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UNE TENDANCE À LA BOULIMIE GUÉRIE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2009


Il y a plusieurs années, j'ai eu l'impression d'être bombardée par les publicités et les émissions télévisées sur le problème de l'obésité, particulièrement répandu aux États-Unis. D'après les médias, ce problème était dû au désir complaisant de rechercher « la belle vie », ou de parvenir à la satisfaction matérielle. Je me suis rendu compte que, comme beaucoup de gens, j'avais pris l'habitude de me servir de la nourriture comme d'un « isolant ». Elle me permettait d'affronter les chocs émotionnels, les réactions à l'injustice, la méchanceté et les déceptions, qui avaient eu pour conséquence l'absence d'objectifs clairs dans ma vie et un manque d'estime de moi-même. La nécessité continuelle d'acheter des vêtements toujours plus larges, tout en m'efforçant de rester à la mode, m'avait aussi conduite au découragement et à la perte de ma joie de vivre.

Je me suis confiée à une amie, dont le calme soutien spirituel m'a incitée à rechercher la guérison. Nous avions toutes les deux coutume d'affronter les problèmes à l'aide de la prière, et notre conversation m'a redonné courage.

Un jour, je lisais Science et Santé et une phrase a attiré mon attention: « Les Scientistes Chrétiens doivent vivre sous la pression constante du commandement apostolique qui ordonne de sortir du monde matériel et de s'en séparer. » (p. 451) Et ailleurs dans le livre, il est dit que celui qui avance spirituellement « se détourne constamment du sens matériel et porte ses regards vers les choses impérissables de l'Esprit » (p. 21). J'avais déjà découvert que se servir de la nourriture pour faire face à des émotions déstabilisantes ne menait à rien, mais à présent je voyais que ce procédé menaçait même mes progrès spirituels.

J'ai alors pris la ferme décision de chérir les « choses de l'Esprit », de Dieu, et de ne pas participer à l'épidémie d'obésité en mangeant plus que de raison pour surmonter les déceptions de l'existence. Au lieu de me complaire dans ces désillusions, je me suis mise à réfléchir profondément à Dieu et au lien qui m'unit à Lui. J'ai prié afin de mieux comprendre ce que veut dire être une femme et la façon dont l'Esprit divin me définit, plutôt que de me voir avec un corps laid et en surpoids, avec toutes les limites qu'impose un tel concept. Pendant plusieurs mois, je me suis souvent rappelé qu'étant le reflet de l'Esprit, j'étais aussi l'expression de la beauté éternelle, d'une forme parfaite et de la stabilité. J'ai affirmé qu'il m'était possible de voir cette stabilité imprégner tous les aspects de ma vie, non seulement mes pensées, mais aussi mes habitudes alimentaires.

Les publications de la Science Chrétienne et les Leçons bibliques hebdomadaires m'ont aidée, en particulier le verset biblique suivant: « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » (II Corinthiens 7:1) Pour moi, la « sanctification dans la crainte de Dieu » voulait dire refuser sans cesse aux sens physiques la complaisance, émotionnelle autant que physique. Concrètement, chaque fois que me venait une pensée déstabilisante, je la contestais et j'affirmais que je reflétais les pensées paisibles et satisfaisantes provenant de ma seule origine, l'Entendement divin. J'apprenais que ces pensées spirituelles réduisent toujours les manifestations émotionnelles extrêmes dans la pensée mortelle.

Je priais aussi constamment pour ne pas être influencée par la croyance populaire selon laquelle la nourriture pouvait m'affecter. Cette discipline mentale était tout particulièrement nécessaire chaque fois que je voyais une personne obèse, que je me rendais au supermarché avec sa surabondance d'aliments, qu'on me servait de trop grandes portions quand je dînais au restaurant ou que je remarquais combien les repas des fast-foods étaient déséquilibrés, même s'ils étaient bons et paraissaient substantiels. Je me rappelais alors que Dieu est à l'origine de tout ce qui est bon et satisfaisant, et que le bien est spirituel. J'ai commencé à me poser des questions: À quoi ressemble une portion normale ? Dois-je prendre un repas ou faire un festin ? Qu'est-ce qu'il vaut mieux manger ? Mon raisonnement par la prière m'a finalement conduite à choisir des produits naturels au lieu de plats préparés. Je me suis rendu compte que la plupart des aliments que j'avais consommés jusque-là devaient être réservés à des occasions ponctuelles et non faire office de repas.

Sur une période de dix-huit mois, j'ai constaté un changement très net dans mon aspect physique. Je pouvais mettre des vêtements de taille beaucoup plus petite. Mon corps prenait une apparence normale et équilibrée. J'ai repris courage et joie quand, pour la première fois depuis de nombreuses années, j'ai trouvé une jupe qui m'allait bien, et surtout, que j'ai eu le courage de la porter ! Mon mode de vie moins matérialiste a également éveillé en moi de l'intérêt pour la cuisine. Avec une liste d'aliments non exhaustive, qui incluait des légumes, je me suis mise à aimer préparer et manger des repas plus rapides et plus légers, et je continue à le faire. Et même si je ne peux pas dire que toutes les déceptions et les chocs ont disparu de ma vie, je n'ai plus recours à la nourriture pour les aplanir.

Une phrase de Science et Santé explique ainsi ma transformation: « ... le levain de l'Esprit transforme entièrement la pensée mortelle... » (p. 118) L'Interpreter's Bible Dictionary définit le mot « levain » comme « un élément... qui tempère, modère... change l'ensemble par une opération interne progressive ». C'est là une excellente description de ce que j'ai vécu.


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