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Article de couverture

BRISER LA ROUTINE... POUR PROGRESSER !

VIVRE POUR FAIRE LE BIEN ET FAIRE LE BIEN POUR VIVRE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2009


Existe-t-il mobile plus exaltant pour mener une vie épanouie que de vivre pour faire du bien autour de soi? Imaginez un monde peuplé de gens dont le principal désir est de faire du bien à autrui! Ne serait-ce pas là le moyen d'en finir avec certaines formes d'egocentrisme destructeur à la base de bien des problèmes de l'humanité actuelle, tant au niveau individuel que mondial ? Cela ne permettrait-il pas d'éliminer les frustrations, de calmer les peurs, d'établir des relations équilibrées, et par conséquent d'apporter la guérison ?

Le bonheur pour tous, né d'un profond désir commun de faire du bien les uns aux autres, peut sembler utopique dans un monde si souvent agité. Pourtant, même si cet objectif est difficile à atteindre collectivement, le faire sien dans sa propre vie est un bon début. Le mobile altruiste qui consiste à faire du bien aux autres peut produire des changements radicaux, et chaque amélioration individuelle finira par avoir une influence importante dans le monde entier.

Il me semble que l'étude du Sermon sur la montagne contient tout ce dont on a besoin pour faire du bien aux autres. D'un bout à l'autre de ce sermon (voir Évangile selon Matthieu, chapitres 5-7), Jésus évoque différentes sortes de relations. Il explique comment considérer son prochain de façon constructive, comment le traiter avec respect et réagir de façon posée à ses propos et à ses actes. Il dit qu'il faut renoncer à l'égocentrisme, regarder les choses non seulement du point de vue de ses besoins personnels, mais aussi de celui des autres, voir quels sont leurs besoins et y répondre.

D'autre part, Jésus fait clairement comprendre qu'une bonne santé mentale et physique exige un état d'esprit ouvert, notamment une absence d'étroitesse et la capacité d'appréhender les situations dans leur contexte général, d'inclure dans ses affections la société entière, voire toute la communauté internationale, au lieu de vivre uniquement en fonction de ses intérêts personnels.

Par sa façon de guérir, Jésus a montré combien il est important de comprendre ce qui se passe dans le cœur des gens. Étant donné que chacun fait partie d'un tout infini, notre vécu ne peut être une source de bienfaits qu'à condition de mener une vie aimante, soucieuse du bien-être de tous. Par contre, le fait de ne penser qu'à ses intérêts personnels limite l'existence. « Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui », déclare saint Paul, fervent disciple de Jésus. (I Corinthiens 10:24)

Vivre constamment dans la grâce de Dieu

Jésus enseigne également qu'il est possible d'être sans cesse conscient de la grâce de Dieu, et non de temps en temps seulement. Son exemple montre que la capacité de faire du bien aux autres est la conséquence naturelle de la compréhension de l'unité innée qui existe entre Dieu et nous. À mesure que nos prières nous permettront de reconnaître et de sentir davantage la toute présence de Dieu, l'Esprit et l'Amour, ainsi que cette unité entre Lui et nous, nous serons à même de faire le bien plus souvent. Le cœur qui cherche la présence de l'Amour ne peut s'empêcher d'exprimer une plus grande sollicitude à l'égard de toute la création de Dieu.

Jésus attachait une grande valeur au Premier Commandement, « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Être fidèle à ce commandement, c'est aimer et adorer l'Amour divin comme « le centre et la circonférence de l'être » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 204).

En obéissant ainsi à ce commandement, nous exprimons la bonté et l'amour de Dieu de façon plus naturelle et plus régulière, ce qui nous vaut des bienfaits en retour. Je l'ai constaté moi-même: plus je me suis efforcé de vivre un amour dénué de tout égocen-trisme, en me laissant gouverner par l'amour de Dieu qui renferme tout, plus j'ai connu Sa grâce et Ses bienfaits merveilleux, sous la forme de directives, de protection, d'inspiration, de créativité ainsi que dans le développement d'amitiés et l'exécution de tâches professionnelles qui multipliaient ces bienfaits.

Je peux dire comme l'énonce la Bible: « C'est la bénédiction de l'Éternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d'aucun chagrin. » (Proverbes 10:22) Ce que Jésus exprime ainsi: « Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. » (Luc 6:38)

C'est pourquoi non seulement il faut vivre pour faire le bien, mais on a besoin, pour vivre, des bienfaits que l'on reçoit pour avoir exprimé l'Amour divin !

Les bienfaits de Dieu se méritent-ils ?

Le soleil brille sur tous, et chaque rayon éclaire le lieu où il se pose. Les rayons de soleil ne concourent pas pour une place ou une fonction, et ils ne créent pas eux-mêmes la lumière. Ils ne peuvent pas davantage être séparés du soleil qui les diffuse. De même, les expressions individuelles de Dieu, l'homme et la femme de Sa création, n'ont pas à se disputer les bienfaits. Il leur faut seulement comprendre qu'ils sont toujours reliés à leur source, et qu'ils ne possèdent pas en propre la bonté, l'amour, la lumière ou l'intelligence qu'il leur est donné d'exprimer. L'Amour divin est la seule source du bien, une source impartiale.

La rivalité ou la compétition destructrices n'ont aucune raison d'être dans l'Amour divin. Mary Baker Eddy, qui a découvert le Principe de la guérison-Christ en Science Chrétienne, l'a clairement compris. Elle écrit: « L'Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. C'est la fontaine jaillissante qui crie: "O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux !" » (Science et Santé, p. 13)

En tant qu'image de Dieu, notre véritable identité est toujours « une » avec les félicités de la bonté; et nous n'avons jamais à acquérir ni à mériter notre identité spirituelle. Cependant, le sens humain des choses, dans son ignorance, cache parfois cette vérité, ce qui peut engendrer des frustrations, puis le sentiment d'être séparé de Dieu et de Sa bonté. En pareil cas, il nous faut renoncer à la croyance erronée que nous sommes séparés de la bonté, et prendre pleinement conscience, grâce à la prière, de l'unité qui existe entre nous et l'Amour qui est Dieu. C'est à partir de ce sens d'unité que nos actes tendent naturellement à faire du bien et à améliorer la société.

Il est normal de recevoir sans cesse des bienfaits

Quand on y réfléchit, est-il normal de se sentir continuellement béni et d'affronter les problèmes de l'existence en s'attendant à recevoir des bienfaits? Absolument. En fait, aucune autre attitude n'est divinement normale. La Vie divine est toujours bonne et complète, c'est une source constante de bienfaits qui nous inspire le moyen de faire du bien aux autres.

En finissant par percevoir cela comme une loi de la Vie — que la bonté de Dieu est naturelle, continue et qu'elle se développe sans cesse — j'ai eu le bonheur de communiquer des idées spirituelles en de nombreuses occasions.

J'ai notamment participé à un groupe d'action civique comprenant des sociologues, des médecins et des parents d'enfants toxicomanes, tous désireux de travailler ensemble bénévolement pour aider les jeunes à surmonter leurs dépendances. J'ai ainsi eu l'occasion de prier avec un homme qui prenait des drogues dures. Nous nous sommes rencontrés durant toute une année, priant ensemble pour comprendre quelle était sa place dans la vie, pour qu'il puisse se sentir utile à la société, et mener une existence qui ait un sens.

Nous nous sommes tous deux rendu compte que ce n'est qu'en découvrant sa vraie identité en tant qu'expression de Dieu que l'on peut être vraiment libre. Avec l'aide de la prière, nous avons corrigé le faux concept selon lequel l'homme est un être isolé, dépendant de la matière et existant par lui-même. Au contraire, nous avons compris que tout le monde appartient à la famille de Dieu et a accès aux bienfaits de Son amour, de Son intelligence et de Son soutien. Mon ami a été complètement guéri de sa dépendance à la drogue et au tabac. Il a terminé ses études et obtenu un Master dans une école d'art, en Europe. Depuis, il expose ses œuvres dans le monde entier. Il consacre sa vie à faire du bien aux autres à travers son art.

Plus récemment, une amie pianiste s'est réveillée le jour d'un concert avec les symptômes d'un gros rhume. Elle aurait pu annuler le concert, mais elle a préféré se rendre dans l'auditorium pour se préparer à jouer. Elle a compris qu'elle pouvait traiter ce rhume en priant au sujet de son état d'esprit. Elle a donc prié pour être certaine de ne pas être motivée par l'égocentrisme, par le désir de jouer pour recueillir des applaudissements et des félicitations. Au contraire, elle a ressenti le profond désir de faire du bien aux autres avec le talent que Dieu lui avait donné, don qui, elle en était sûre, pouvait les inspirer et les rendre joyeux. Elle a refusé de reconnaître un autre pouvoir en dehors de Dieu, et cette prière fervente a renouvelé ses forces.

À l'heure du concert, tous les symptômes de rhume avaient disparu. Elle est arrivée sur la scène complètement guérie, et elle a joué avec inspiration. Plusieurs semaines après le concert, des personnes qui y avaient assisté parlaient encore de la joie et de l'inspiration que la musique leur avait apportées.

Faire du bien aux autres avec les bienfaits reçus

Les guérisons de mes amis ont inspiré d'autres personnes et leur ont communiqué de l'espoir. La Science Chrétienne propose plusieurs façons de répandre le bien: lors des réunions de témoignages hebdomadaires, en écrivant pour des périodiques comme celui-ci, en participant à des activités qui répondent aux besoins de la ville, du quartier. On peut aussi faire profiter d'autres personnes de bienfaits reçus en les aidant par la prière, ou par d'autres moyens révélés dans la prière individuelle.

Comme je l'ai constaté, négliger de faire profiter les autres du bien reçu peut entraîner la stagnation, car la crainte ou la passivité bloquent les canaux par lesquels donner. Mais un amour qui s'exprime librement inspire et développe toujours de nouvelles idées. Dans la Bible, Dieu fait cette promesse: « Je te bénirai... et tu seras une source de bénédiction. » (Genèse 12:2) Cette promesse faite à Abraham exprime une loi spirituelle qui s'applique à tous ceux qui, comme le patriarche des temps bibliques, consacrent leur vie à servir Dieu.

Ces paroles m'accompagnent depuis l'enfance. On m'a enseigné que nous recevons les bienfaits de Dieu lorsque nos pensées demeurent réceptives au pouvoir de l'Amour divin et que nous l'exprimons nous-mêmes. Je crois au pouvoir spirituel qui consiste à faire profiter les autres des bienfaits reçus.

À mes yeux, cela signifie se protéger soi-même mentalement contre l'égocentrisme et la partialité; être à l'écoute des besoins d'autrui, au-delà du cercle de sa famille et des membres de son église. Cela implique que l'on s'efforce d'être humble et de reconnaître la puissance et la présence constante de l'Amour divin.

Grâce à cette discipline, j'ai pu bénéficier d'une inspiration régulière, d'une perception plus claire, de nombreuses possibilités d'utiliser mes talents et d'un large éventail d'activités intéressantes. J'ai eu la preuve convaincante qu'un empressement plein d'amour à partager les bénédictions de Dieu ouvre de nouveaux horizons. Plus que tout autre engagement, vivre pour faire du bien aux autres nous apporte les bienfaits d'une vie riche !

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