Une des premières choses que je fais le matin en me levant (après m'être conformée à cette injonction du Psalmiste s'adressant à Dieu: « Dès le réveil, je me rassasierai de ton image. » [Psaume 17:15]) est d'écouter les informations à la radio. Certains jours, le manque et la crainte semblent caractériser ces nouvelles. Alors, pour ne pas me laisser tétaniser et ne pas servir de boîte de résonance à ces annonces, je ferme la radio et j'affirme, rapidement, et quelquefois à haute voix: « Non, non et non, ceci n'appartient pas à la seule activité, qui est divine. » (Il m'arrive d'employer la même véhémence que le « non » énergique que j'oppose parfois à des sollicitations téléphoniques aux heures des repas !)
En fermant la radio, je ne fais pas la politique de l'autruche, je m'octroie simplement un moment de calme pour apaiser d'abord mes propres craintes ou mon énervement. L'Amour de Dieu pour Sa création est souvent ce qui me réconforte, et je suis alors consciente que cet Amour est partout à l'œuvre. Cela me permet déjà de considérer les informations avec moins d'a priori et de sens personnel. (Mon énervement, par exemple, à l'écoute des décisions prises par tel ou tel pays, est calmé.) Tout ceci se passe le temps de mon petit déjeuner, et lorsque je commence l'étude journalière de la Leçon biblique [indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne], je m'attends à trouver des réponses spirituelles à ces difficultés qui frappent à la porte de ma pensée et qui concernent mon prochain, peut-être mon voisin de palier ou bien des populations à des milliers de kilomètres de chez moi. Je sais que la prière n'est pas vaine, elle est efficace, car j'en ai eu bien des preuves dans ma vie.
Joinville-le-Pont, France
Debout sur une falaise, on peut voir les vagues de l'océan qui viennent s'écraser sur les rochers. Aussi énormes puissent-elles paraître et se succéder, semble-t-il sans fin, elles ne nous touchent pas et nous n'avons aucun effort personnel à faire pour les arrêter. C'est la falaise qui les anéantit. Fermement établis sur le roc de la Vérité (Dieu), nous sommes tout à fait protégés des vagues de la conscience mortelle (les nombreuses informations pénibles qui semblent se succéder). Pour savoir ce à quoi je dois m'attacher avec force afin de rester ferme, j'aime à relire dans la Bible le premier chapitre de la Genèse qui affirme que Dieu a créé l'homme à Son image et à Sa ressemblance et qu'll lui a donné la domination sur toutes choses. Je pense aussi à ce passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Tout ce qui est bon ou honorable, Dieu le fit. Tout ce qui est sans valeur ou nuisible, Il ne le fit pas – d'où l'irréalité de ces choses. » (p. 525) Enrichie par cette certitude, ma pensée s'aligne sur le Principe divin qui est Amour et qui gouverne tout harmonieusement. Je suis alors en mesure de prier de façon efficace pour tous ceux dont il est question dans les nouvelles. Je sais que chacun peut trouver et ressentir la paix, et la confiance dans le bien, dont le monde a tant besoin.
Moutier, Suisse
Je vois les nouvelles négatives comme un appel précieux et impératif à la prière scientifique basée sur la totalité de l'Entendement divin et la perfection de Ses idées. Me référant à cette perfection divine, je cerne l'« erreur » qui apparaît dans le reportage (par exemple, une image télévisée d'un homme violent) et j'affirme ensuite « le fait contraire » [voir Science et Santé de Mary Baker Eddy, p. 233] ou vérité spécifique qui permet de voir la réalité spirituelle (par exemple, l'homme réel, à l'image et à la ressemblance de Dieu, qui n'est jamais violent). Prier ainsi m'apporte un sentiment de paix, puisque j'ai confiance que de telles prières, jointes à celles de beaucoup d'autres gens dans le monde, nous ouvrent les yeux à la présence de Dieu et contribuent ainsi à la guérison des situations difficiles. Cette confiance vient du fait que j'ai moi-même été guérie maintes fois par ce type de prière. L'unique Entendement crée et connaît seulement le bien, et je m'en réjouis chaque jour!
Montréal, Canada
Nous avons tous reçu de notre Père céleste le don le plus précieux qui, soit, la faculté d'utiliser notre sens spirituel pour percevoir la présence et la bonté du gouvernement divin. Cette perspective spirituelle contredit souvent le témoignage de discordance provenant du sens matériel de vie. Elle révèle le pouvoir de la Vérité et de l'Amour divins d'établir l'hormanie là même où la discorde semble régner, la paix là où le tumulte voudrait dominer. Le déluge d'informations des médias au sujet des défis à relever peut donner le sentiment qu'il s'agit là d'une réalité immuable. Cependant, dans le laboratoire de notre propre vie nous avons tous la possibilité de découvrir, comme de nombreuses personnes l'on fait, que la discordance cède à l'harmonie lorsque notre pensée devient davantage consciente de la toute présence de l'Amour divin. Nos efforts journaliers pour mieux comprendre la nature de cet Amour nous permettent non seulement de trouver l'harmonie dont nous avons besoin individuellement, mais contribuent également à la résolution de défis à plus grande échelle.
Paris, France
Quand on prend connaissance des actualités, qui relatent des événements dramatiques, que ce soit à la télévision, à la radio ou dans la presse, on peut souvent penser: « à quoi bon prier ? »
Mais en étudiant la Science Chrétienne, on en vient à comprendre que le mal (qu'il se présente sous forme de bagarres entre bandes rivales, d'actes de piraterie, de catastrophes naturelles ...) prétend avoir existé dans un contexte temporel matériel. Dans la réalité divine absolue, dans le « temps » de Dieu, qui est l'éternité, tout cela est mensonge. Dieu, le Bien, a toujours été Tout-en-tout et son prétendu opposé a toujours été néant. Mon « travail quotidien » – mon étude journalière de la leçon biblique [indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne] et la lecture des périodiques de la Science Chrétienne, par exemple – aide à fixer cette vérité dans ma conscience.
Ensuite, je peux prier simplement et efficacement quand le mal se présente à mes yeux et à mes oreilles. Ma prière peut prendre la forme de quelques phrases courtes, mais puissantes, comme par exemple: Il n'y a pas de magnétisme animal (terme que Mary Baker Eddy emploie pour désigner tout ce qui prétend s'opposer à la perfection divine), ou bien « ll n'y a pas de vaine fureur de l'entendement mortel ... » (voir Science et Santé, p. 293) Par « entendement mortel », Mary Baker Eddy désigne une mentalité matérialiste erronée, qui prétend s'opposer à l'unique Entendement, ou intelligence, Dieu.
Nous pouvons être confiants que ces prières sont efficaces. « La puissance spirituelle d'une pensée scientifique et juste, explique Mary Baker Eddy, sans effort direct, sans argument oral ou même mental, a maintes fois guéri des maux invétérés. » (Rudiments de la Science divine, p. 9)
J'ai constaté cela dans ma propre expérience. Un jour, il y a quelques années, je rentrais à la maison au moment où la patinoire locale fermait ses portes. Une violente bagarre entre deux bandes de jeunes bloquait la circulation. Ils se battaient avec des barres de fer et des chaînes de vélos. Pendant un moment, j'ai été paniquée. Puis j'ai eu cette pensée: « Nie le magnétisme animal ! » J'ai fermé les yeux et je me suis dit: « ll n'y a pas de magnétisme animal. » En faisant cela, je niais que le mal, la haine, etc., puisse faire partie de l'identité véritable de ces garçons. Je reconnaissais qu'ils étaient inclus dans la création bonne, spirituelle et paisible de Dieu. Quand j'ai ouvert les yeux, une ou deux secondes plus tard, la scène avait complètement changé. Tout le monde partait calmement, sans le moindre geste de colère.
Oui, nous pouvons avoir l'espoir que nos prières qui reconnaissent l'omnipotence de Dieu sont puissantes!
Montesson, France
Quand j'entends des nouvelles alarmantes, mon affection va vers les personnes en détresse dont il est question, et souvent ce passage de la Bible me vient à l'esprit: « Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. » (Luc 12:32)
Cette promesse faite par Christ Jésus nous assurant de la protection constante donnée à l'humanité dans sa recherche du bien – qui est un don de Dieu – m'a toujours soutenue dans les moments difficiles (guerre, chagrin, maladie, etc.) Elle est une prophétie pour tous les temps: nous pouvons compter sur la victoire du bien, de la santé, de l'harmonie.
Nous pouvons aussi participer, de façon active, à la résolution des problèmes dans le monde: en vivant fidèlement les qualités qui constituent notre héritage divin. Chaque victoire individuelle remportée, grâce à cette prière active, sur nos moins bonnes ou mauvaises façons de penser et d'agir aide à entamer la perception humaine largement répandue que le bien, Dieu, n'est pas tout-puissant; elle met en lumière la nature spirituelle parfaite, immortelle, universelle, de l'homme à l'image de Dieu et rend évident le royaume de Dieu déjà au milieu de nous, ainsi que le décrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p. 573-574): « Prenez courage, ô vous qui souffrez, car cette réalité de l'être apparaîtra assurément un jour et de quelque manière. Il n'y aura plus de douleur, et toutes larmes seront essuyées. Lorsque vous lirez cela, souvenez-vous des paroles de Jésus: "Le royaume de Dieu est au-dedans de vous." »
Neuilly-sur-Seine, France
