Une des premières choses que je fais le matin en me levant (après m'être conformée à cette injonction du Psalmiste s'adressant à Dieu: « Dès le réveil, je me rassasierai de ton image. » [Psaume 17:15]) est d'écouter les informations à la radio. Certains jours, le manque et la crainte semblent caractériser ces nouvelles. Alors, pour ne pas me laisser tétaniser et ne pas servir de boîte de résonance à ces annonces, je ferme la radio et j'affirme, rapidement, et quelquefois à haute voix: « Non, non et non, ceci n'appartient pas à la seule activité, qui est divine. » (Il m'arrive d'employer la même véhémence que le « non » énergique que j'oppose parfois à des sollicitations téléphoniques aux heures des repas !)
En fermant la radio, je ne fais pas la politique de l'autruche, je m'octroie simplement un moment de calme pour apaiser d'abord mes propres craintes ou mon énervement. L'Amour de Dieu pour Sa création est souvent ce qui me réconforte, et je suis alors consciente que cet Amour est partout à l'œuvre. Cela me permet déjà de considérer les informations avec moins d'a priori et de sens personnel. (Mon énervement, par exemple, à l'écoute des décisions prises par tel ou tel pays, est calmé.) Tout ceci se passe le temps de mon petit déjeuner, et lorsque je commence l'étude journalière de la Leçon biblique [indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne], je m'attends à trouver des réponses spirituelles à ces difficultés qui frappent à la porte de ma pensée et qui concernent mon prochain, peut-être mon voisin de palier ou bien des populations à des milliers de kilomètres de chez moi. Je sais que la prière n'est pas vaine, elle est efficace, car j'en ai eu bien des preuves dans ma vie.
Joinville-le-Pont, France
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