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Tous libérés par la loi supérieure de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2009


Des injustices se produisent un peu partout: des gens accusés pour des actes qu'ils n'ont pas commis, certains arrêtés injustement et emprisonnés, et leur réputation salie. Nombre d'entre eux ont ainsi subi, ou subissent en ce moment, des injustices. Par ailleurs, de vastes communautés, ou des populations entières, sont traitées de façon injuste, comme au Darfour par exemple où plus de trois ans de combats ont détruit des centaines de villages et déplacé plus de deux millions de personnes. En dépit de la prise de conscience générale de la violation des droits de l'homme dans cette partie du monde, les tentatives pour résoudre la situation ont été peu concluantes ou mal adaptées.

Le problème de l'injustice n'a rien de neuf. Tout au long de l'Histoire on trouve la trace de la souffrance de personnes innocentes; la Bible montre qu'il y a des milliers d'années, des gens qui n'avaient rien fait de mal ont été accusés à tort: Daniel a été jeté dans la fosse aux lions parce qu'il adorait un Dieu de bonté; les trois Hébreux, Schadrac, Méschac et Abed Nego l'ont été dans la fournaise pour la même raison, et Joseph, qui menait une vie pure et droite, a été jeté en prison pour un crime qu'il n'avait pas commis. Enfin, exemple sans doute de la plus grande des injustices, Jésus qui avait guéri et béni des multitudes a été crucifié publiquement de façon ignominieuse. L'expérience vécue par ces personnes n'avait rien d'agréable, mais chacune d'elles a débouché sur la liberté et la victoire, par la puissance et la grâce de Dieu.

Dans ce genre de circonstance, on est toujours tenté de demander: Pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? La question la plus pertinente devrait être au contraire la suivante: Qu'est-ce que j'ai fait de bien ? Il existe une loi supérieure de justice qui peut ôter le poids de l'injustice: la loi supérieure de Dieu. Comme le dit la Bible, « Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas justice ? » (Genèse 18:25) Notre Père-Mère à tous préserve Ses enfants pendant de telles expériences. Les périodes d'épreuve nous mènent souvent vers des preuves convaincantes de la protection de Dieu, et apportent des bienfaits non seulement à ceux qui sont concernés mais aussi à la collectivité dans son ensemble.

Les injustices naissent de mauvaises attitudes mentales et de faux a priori: envie, jalousie, sens aigu de la personnalité, ambition, mensonges, haine de la vérité, jugements à mauvais escient, incompréhensions et manque d'information. Mais contrairement aux pensées qui viennent de Dieu, ce sont des prétentions abusives de l'entendement humain qu'il faut détruire afin que chacun puisse être libéré.

Il est évident que les personnages bibliques cités ci-dessus ne permettaient en aucun cas au ressentiment ou à la propre justification de faire partie de leur cadre de pensée. Selon toute apparence, la gratitude et l'amour remplissaient la conscience de ces personnes et si ce n'avait pas été le cas, ils n'auraient peutêtre pas surmonté victorieusement leurs épreuves.

Le sens de culpabilité apparaît pour la première fois dans le second chapitre de la Genèse dans lequel l'homme et la femme sont créés matériellement. Dans ces versets, le concept du pouvoir et de l'influence personnels est omniprésent, et un doigt accusateur se dresse partout. Un remède éprouvé consiste à reconnaître que cette histoire d'Adam et Ève est fausse et à concentrer au contraire l'attention sur le premier chapitre de la Genèse, où l'homme et la femme sont créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, et donc sans faute, droits, innocents et sans culpabilité. Aucune fausse accusation n'est présente dans ce premier récit; on n'y trouve aucune victime, aucun misérable pécheur, ni faux accusateurs. En fait, aucune envie, aucune injustice, aucun mal n'ont voix au chapitre.

Aujourd'hui, de nombreuses personnes traitées de façon injuste se sentent victimes. À ce propos, voici une définition du terme victime, parmi celles que l'on peut trouver dans un dictionnaire: « Animal ou être humain offert en sacrifice à une divinité ». Le Trésor Informatisé de la Langue française, www.atilf.fr Si quelqu'un a inconsciemment accepté que le genre humain soit victime de circonstances extérieures sur lesquelles il n'a aucun contrôle, cette perception peut être renversée par la prise de conscience de la réalité spirituelle selon laquelle Dieu nous a faits à Sa ressemblance. Nous reflétons le Principe divin. Dieu n'a en fait créé aucune victime, seulement des vainqueurs.

Les attitudes ténébreuses et souvent déguisées qui sont à la base de l'injustice n'ont aucun pouvoir lorsque rayonne la présence de la Vérité. Aucune trace d'obscurité ne peut porter atteinte à la lumière, et les fils et filles de Dieu vivent dans la présence de Sa lumière et de Sa splendeur. Chacun de nous habite « sous l'abri du Très-Haut » où aucune accusation ne peut nous trouver ou nous toucher. (Psaume 91:1) Il s'agit là d'une demeure mentale remplie par l'Amour divin où il n'y a absolument pas de place pour héberger de fausses accusations ou de mauvais jugements. En revendiquant notre unité avec Dieu, nous pouvons traverser toute « fosse aux lions », « fournaise » ou toute autre situation d'emprisonnement ou de souffrance, et en émerger enrichis, inspirés, purifiés. Comme l'a écrit Mary Baker Eddy: « L'Amour peut faire de la circonstance même que, dans votre souffrance, vous appelez un châtiment et une affliction, un ange que vous avez reçu pour hôte sans le savoir. » (Science et Science, p. 574)

Il est un fait que l'endroit le plus tranquille est dans l'œil du cyclone. De même, au beau milieu des difficultés, nous pouvons revendiquer la sécurité, l'immunité contre tout mal, et accepter l'héritage divin qui nous revient, puisque nous sommes les enfants chéris de Dieu. C'est là où apparaît le Christ, la tendre présence divine.

Je me rappelle avoir lu il y a quelques années un reportage sur un concours où des artistes étaient invités à illustrer le concept de paix. Il y avait beaucoup d'œuvres, et l'on s'attendait à ce qu'une certaine peinture l'emporte: celle-ci représentait une scène belle et tranquille avec une idyllique chaumière, des volutes de fumée s'échappant de la cheminée, le long d'un ruisseau où s'abreuvaient des vaches, et un bois touffu. Toutefois, le jury attribua le premier prix à un tableau qui évoquait une cascade furieuse et tumultueuse s'écrasant sur les rochers, avec des gerbes d'écume qui éclaboussaient tout l'ensemble.

Il a été difficile tout d'abord de comprendre le choix du jury, mais si vous y regardiez de plus près, vous pouviez voir derrière la cascade, un modeste rocher sur lequel était perché un petit oiseau, qui chantait ! Les membres du jury ont déclaré que, pour eux, la peinture idyllique dépeignait la stagnation tandis que la peinture de la cascade évoquait la paix véritable. Ils ont défini la paix comme la capacité de se tenir sur un rocher et d'y chanter en dépit de tout ce qui se passe tout autour.

Quel exemple ! J'en ai tiré que, quelle que soit l'injustice et ses manifestations, chacun d'entre nous a cette capacité en toutes circonstances, de se tenir sur son rocher et de chanter un hymne de gratitude pour le pouvoir de Dieu et pour Sa présence, en reconnaissant joyeusement sa totale sécurité au sein même du torrent en furie.

Pour trouver mon rocher et pour pouvoir chanter au milieu des difficultés, j'ai trouvé utile de suivre quelques règles simples:

• Obéir au Premier Commandement et ne reconnaître aucun autre pouvoir ou présence que Dieu;

• Me concentrer sur la Vérité et l'Amour, de façon à ce que ne s'introduise aucune pensée de peur, de ressentiment, de rétorsion, ou de loi du talion ;

• Savoir que « le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne », dans toutes les circonstances, et partout (Apocalypse 19:6);

• Avoir une confiance joyeuse dans le fait que le pouvoir divin va changer le cours des évènements.

L'injustice ne peut pas survivre longtemps face au pouvoir incisif de la Vérité, qui pénètre partout et purifie tout. Elle cède inévitablement à la compréhension de la justice divine. Qu'il est rassurant de prendre conscience que cette bénédiction de la Bible repose avec douceur sur chacun de nous sans exception: « ... bien-aimé de l'Éternel, il habitera en sécurité auprès de lui; l'Éternel le couvrira toujours, et résidera entre ses épaules. » (Deutéronome 33:12)

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