nous sommes libres de nous mouvoir sans crainte dans de nouveaux territoires et en direction de nouvelles expériences – en tant qu'individu, qu'église et que société tout entière. Les « scénarios catastrophe » ne peuvent jamais nous déranger. Nous sommes libres de croître en grâce et de nous reposer dans la vérité que Dieu veut le progrès pour tout ce qui estbon, et nous libère de tout ce qui ne l'est pas.


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