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LA FIN DES BOUDERIES

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2009


J'adore être grand-mère ! Un jour, quand ma fille m'a dit: « Maman, tu peux t'occuper des garçons demain soir ? », j'étais heureuse de ne pas avoir d'autres rendez-vous pour être libre de passer la soirée avec mes petits-fils de sept et huit ans.

Le lendemain après-midi, alors que nous étions prêts à partir, leur père a dit: « Pas de Three Stoodges ! ce n'est pas la peine de le demander à Mamie ! » (Il faisait référence à une série télévisée américaine qui montre trois hommes qui font toutes sortes de pitreries.) Aux récriminations et aux pourquoi déçus des garçons, leur père a répondu: « Parce que vous faites les clowns et des bêtises après, voilà pourquoi.» J'ai apprécié la prévoyance de mon gendre.

L'un des garçons a accepté la décision. Mais l'autre s'est renfrogné, les bras croisés en bougonnant: « Nous regardons toujours les Three Stoodges le samedi soir ! » Et dans la voiture, il était totalement négatif, alors que d'habitude ses propos sont toujours vifs et pleins d'imagination.

Il se trouve heureusement que j'avais beaucoup réfléchi cette semaine-là à ce que signifie voir uniquement la création de Dieu, Son expression, en chacun. J'en étais venue à la conclusion que là même où je voyais toute personne (y compris mon petit-fils), je pouvais, avec l'aide de Dieu, trouver les qualités spirituelles authentiques qui forment sa vraie substance, au lieu d'être entraînée à accepter une vue purement humaine ou matérielle. Je pouvais refuser d'accepter la colère, l'indifférence ou le ressentiment parce qu'ils ne faisaient pas partie de ce que Dieu avait créé.

Ceci m'avait permis d'apprécier plus rapidement le bien dans des cas inattendus et de rejeter des mots ou des actions peu aimables car ne faisant pas partie de l'harmonie de la vraie et bonne création de Dieu.

Mon inspiration m'était venue de Science et Santé où Mary Baker Eddy a écrit: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparait aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » (p. 476-477) Cette perspective spirituelle, ancrée dans une loi de Dieu, m'offrait la possibilité de concevoir les autres comme n'étant pas limités par le temps ou l'espace, la langue ou la culture. Je savais que les lois de Dieu embrassent tout l'univers, tout en étant assez spécifiques pour sortir mon petit-fils de sa morosité.

Mais, en même temps, je savais, pour l'avoir déjà vécu, que son attitude pouvait gâcher les moments que nous allions passer ensemble. Alors, donnant toute sa mesure à l'engagement que je venais de prendre de ne voir que la vérité spirituelle dans toute situation, je me suis appliquée à voir la ressemblance de Dieu à l'endroit même où la bouderie semblait occuper le terrain. Je me suis rappelé combien Jésus aimait les enfants. Et j'ai ressenti que cet amour du Christ intemporel était présent à ce moment même pour faire ressortir la bonté naturelle en chacun des enfants de Dieu. Comment une déception amère pouvait-elle s'installer à l'endroit où résidait l'amour infini du Créateur? C'était impossible.

J'ai usé de mon droit de prier, sans tenir compte d'aucune expérience passée, et je n'ai pas demandé à Dieu une faveur spéciale, mais j'ai reconnu que Son amour et Sa sollicitude étaient présents et actifs. J'ai vu que je pouvais rejeter le scénario selon lequel le reste de la soirée allait être gâché par une réaction quasi-hypnotique à la déception de quelqu'un. Alors, j'ai prié pour voir l'harmonie. Ma prière simple était à peu près ceci: « Cher Père, merci d'être le seul Entendement ici. C'est Toi qui es responsable. C'est Toi qui gouvernes. Et c'est Ta bonté toujours présente qui donne le ton. »

Je ne savais pas comment Dieu allait chasser ce nuage de tristesse, mais j'étais convaincue que Son amour prendrait le dessus.

Finalement, mon autre petit-fils, celui qui n'était pas mécontent, en a eu assez de l'attitude négative de son frère et lui a dit carrément:

« Tout ce que tu veux, c'est
qu'on se sente mal. »
« Pas du tout », a répondu
son frère.
« Si ! »
« NON ! »
« SI ! »

J'ai senti Dieu me tendre une perche: « Est-ce que je peux dire quelque chose ? Je crois que ce que ton frère essaie de dire, c'est que quand quelqu'un choisit d'être grincheux, c'est dur pour les autres de rester heureux. »

Grand silence sur la banquette arrière. Très long silence. Et puis, du coin: «Alors, pourquoi est-ce que tu ne me l'as pas dit ? »

À partir de ce moment-là, il a vraiment fait un effort pour changer d'attitude et pour être agréable. Quand nous sommes arrivés chez moi, il avait retrouvé sa personnalité normale et joyeuse. Les garçons ont fait des constructions en Lego et se sont bien amusés pendant toute la soirée, en trouvant des solutions rapides à des conflits mineurs.

Quelle joie de ressentir la présence immédiate de l'amour de Dieu. Cela ajoute une grâce à la joie d'être grand-mère !

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