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UNE GROSSESSE INATTENDUE, ET LE SOUTIEN DE L’ESPRIT

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2008


Lorsque j’ai découvert que mon mari et moi attendions notre troisième enfant, je me suis mise à pleurer, mais ce n’étaient pas des larmes de joie.

Je pensais avoir bien planifié mon avenir, et me sentais prête à laisser derrière moi les années exigeantes des biberons et des premiers pas. J’aimais tendrement mes enfants, et j’avais eu beaucoup de joie à prendre soin d’eux pendant leurs premières années, mais l’idée de devoir mettre mes projets en attente pour cinq nouvelles années et de repartir de zéro semblait difficilement supportable.

Peu après cette découverte, nous sommes allés en Afrique du Sud pour rendre visite à des membres de la famille. Je continuais de me sentir déçue et abattue, mais j’essayais de repousser ces sentiments, car je désirais profiter pleinement de notre voyage et ne voulais pas ternir la joie que les miens éprouvaient à l’idée d’accueillir un nouveau bébé.

J’ai alors commencé à ressentir les symptômes d’une fausse couche, ce qui n’a fait qu’ajouter à ma confusion. Me sentant incapable de prier pour moi-même, j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour lui demander de m’aider à prier. Mais je n’ai pas eu le courage de lui expliquer que je ne désirais pas vraiment avoir un autre enfant.

Les symptômes ont disparu, et tout semblait aller bien. Toutefois, à notre retour aux États-Unis, quelques semaines plus tard, les symptômes ont réapparu, bien que plus faiblement. Mon mari et moi avons décidé d’en parler à la sage-femme qui nous avait assistés lors de la naissance de notre second enfant.

Lorsque je lui ai expliqué ce qui s’était passé, elle m’a dit qu’il était fort probable que j’aie eu une fausse couche, et m’a demandé de faire un test pour nous en assurer. Le test a été effectué, et n’a pas donné de résultat concluant. J’ai subi un deuxième test, puis un troisième. À chaque fois, les analyses indiquaient qu’une fausse couche avait probablement eu lieu, mais la réponse n’était jamais catégorique.

Il y avait tant d’avis contradictoires que je me sentais très frustrée, et que ma confusion augmentait. Finalement, ne sachant plus quoi faire, je me suis tournée de tout mon cœur vers Dieu. J’en étais arrivée au point où je désirais juste savoir ce que Lui désirait. Je ne me souciais plus de ce que je voulais, j’aspirais à me sentir proche de Dieu, à sentir Son amour et Sa sollicitude, à comprendre Sa vérité.

Au début, ma prière a simplement consisté à demander à Dieu de me montrer ce que j’avais besoin de savoir. Puis j’ai paisiblement attendu Sa réponse.

Elle est venue sans tarder, et avec clarté. C’était ce que Mary Baker Eddy décrit dans Science et Santé comme une pensée « ange », quand elle écrit: « Mes anges sont des pensées exaltées... [...] ils montrent les cimes d’une confiance nouvelle et glorifiée, et des idéaux plus élevés de la vie et de ses joies. » (p. 299:8-13) La pensée angélique qui vint à ma conscience pour me guider et me diriger fut alors celle-ci: « Une idée spirituelle ne peut être détruite, une idée spirituelle ne peut mourir. »

J’ai pris conscience que je devais reconnaître et accepter le fait que l’homme – et c’est là le terme générique englobant tout homme, toute femme et tout enfant – n’est pas un être physique, mais une idée spirituelle créée par Dieu, l’Esprit infini. L’Esprit ne peut créer que ce qui est à Son image, ainsi que la Bible le déclare dans le livre de la Genèse. (1:27)

J’avais appris cela dans mon étude et ma pratique quotidienne de la Science Chrétienne, et j’avais eu jusque-là tant de guérisons en m’appuyant entièrement sur cette affirmation que j’étais tout à fait convaincue de sa véracité.

Ma prière est alors devenue une affirmation pleine de gratitude de cette vérité. J’ai commencé à comprendre que ce qui était réellement en train de se produire n’était pas la naissance d’un autre enfant « matériel », mais que Dieu était en train de me révéler Son image, l’homme glorieux, spirituel, libre, plein de grâce et de beauté.

J’ai perçu que cet enfant ne pourrait jamais quitter l’omnipotence et l’omniprésence de Dieu. Assurément, Dieu, l’Esprit, serait toujours son vrai Père-Mère, et il serait toujours un avec Lui.

J’ai alors compris qu’il était tout à fait impossible que cette idée soit détruite. En effet, en tant qu’image de l’Esprit, elle ne pouvait jamais être touchée par la matière, ni par un pouvoir destructeur. Je sentais de manière tangible la présence et le pouvoir de la Vie, non de la vie matérielle, mais de Dieu même en tant que Mère, la vraie Vie de l’homme et de l’univers, immortelle et éternelle.

J’étais pleine de joie, tout à fait libérée, soulagée d’un énorme poids. J’éprouvais un amour immense pour cette idée de Dieu, et une profonde gratitude envers Dieu, qui m’avait révélé cette vérité et m’avait rappelé avec tant d’amour qu’Il est le seul créateur de l’homme, et que l’homme est toujours en sécurité, entouré de Sa sollicitude.

Je savais avec certitude que nous allions accueillir tendrement un nouvel enfant, et je n’avais plus besoin de nouveaux tests pour le confirmer. Je me sentais enveloppée de lumière et pleine d’émerveillement devant le grand pouvoir de Dieu.

Cet extraordinaire sentiment de gratitude et d’humilité m’a accompagnée pendant des mois. La grossesse s’est déroulée très harmonieusement. La naissance du bébé a été rapide et sans douleur, sans l’aide d’aucun médicament.

Aujourd’hui, élève heureux et épanoui de première année d’école élémentaire, notre troisième enfant est pour nous un tel bienfait, une telle joie que je ne peux imaginer notre vie sans lui. Je m’efforce constamment de les percevoir, lui et ses frère et sœur, dans leur identité véritable, tels que Dieu les voit.

Cela demande assurément un effort concerté de tous les instants, et requiert de rejeter la croyance que nous sommes des êtres matériels qui engendrent d’autres êtres matériels, et de céder à ce que Dieu nous révèle chaque jour au sujet de Sa création. Il est réconfortant de savoir que lorsque nous nous efforçons d’abandonner nos propres idées erronées, Dieu est toujours présent, nous soutenant avec amour et nous menant doucement à la reconnaissance de l’être spirituel, réel.

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