Que le manège de Disneyland intitulé «La rivière enchantée » [It's a small world] soit ou non en cours de reconstruction pour s'adapter à la taille plus étoffée des visiteurs d'aujourd'hui - rumeur que nient les représentants de Disney – les statistiques révèlent que l'obésité prédomine dans la société en général, tant chez les enfants que chez les adultes.
Mais les statistiques ne disent pas tout. Si l'on tient également compte du marché saturé de remédes pour « maigrir rapidement », de la publicité pour les aliments sans sucre ou sans graisses hydrogénées, et de l'importance accordée aux célébrités considérées comme des modèles à imiter, de telles statistiques donnent l'image d'une population qui s'identifie essentiellement au corps physique et à son poids.
Beaucoup se plaignent, parfois jusqu'à l'obsession, de leur charge pondérale. La plupart n'en font, il est vrai, qu'une affaire de kilos en trop. Mais il existe une autre sorte de pesanteur qui vaut la peine d'être prise en compte quand on s'efforce de traiter ce problème. Je veux parler du stress au travail, des problèmes personnels, des ennuis de santé ou d'argent, que l'on traîne comme un boulet. Même s'il s'agit là d'un poids extérieur au corps, cela permet d'entrevoir la nature essentiellement mentale, et non physique, de ce qui nous « encombre », et d'y voir la conséquence d'un fardeau intérieur.
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