«Bien commencer, c’est bien finir», écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p.262). Cela fait écho à nos propos: en s’appuyant dès le début sur des lois de guérison permanentes et fonctionnelles, comme celles que vous décrivez, on finit par vivre le bien que l’on espère.
Absolument. Une autre règle, dont j’ai constaté l’efficacité, va de pair avec cette idée: il faut toujours partir de Dieu. On a tôt fait de partir des problèmes pour tenter de les résoudre. Partir de Dieu implique de raisonner d’un point de vue différent, de considérer la perspective spirituelle, c’est-à-dire de se demander comment Dieu voit la situation. Cette approche est forcément très différente du simple raisonnement humain. Par exemple, dans le domaine de l’économie, le raisonnement humain part souvent de l’hypothèse que les ressources sont rares et qu’elles doivent être attribuées de façon proportionnelle. En raisonnant du point de vue de Dieu, ce qu’on appelle un raisonnement a priori, on constate que les ressources sont au contraire infinies, parce qu’on se tourne vers une Source infinie.
Quelles en sont les conséquences sur le plan humain? Prenons par exemple l’histoire d’un homme d’affaires que j’ai connu autrefois. Le jour où sa société a vu ses bénéfices chuter de façon aussi soudaine que brutale, il s’est trouvé face à des décisions économiques difficiles à prendre. Humainement, il était tenté de réfléchir aux coupes claires qu’il pourrait faire dans son budget pour contrebalancer le manque à gagner. En y réfléchissant bien, il s’est rendu compte que vouloir résoudre le problème en partant de l’hypothèse de ressources limitées, c’était contester les faits divins. En s’ouvrant à l’idée selon laquelle une Source infinie possède des ressources infinies, il a créé de nouvelles lignes de produits auxquelles il n’avait jamais pensé auparavant. Ces nouveaux produits lui ont permis d’étendre son affaire au lieu de la réduire. Il en a tiré de nouvelles sources de revenus et il a sauvé son entreprise, sans parler des employés dont les ressources dépendaient du maintien de leur emploi. Partir de Dieu ne consiste pas à faire une réalité d’un problème pour le résoudre ensuite. C’est voir la nature erronée du problème en le remplaçant par une conception claire de la dimension divine de la pensée. Le corollaire naturel de «partir de Dieu» est «rester avec Dieu», ne pas se laisser déstabiliser sous prétexte que les faits semblent contraires. Si l’on s’attache au point de vue spirituel et qu’on en fait la base de ses raisonnements, on finit par en voir les fruits concrets, souvent sous des formes nouvelles, auparavant cachées ou négligées. La pensée qui s’appuie sur Dieu est une pensée qui s’étend, qui découvre des aspects nouveaux de la création.
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