Les expositions de deux artistes — Edward Hopper au Musée des Beaux-Arts de Boston et Camille Pissaro au Musée des Arts de Milwaukee — contenaient un message qui m'est allé droit au cœur.
Le commentaire audio qui servait d'arrière-plan à l'exposition Pissaro décrivait le travail de cet artiste comme une représentation « de l'éloquence de l'ordinaire ». Celui des peintures de Hopper disait que son œuvre « illuminait le théâtre tranquille des moments ordinaires ». Entendre ces remarques à quelques semaines d'intervalle seulement, dans deux expositions différentes aux États-Unis, a retenu mon attention. L'expression « train-train quotidien » peut caractériser l'attitude qu'ont beaucoup de personnes en ce qui concerne leur vie, aussi routinier ou au contraire rempli de responsabilités que puisse être leur travail.
Qu'il s'agisse de changer les couches d'un bébé, ou de prendre l'avion pour un voyage de plus, les activités quotidiennes peuvent être tellement répétitives qu'il est difficile de se sentir inspiré par ce que l'on fait, difficile de percevoir « l'éloquence de l'ordinaire ». Comment empêcher cet état de choses ? Des activités enrichissantes le week-end ou pendant les vacances peuvent aider. Mais existe-t-il une manière d'illuminer la banalité de nos moments ?
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