Il y a trois ans, Megan Meier, une adolescente du Missouri a reçu des e-mails de voisins qui, en cachant leur véritable identité, l'ont minée psychologiquement, entraînant finalement le suicide de la jeune fille. Tout comme Gutenberg n'aurait sans doute pu imaginer que les caractères mobiles en métal qu'il avait inventés serviraient un jour à des fins négatives et destructrices, les informaticiens qui ont conçu les premières liaisons d'ordinateurs en réseaux, grâce à ce qu'on appelle aujourd'hui Internet, n'ont certainement pas prévu l'usage malveillant et criminel que l'on peut en faire.
Ces inventeurs étaient essentiellement animés par des mobiles nobles et bons. Leurs inventions ont révolutionné la communication. Alors pourquoi ces formidables outils offerts à l'humanité sont-ils pervertis? Qu'est-ce qui pousse certains à utiliser de bonnes idées pour commettre des actes criminels? Existe-t-il des parades efficaces à cette omniprésence de la communication électronique qui pénètre notre espace personnel de façon anonyme, via nos ordinateurs, et s'immisce jusque dans nos pensées?
La presse typographique n'a pas moins transformé le monde au moment de son apparition que ne le fait Internet aujourd'hui. Sur l'une des premières pages sorties de ces presses révolutionnaires, Gutenberg aurait bien pu lire (en latin) ce triste constat de l'apôtre Paul: « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » (Romains 7:19) La Bible montre que le mal est en réalité une inclination trompeuse à penser et à faire des choses contraires à la nature de Dieu et de Sa création. Si l'on ignore ou refuse délibérément de voir le bien divin pour se laisser aller à des instincts aussi bas que l'envie, la cupidité, la vengeance, la malveillance ou même la curiosité maladive, on risque de commettre des erreurs, c'est-à-dire de « faire le mal qu'on ne veut pas ».
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