Pendant le mois de février 2007, j'ai commencé à éprouver des difficultés respiratoires accompagnées de vertiges qui survenaient sans prévenir, où que je sois: à l'épicerie, sur le parking où je marchais vers ma voiture, ou à l'intérieur de ma maison.
J'ai pris contact avec une praticienne de la Science Chrétienne afin qu'elle prie régulièrement avec moi, car je savais que me tourner vers Dieu par la prière ne m'apporterait pas simplement un soulagement, mais une guérison permanente. Chaque jour, j'étais encouragée à continuer dans mes prières, et j'ai senti que je faisais des progrès.
Ces paroles, tirées d'un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, ont été mes fidèles compagnons: « De toutes parts environné d'amour, je vis dans l'air du ciel qui me guérit; je ne crains rien, puisque j'ai Ton secours: les yeux sur Toi, mon guide, je Te suis. » (nº195, par Horatius Bonar)
J'avais dans ma chambre un grand fauteuil, et comme je n'arrivais pas à rester étendue dans mon lit confortablement, j'y passais toute la nuit à lire ou à dormir. Parfois je me réveillais en pleine nuit, cherchant ma respiration. Alors je me levais pour appeler la praticienne de la Science Chrétienne, et elle me faisait part d'idées pleines d'inspiration. Après cela, je me sentais plus calme et je pouvais prier posément, avec des pensées paisibles. Je pouvais retourner alors à mon fauteuil et m'endormir, et lorsque je me levais le matin, tout allait bien.
Pendant cette période, j'ai relu à maintes reprises le chapitre « Pratique de la Science Chrétienne » dans Science et Santé, recevant à chaque fois de nouvelles idées, et un espoir nouveau. J'ai pu continuer mon travail quotidien en tant que bibliothécaire de la salle de lecture de la Science Chrétienne de notre église.
J'ai refusé d'accepter la pensée décourageante que je pourrais « ne jamais me libérer » de cette épreuve. Je croyais sincèrement à ces mots de Mary Baker Eddy, dans Science et Santé: « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu.» (p. 66) Et j'ai vraiment senti tout au long de cette période l'amour constant de Dieu envers moi.
Une nuit, alors que j'étais assise dans mon fauteuil, il m'est venu très fortement à la pensée que je pouvais aller dormir dans mon lit. J'ai rangé la couverture afghane que j'utilisais, me disant que je n'aurais plus besoin de dormir dans le fauteuil.
Plus tard cette semaine-là, j'ai éprouvé à une ou deux reprises de petites difficultés pour respirer. Mais en me basant sur mes prières continuelles, je les ai rejetées comme des tentatives inopérantes de l'entendement mortel, essayant de me dissuader de revendiquer une guérison complète. Et cela a été la fin du problème. Pendant tout ce temps, il m'avait été difficile de boire autre chose que de petites gorgées d'eau, ou de manger plus que des petites quantités de nourriture, et ces difficultés, ainsi que les vertiges, ont également été guéris.
Pour célébrer cet évènement, j'ai décidé d'inviter ma petite famille à un dîner que j'avais moi-même préparé en mettant les petits plats dans les grands — chose que je n'avais pas faite depuis bien longtemps. Personne, à part la praticienne de la Science Chrétienne et moi, ne connaissait le sujet de ma joie, et le dîner s'est révélé être un délicieux moment partagé.
San Diego (Californie), États-Unis
