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Pas de regrets

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2009


Juste avant notre neuvième anniversaire d'un mariage heureux, mon mari et moi avons eu la joie d'accueillir notre fille Glenna.

Pendant tout le temps où je l'attendais, nous avons tenu un journal spécial où nous notions des citations tirées de la Bible et de Science et Santé ainsi que des extraits de revues de la Science Chrétienne qui nous inspiraient. Dans deux autres sections, mon mari et moi écrivions des lettres destinées à l'enfant. Ces écrits gardaient ainsi une trace de notre préparation à notre futur rôle et racontaient notre joie et notre bonheur à l'idée de partager notre vie avec le bébé.

Après m'être tant réjouie à l'avance, je ne m'attendais pas du tout à trouver aussi éprouvantes les premières semaines suivant la naissance. Juste après cette naissance, mon mari travaillait en effet douze heures par jour, à une heure de voiture de la maison, et je me retrouvais toute seule avec le bébé pendant de longues heures. Les journées étaient difficiles, surtout quand, parfois, l'enfant passait beaucoup de temps à pleurer.

Je me souviens d'une fois en particulier, où je me suis sentie complètement dépassée. Le temps était chaud et humide comme il peut l'être à Chicago fin juillet, et Glenna pleurait: elle avait mangé, sa couche était sèche et, même si elle semblait fatiguée, elle n'arrivait pas à s'apaiser pour trouver le sommeil. J'avais essayé toutes les stratégies classiques pour la calmer, chanter, la bercer, la border, tout ce que vous pouvez imaginer, mais elle continuait à pleurer.

Je n'en pouvais plus et j'ai commencé à paniquer. Après l'avoir installée dans son couffin, je me suis mise à arpenter la chambre. Cédant au « mélodrame » que j'avais l'impression de vivre, je me suis assise sur le bord du lit en face du berceau en me demandant: « Mon Dieu, mais pourquoi avoir voulu ce bébé ! ». Cette question m'a fait un choc: en effet nous avions pris notre temps avant de décider de fonder une famille, et notre petite Glenna était une enfant très désirée, la réponse à une prière. Pourtant, j'étais en proie au désespoir, et la maternité me décevait.

J'avais l'habitude de prier pour trouver des solutions et la guérison et, juste après cette prière pleine de désespoir, j'ai remarqué à portée de main un exemplaire du Christian Science Sentinel. Je me souviens avoir dit à Glenna, tout haut: « Bon, et bien je vais lire ça maintenant. » ll m'a semblé nettement que Dieu m'orientait vers une réponse par ce canal. C'est ainsi que malgré le chaos mental, j'avais confiance que je trouverais l'inspiration, et la guérison de la détresse du bébé.

J'ai ouvert la revue à la page d'un article destiné aux enfants et, à travers mes larmes, j'ai lu à haute voix l'histoire d'une petite fille qui était allée en colonie en vacances. Elle avait emporté ses nouvelles bottes de cow-boy qui lui plaisaient tant. Or celles-ci lui avait fait si mal aux pieds et elle était si déçue qu'elle aurait même voulu ne jamais être venue et elle regrettait d'avoir porté ses bottes.

J'ai vu immédiatement le parallèle: il est évident qu'on ne peut pas comparer la joie d'avoir un nouveau-né et celle de porter de nouvelles bottes, mais le sentiment d'être déçue dans ses attentes était apparemment le même. Je ne me rappelle pas les détails de l'article, seulement que les moniteurs ont consolé la petite fille, qui a été guérie de ses regrets, heureuse en fin de compte d'être en colonie, et reconnaissante d'avoir ses bottes préférées.

J'avais gagné en humilité et j'étais réconfortée. C'était un soulagement de prendre conscience que des pleurs bruyants un jour de canicule ne pouvaient me faire regretter d'avoir eu cette précieuse petite fille. Ensuite j'ai réfléchi au verset suivant d'un cantique: « La joie éclairera mes jours car je chemine avec l'Amour. » [Littéralement: « La joie que nul ne peut m'enlever est mienne; je marche avec l'Amour aujourd'hui. » (Minnie Ayers, Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 139)] Pendant la lecture de l'histoire, Glenna s'était calmée, belle preuve que rien non plus ne pouvait lui enlever sa joie. J'ai perçu l'idée que l'amour de Dieu envers nous deux nous permettrait de nous aimer mutuellement sans que cela constitue un poids pour l'une ou l'autre.

J'ai également vu qu'il était absurde qu'une bénédiction puisse se transformer en regret lorsque règne la loi de l'Amour divin. « Voici la doctrine de la Science Chrétienne, écrit Mary Baker Eddy: l'Amour divin ne peut être privé de sa manifestation, de son objet; la joie ne peut être changée en tristesse, car la tristesse n'est pas maîtresse de la joie; le bien ne peut jamais produire le mal; la matière ne peut jamais produire l'entendement, ni la vie aboutir à la mort. » (Science et Santé, p. 304)

Cet incident a marqué un tournant dans ma vie de jeune mère. L'inspiration que j'en ai retirée m'a donné confiance, apportant une paix solide à notre foyer. Des solutions d'ordre pratique se sont présentées, comme la visite de ma sœur aînée, mère de deux enfants, qui partagea avec moi quelques « trucs » permettant de rendre la maternité plus facile et joyeuse.

Les directives de Dieu étaient là en permanence pour m'apporter ce dont j'avais besoin, et elles le sont toujours aujourd'hui, avec notre fille adolescente.

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