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Deuxième Siècle de Science Chrétienne: profondeur, dimension, démonstration

Pourquoi a-t-on besoin de la Science Chrétienne aujourd'hui?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2011


«Ce dont le monde a besoin maintenant, c'est d'amour, d'un amour tendre... », chantait l'artiste folk, Jackie DeShannon. Ce tube des années 60 fait écho à un cri bien plus profond qui résonne à travers les âges. L'amour est la première réponse à la souffrance. L'amour persévérant, courageux, désintéressé, réconforte chaque jour un nombre infini de gens.

Pourtant, même l'amour humain le plus tendre ne peut promettre de faire cesser la souffrance. Les gens réalistes diront que c'est chose impossible; toutefois, au cours des siècles, beaucoup ont été animés d'une certaine lucidité spirituelle et ont reconnu que la souffrance cesse lorsque l'illusion de la réalité matérielle cède à la compréhension de l'univers spirituel parfait, créé par Dieu. Ne se laissant pas tromper par cette illusion, des prophètes comme Moïse, Élie et Christ Jésus ont été capables de faire face aux despotes, de prévenir des catastrophes, de guérir les esprits tourmentés et de ressusciter les morts, non pas par quelque extase religieuse ou le pouvoir de la volonté, mais grâce à une conscience spirituelle acquise par d'humbles et incessantes prières. Ce dont le monde a besoin, aujourd'hui comme à chaque époque, c'est d'un amour scientifique (oui, ces deux mots vont bien ensemble !), prouvant de façon concrète et quotidienne que la Création est aussi invariablement bonne que le Principe divin qui en est à l'origine. Le simple espoir de voir cette harmonie se manifester, dans une certaine mesure et dès maintenant, suffit à orienter la recherche d'une solution à la souffrance dans une nouvelle voie. Prophète des temps modernes, Mary Baker Eddy a écrit: « Les théories humaines sont impuissantes à rendre l'homme harmonieux ou immortel, puisqu'il l'est déjà, selon la Science Chrétienne. Nous avons uniquement besoin de savoir cela et de mettre en pratique le Principe divin de l'homme réel, l'Amour. » (Science et Santé, p. 490) Diamétralement opposé à la Science Chrétienne, le matérialisme considère que la matière est à la base de tout développement et que rien ne se fait sans elle. Pourtant les gens continuent d'en appeler à l'amour et à la compréhension, qui appartiennent à l'Esprit. Que peuvent alors faire les scientistes chrétiens pour que les bienfaits infinis de la Science divine, la loi de l'Amour, soient davantage connus dans un monde qui en a tant besoin?

Dans ses écrits, Mary Baker Eddy explique clairement que la réponse à cette question est que nous accomplissions plus de guérisons, en portant la croix, en suivant avec une plus grande fidélité l'exemple de Jésus et en exprimant un amour spirituel. Un des aspects essentiels de cet amour est qu'il révèle la puissance de Dieu et triomphe de la résistance à la guérison spirituelle, résistance à laquelle Jésus fit face et qui existe toujours aujourd'hui.

À ce sujet, l'un des moyens de savoir à quel point la Science Chrétienne est nécessaire aujourd'hui, c'est de constater l'acharnement avec lequel certains prétendent qu'elle ne l'est pas. Pour répondre à leur opposition, il est essentiel de présenter des arguments qui contrecarrent les leurs. Un avocat expérimenté confia un jour à un jeune collègue du nom d'Abraham Lincoln que pour gagner un procès, il faut comprendre la logique et l'acharnement de la partie adverse. Voici quelques exemples de la façon dont on peut procéder.

L'opposition scientifique et médicale

Certains opposants allèguent qu'un système de guérison basé entièrement sur la prière et datant du XIXe siècle est archaïque et insensé, vu les récents progrès scientifiques et médicaux. Sans une réfutation fondée sur des faits, cet argument peut facilement convaincre l'opinion publique. Les réussites médicales dans certains domaines sont impressionnantes. Pourtant, j'ai récemment discuté avec un médecin très qualifié (et visiblement soucieux de bien faire), qui me disait avoir vu des patients toute la journée sans avoir été vraiment capable de les aider efficacement. Le pédiatre d'une de mes amies lui a avoué qu'il déteste prescrire des médicaments aux enfants. Beaucoup reconnaissent que les frais médicaux et la dépendance aux médicaments ont augmenté au-delà du raisonnable, sans qu'on puisse voir quand cette tendance s'arrêtera. Les nouvelles maladies ou les noms nouveaux qu'on leur donne se multiplient, alors que certaines populations attendent depuis des générations que des découvertes scientifiques capitales permettent de guérir d'anciennes maladies.

Il n'est pas logique de juger inutile une méthode métaphysique pratiquée par Jésus et par tant de ses disciples, méthode qui, selon les personnes présentes, guérissaient les foules de toutes sortes de maladies. Il y a plus d'un siècle, Mary Baker Eddy observe: « Ce siècle cherche à atteindre le Principe parfait des choses; il s'efforce d'arriver à la perfection dans les domaines de l'art, de l'invention et de l'industrie. Pourquoi donc la religion devrait-elle être stéréotypée, et pourquoi n'obtiendrions-nous pas un christianisme plus parfait et plus pratique? » (Écrits divers 1883–1896, p. 232)

Tant que le genre humain ne sera pas prêt à accepter une pratique curative plus efficace, les efforts d'une médecine compatissante demeureront sans doute nécessaires pour soulager la souffrance. Mais on est en droit de penser qu'il est encore plus urgent de reconnaître que la compréhension de Dieu rétablit la santé mentale, morale et physique, et qu'elle supprimera finalement la base matérielle de la souffrance.

L'amour est essentiel pour vaincre la résistance ignorante à la Science Chrétienne. Mais cet amour doit s'épancher aussi bien mentalement que par des actes. Cela peut commencer par un sentiment de gratitude envers ceux qui travaillent avec intégrité et compassion dans le domaine médical et scientifique. La résistance à une méthode spirituelle de guérison ne vient pas de ces personnes dévouées, mais du matérialisme qui mine et limite toutes les branches de la connaissance humaine.

Les scientistes chrétiens reconnaissent humblement qu'ils ont besoin, eux aussi, de s'élever au-dessus de la foi en la matière. À mesure qu'ils approfondissent leur compréhension de la réalité spirituelle, ils ressentent le désir profond de briser l'illusion de la vie matérielle, au lieu d'essayer d'améliorer les choses dans le cadre de cette illusion. Celle-ci cède effectivement lorsque nous nous attachons au Christ, l'idée entièrement spirituelle de la vie, et que nous rejetons les pensées qui nous privent de la confiance en Dieu et de notre nature semblable à Lui. C'est précisément ce que faisait Jésus quand il s'attachait aux Écritures et rejetait la tentation de douter de lui-même et de Dieu (voir Matthieu, chapitre 4).

L'amour vainc également la résistance malveillante à l'idée spirituelle. Le pouvoir de Dieu menace la mentalité matérielle qui veut s'imposer, poussée par des mobiles égoïstes. Ceux qui s'opposent fermement à la Science Chrétienne ne se rendent pas compte qu'ils sont influencés par une haine impersonnelle à l'égard de Dieu. La Science Chrétienne montre comment exposer correctement la vérité qui permet à la fois de défendre ses propres partisans et de bénir ses opposants, en affirmant que Dieu est le seul Entendement et que cet Entendement est Amour. Le mal n'a pas d'entendement pour exécuter ses projets ni de pouvoir contre la vérité qui a la capacité de libérer chacun des limites matérielles.

L'opposition théologique

Dans certains discours théologiques, on reproche à la Science Chrétienne de mettre trop l'accent sur la résolution des problèmes personnels et pas assez sur la guérison des maux de la société. En réalité, de nombreux scientistes chrétiens participent concrètement à l'amélioration de la vie dans leur ville. D'autres estiment que la meilleure contribution qu'ils puissent apporter, c'est de prier scientifiquement avec le désir de guérir les causes mentales des maux de la société. Leur Église est spécialement destinée à développer le talent de la guérison spirituelle, qui met un terme à l'injustice de la souffrance. Nous pouvons tous faire davantage, y compris dans les petites choses quotidiennes, pour montrer notre amour pour la Terre et ses habitants. Mais nous devons également être vigilants à l'égard du fait qu'il y a peut-être des intentions cachées derrière ce désir de ne plus mettre l'accent sur la guérison en Science Chrétienne.

La vraie guérison par la Science Chrétienne est nécessaire aujourd'hui parce que, plus que toute autre chose, elle brise l'illusion de la réalité matérielle. L'acharnement du matérialisme à préserver cette illusion voudrait sans cesse nous entraîner vers des activités qui sont moins exigeantes et qui, en fin de compte, transforment moins la vie que le fait de guérir les malades et de chasser les démons. L'empire de Jésus sur la matière montre que le pouvoir de Dieu guérit la souffrance, et que celle-ci n'est certainement pas une punition divine. À la violence de la nature, ce guérisseur scientifique plein d'amour ordonna: « Silence ! tais-toi ! » (Marc 4:39); à la soif humaine de punition: « Va, et ne pèche plus » (Jean 8:11); à la souffrance physique: « Sois guérie de ton mal. » (Marc 5:34) Et les maux disparaissaient.

Le rôle fondamental de la Science Chrétienne dans son deuxième siècle comprendra le fait d'accomplir davantage de guérisons à l'exemple du Christ, guérisons que le public pourra constater plus clairement. Pour cela, les scientistes chrétiens devront s'efforcer, avec plus d'ardeur, de spiritualiser leurs pensées et être prêts à renoncer à des activités basées sur la matière. Il est possible de vaincre les arguments opposés, selon lesquels nous ne pouvons pas ou ne voulons pas le faire, en reconnaissant chaque jour notre vraie nature d'enfant de Dieu. Il n'existe aucun pouvoir capable de nous pousser à délaisser le Consolateur, qui seul met fin à la pauvreté, à l'injustice et à la souffrance physique.

L'opposition interpersonnelle ou politique

L'opposition à la Science Chrétienne se traduit également par toutes sortes de conflits. On peut voir dans ces conflits l'acharnement du mal ou matérialisme à nier la vérité fondamentale de la Science Chrétienne: l'unité et l'amour de Dieu reflétés dans l'unité et l'amour de la Création. La division appartient à l'illusion de la vie matérielle. La diversité harmonieuse au sein de l'unité est le fait de l'existence spirituelle. Se séparer des autres ne met pas fin aux conflits, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Seul l'amour qui ne se décourage jamais en est capable. L'amour semblable au Christ repousse l'ennemi qui voudrait diviser et affaiblir les familles, les communautés et les nations.

La Science Chrétienne nous a donné le moyen de « mettre en pratique le Principe divin de l'homme réel, l'Amour » (Science et Santé, p. 490). L'Église constitue un cadre important pour cette pratique. L'Église est assez vaste pour inclure la fraîcheur et la spontanéité juvéniles ainsi que la ferveur et la maturité spirituelles. Si nous ne démontrons pas cette unité parmi nous qui reconnaissons que Dieu est le seul Entendement, qu'avons-nous à offrir au monde? L'unité démontrée par un amour mutuel, patient et semblable au Christ ouvre la voie à la résolution harmonieuse de toutes les discordes.

On n'a jamais eu autant besoin du tendre amour du christianisme scientifique pour mettre fin à la souffrance que l'Amour n'a jamais créée. C'est précisément parce qu'il répond à tout besoin humain que l'Amour divin continuera de soutenir la Science Chrétienne et l'Église, ainsi que tous ceux qui se sont engagés à le démontrer.

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