En 2001, un peu après mes vingt ans, j'ai eu une relation tumultueuse avec un homme dont j'étais très amoureuse. Durant environ deux ans, j'étais sur de vraies montagnes russes, entre les ruptures, les tromperies, les mensonges, les pardons et les réconciliations. Bien que mon entourage me dise que ce n'était pas de l'amour, bien que tout aille de travers et que j'aie abandonné tous mes principes pour lui, j'étais convaincue que c'était l'homme de ma vie. J'avais comme un voile devant les yeux qui m'empêchait d'avoir les idées claires. Au bout de la deuxième année, nous avons envisagé de nous marier. J'ai bien sûr prié pour être guidée par Dieu au lieu de me fier uniquement à mes propres souhaits. Je désirais du fond du cœur prendre la bonne décision, mais il me semblait impossible de trouver la paix à ce sujet. Au même moment, je me suis retrouvée au chômage, et nous avons décidé de reporter le mariage d'une année.
Après quelques mois, il a mis brusquement fin à nos relations et j'étais complètement anéantie. Je passais des journées entières dans ma chambre à pleurer. J'avais l'impression d'être sur une pente et de glisser sans fin, sans savoir comment m'arrêter. Certaines phrases de la Bible, de Science et Santé et de l'Hymnaire de la Science Chrétienne me réconfortaient, comme par exemple: «Dieu bon, qui changes toute perte en gain ! » (cantique 208) ou « Je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » (Jérémie 29:11) Mais c'est surtout l'amour exprimé par ma famille et mes amis qui m'a particulièrement soutenue pendant cette période.
En 2004, durant un camp de jeunes scientistes chrétiens (Camp « Arc-En-Ciel »), j'ai ressenti beaucoup plus intensément qu'avant l'amour de Dieu pour moi, et durant ces 15 jours, j'ai retrouvé mon sourire, même si mon ami me manquait toujours énormément. Lorsque j'ai parlé de ma relation à une praticienne de la Science Chrétienne présente à ce camp, elle m'a simplement dit que Dieu m'en avait protégée. Une amie m'a également montré un passage dans une brochure qui s'intitule La divine loi d'ajustement: « Dieu... nous révélera le bon chemin et nous forcera d'y marcher. » (p. 12) Je me suis rendu compte que si je m'en remettais à Dieu, qui est toute intelligence, je ne pouvais pas prendre de mauvaises décisions concernant ma vie amoureuse.
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