Oui, je rends grâces à Dieu pour toutes les belles guérisons que j'ai obtenues depuis que je suis scientiste chrétienne.
Parmi ces guérisons, certaines, on peut le dire, ont été instantanées. Il suffisait que je proclame « Il n'y a pas de sensation dans la matière » (voir Science et Santé, de Mary Baker Eddy, p. 237), en comprenant que j'étais fondamentalement spirituelle, créée par Dieu, l'Esprit parfait, pour que toute douleur disparaisse immédiatement.
Mais il m'a fallu beaucoup de patience et une confiance absolue en la toute-puissance de Dieu pour guérir d'une grosseur qui était apparue à la base de mon cou au début des années 1980. Je savais que je pouvais être guérie en m'appuyant sur les enseignements de la Science Chrétienne, puisque deux ans auparavant, je m'étais relevée d'un grave problème de santé grâce à la lecture approfondie de Science et Santé.
La grosseur sur mon cou ne passait pas inaperçue. Elle n'était pas douloureuse, mais je la trouvais très laide! Je cachais donc cet endroit avec des foulards ou de larges colliers, d'autant plus que des personnes de mon entourage avaient exprimé des craintes à ce sujet et que je ne souhaitais pas les inquiéter davantage. Plusieurs de mes amies avaient eu un problème similaire, diagnostiqué comme « nodule de la thyroïde » et certaines avaient subi une opération et de lourds traitements.
Pour m’aider à résoudre ce problème par la prière, j’ai demandé de l´aide à une praticienne de la Science Chrétienne. Les échanges téléphoniques que j’ai eus pendant quelques mois avec elle ont représenté pour moi un cadeau de Dieu. Elle m’a aussi reçue deux ou trois fois chez elle, et ces visites ont fortifié ma compréhension spirituelle.
Elle m’a encouragée à ne plus analyser les apparences matérielles, mais à examiner tout le bien que Dieu nous donne chaque jour. Elle m’a appris ainsi à détecter et à refuser les suggestions agressives des sens et à laisser le champ libre à l'opération du Principe divin.
J’ai peu à peu reconnu que tout est possible à Dieu. Et j’ai moins accordé de confiance aux théories humaines. J’ai aussi commencé à étudier sérieusement tous les écrits de Mary Baker Eddy, ainsi que les Écritures, notamment les paroles de Jésus-Christ imprimées en caractères rouges dans ma Bible. De plus, de nombreux passages dans les articles des Héraut de la Science Chrétienne me parlaient directement et je me suis mise à lire régulièrement les leçons bibliques [indiquées dans Le livret trimestriel de la Science Chrétienne], qui sont composées de passages de la Bible et de Science et Santé.
Ainsi, j'ai beaucoup appris en étudiant la création par Dieu de l'homme et de l'univers, décrite dans la Genèse, et le commentaire qu'en fait Mary Baker Eddy, notamment le passage suivant, qui m'a aidée à comprendre l'irréalité de cette excroissance que j'observais sur mon cou: « Telle est la déclaration formelle que Dieu crée tout par l'Entendement, non par la matière — que la plante croît, non grâce à la semence ou au sol, mais parce que croître est le commandement éternel de l'Entendement. [...] la pensée créatrice immortelle vient d'en haut, non d'en bas. Puisque l’Entendement fait tout, il ne reste rien à faire par une puissance inférieure. » (Science et Santé, p. 520) J'ai réalisé alors que la seule vraie croissance vient de l'Entendement divin et que c'est une croissance en grâce. Les seules créations, qui sont les formations de l’Esprit, sont belles, parfaites, équilibrées et permanentes. Ce fait spirituel agit comme loi qui élimine les pensées erronées de malformation.
Pendant de nombreuses années, la grosseur n'a pas bougé d'un millimètre. Mais j’étais certaine qu'en m’appuyant sur l’action du Christ, la Vérité toujours présente, je faisais le bon choix. Je lisais souvent ce passage: « Vous vous appuyez sur ce qui est inerte et inintelligent, sans voir à quel point vous vous privez ainsi de la supériorité toujours disponible de l’Entendement divin. » (Science et Santé, p. 143)
En me prévalant de cette supériorité de l’Entendement divin, je me rendais compte qu’une transformation s’opérait en moi. Des habitudes de pensée dont j’étais à peine consciente sont venues à la surface pour être corrigées. Par exemple, je me préoccupais trop de mon corps et de l’apparence physique. Prendre davantage conscience du Christ, « la manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » (voir Science et Santé, p. 583) m’a aidée à comprendre que ma vie est en réalité spirituelle, et à cesser de me focaliser sur le corps matériel.
Avec l’aide si précieuse de la praticienne, et au fur et à mesure de mon étude régulière des publications de la Science Chrétienne et de mes prières ferventes, je me suis aperçue que cette anomalie ne me préoccupait pratiquement plus.
Et puis, au bout de huit à neuf ans environ, j'ai commencé à m’apercevoir que la place qu’occupait cette excroissance était moins importante. Une petite rose sertie sur une fine chaîne suffisait à la cacher. Et le jour arriva où cette rose en or, si jolie fût-elle, n'était plus nécessaire du tout.
Cela fait maintenant dix ans que cette guérison a eu lieu et que mon cou est intact. J'en suis venue à la conclusion que cette guérison ne s'est pas produite au niveau de la matière, c'est une progression dans ma pensée. Je n'avais rien à faire disparaître, mais seulement à manifester ce que Dieu est.
Comme c'est agréable de reconnaître que seule l'harmonie est réelle, car elle est créée par Dieu, maintenue et voulue par notre Père-Mère céleste!
Frontignan, France
