Notre école du dimanche, à Belfast, n'est peut-être pas très grande, mais elle est pleine de gaîté.
Les plus jeunes, et même les bébés, ont leur propre classe dans la salle de l'école du dimanche. La monitrice lit, chante et prie avec ces petits, dans l'esprit de la définition spirituelle des « enfants », donnée par Mary Baker Eddy: « Les pensées spirituelles et les représentants spirituels de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. » (Science et Santé, p. 582)
Les jouets et les jeux sont permis dans la classe des plus jeunes, mais la monitrice s'attache à affirmer que chacun d'eux est l'enfant précieux et bien-aimé de Dieu, créé à Son image. Ces enfants n'ont pas l'impression d'être mis à part, car toutes les classes sont réunies pour chanter ensemble des cantiques et dire la Prière du Seigneur.
Les élèves de l'école du dimanche savent qu'ils appartiennent à l'église, car entre autre, à partir de l'âge de neuf ans, ils gèrent l'argent de la collecte hebdomadaire (avec l'aide d'un adulte). Ils votent chaque mois, à la fin de l'école du dimanche, pour décider s'ils vont donner l'argent au fonds de conférences, à une association caritative qui s'occupe d'enfants ou s'ils vont s'en servir pour offrir un cadeau de Noël aux gardiens de l'église qui vivent sur place. L'école du dimanche paye également ses propres Livrets trimestriels de la Science Chrétienne, grâce à la collecte.
Chaque semaine, après les classes, le « trésorier » de l'école du dimanche (un élève) compte la collecte avec la directrice, puis monte la donner au trésorier de l'église, afin que ce dernier contresigne et aille déposer l'argent à la banque. L'an dernier, plusieurs autres enfants ont pris l'habitude d'accompagner cet élève. Ils traversent tous ensemble le hall d'entrée de l'église et montent les escaliers en courant et en riant. Je peux dire que les membres les entendent, bien avant de les voir arriver !
Une brève assemblée annuelle de l'école du dimanche se tient une fois par an pour les élèves âgés d'au moins neuf ans et pour les moniteurs, afin de prendre des décisions sur différents sujets. Au cours des deux dernières années, nous sommes allés déjeuner tous ensemble après cette assemblée, et grâce à une monitrice et à son appareil photo numérique, notre salle de classe est à présent décorée d'un collage fait d'images remplies de visages heureux mordant à belles dents dans une pizza. (voir ci-dessus)
L'une de nos monitrices, l'année dernière, a confectionné avec ses élèves des cartes sur lesquelles ces derniers ont expliqué ce qu'était pour eux la gratitude puis ont fait la liste de toutes les choses dont ils étaient reconnaissants. Avec toutes ces cartes, la monitrice a décoré un panneau qui a été exposé dans l'église, le jour d'Actions de grâces. Les membres ont beaucoup apprécié ce geste.
L'enseignement de notre école du dimanche se fonde sur l'article XX du Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy. Celle-ci recommande aux moniteurs de ne pas faire de longs discours aux enfants, mais de recourir à la méthode des questions et réponses, ce qui est beaucoup plus efficace (voir sect. 3, p. 62–63). Les moniteurs sont quelquefois surpris par le niveau d'inspiration et la profondeur de réflexion dont les enfants font preuve.
Il est évident que les élèves participent le mieux quand ils ressentent simplement l'amour pur exprimé par les moniteurs. À défaut d'autre chose, les élèves se souviendront toujours de l'amour dont ils ont été entourés !
Tous les enfants aiment bien quand on leur parle de la manière de prier et d'utiliser la Science Chrétienne dans des situations simples de la vie quotidienne.
Ils trouvent aussi très amusant de garder des « trésors », c'est-à-dire des versets bibliques et des phrases de Science et Santé, dans leur propre cahier, surtout quand ils peuvent décorer ce cahier d'autocollants et de dessins. Ils mémorisent facilement ces trésors parce qu'ils les répètent ensemble à voix haute, puis un par un. Et ce sont là des trésors que les élèves peuvent emporter avec eux tout le temps, sans jamais les perdre.
Dans ma classe, je commence souvent par dire que si nous parvenons à faire tout ce que j'ai prévu, nous pourrons lire ensemble une histoire écrite par un enfant dans le Christian Science Sentinel [n.d.r: une publication sœur du Héraut, mais en anglais]. Bien entendu, on a presque toujours le temps d'en lire une. Parler ainsi d'une guérison et de la façon dont la Vérité guérit permet de vraiment bien terminer la classe.
Tous nos moniteurs adorent l'école du dimanche. Elle est remplie de joie !
