Il y a quelques années, je voyageais en Espagne avec ma fille lorsque je me suis tordu la cheville en trébuchant au bord d'un chemin. Je me suis mise à prier immédiatement. Mais, pendant le retour à l'hôtel, ma jambe a commencé à beaucoup enfler et, en arrivant, je ne pouvais plus marcher du tout.
Les gens autour de moi étaient inquiets et m'ont apporté des glaçons pour que je les applique sur ma jambe. Les membres de notre groupe sont repartis pour une excursion de nuit, après s'être montrés très préoccupés par mon état. L'un d'eux craignait que je ne puisse pas dormir à cause de la douleur. À leur départ, j'ai dit à ma fille que je guérirais de cette blessure par la Science Chrétienne.
Seule dans ma chambre d'hôtel, j'ai pu prier tranquillement au lit. Je me suis souvenue de la naissance de mon fils. Après la venue du bébé, le placenta ne s'était pas décollé et le médecin avait décidé d'opérer. L'équipe était sortie de la chambre pour préparer l'opération. Seule, j'avais répété sans arrêt: « Dieu, aide-moi ! Mon Dieu, je sais que Tu peux m'aider ! » Avant le retour du gynécologue, la délivrance avait eu lieu, et l'opération n'était plus nécessaire.
Me rappelant combien j'avais été aidée dans ce moment de besoin extrême, je répétai de nouveau sans cesse, tout en priant, « Dieu, aide-moi ! » Je savais que si je frappais à la porte avec détermination et avec une confiance absolue, Dieu ouvrirait le chemin. Je me suis souvenue d'une parabole de Jésus qui parle d'une personne qui persiste à frapper à la porte d'un ami pour lui demander du pain, jusqu'à ce que, finalement, la porte lui soit ouverte. Jésus a terminé son histoire par ces mots: « Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. » (Luc 11:9, 10)
Je me suis aussi souvenue qu'une de mes sœurs m'avait raconté comment elle avait été guérie d'une foulure à la cheville par la prière en Science Chrétienne. J'ai pensé que, si elle avait été guérie, je pouvais l'être également.
Ce soir-là, en rentrant, ma fille m'a apporté mon dîner au lit, mais je n'avais pas faim et je n'ai presque rien mangé. J'ai continué à prier pour savoir que Dieu répondrait à mon besoin et que je ne pouvais pas être une gêne pour le groupe. Puis, je me suis endormie et j'ai dormi d'une seule traite toute la nuit.
Le lendemain matin, l'enflure avait totalement disparu et j'ai pu mettre mes chaussures et marcher normalement. L'accompagnateur du voyage m'a dit que je devrais acheter une canne, ce que j'ai fait. Mais je n'en ai pas eu besoin et je l'oubliais tout le temps quand nous sortions du car. Je marchais parfaitement bien !
Plus tard, dans la limousine qui nous conduisait à l'aéroport, ma fille m'a dit: « Maman, je pense que tu as été guérie par la Science Chrétienne. » Sa remarque m'a donné l'occasion de lui en dire plus sur cette Science. Cette conversation a été à l'origine, quelques années plus tard, d'une guérison remarquable la concernant.
Elle souffrait depuis quelque temps d'une allergie de la peau et, un jour, je vis son visage couvert de rougeurs disgracieuses. Elle est actrice et devait monter sur scène sous peu. Même à mes yeux aimants, elle paraissait affreuse. Quand je lui ai demandé si elle voulait recevoir un traitement en Science Chrétienne, et si elle me permettait d'appeler une praticienne qui prierait pour elle, elle a été d'accord.
La praticienne dit qu'elle allait prier tout de suite. Le lendemain matin, le visage de ma fille était net. J'en étais abasourdie, mais j'étais également tentée de penser que c'était trop beau pour être vrai. La guérison était arrivée si vite ! Le jour suivant, son visage est resté net et après trois jours, elle m'a dit qu'elle n'avait employé ni médicaments ni cosmétiques, faisant confiance à la prière de la praticienne. Celle-ci m'avait demandé de soutenir le processus de guérison en réfléchissant à la réponse donnée par Mary Baker Eddy à la question « Qu'est-ce que l'homme ? », et j'avais passé tous mes moments libres à prier avec les idées de ce passage (Science et Santé, p. 475).
Quatre jours plus tard, ma fille et moi sommes allées rendre visite à la praticienne. Ma fille déclara qu'elle comprenait pourquoi la guérison pouvait sembler miraculeuse à des personnes qui ne connaissent pas la Science Chrétienne, mais que pour des scientistes chrétiens, elle est totalement naturelle. Plus tard, quand j'ai demandé à ma fille ce qu'elle avait resenti au moment de la guérison, elle m'a dit qu'elle avait eu « un sentiment de joie indescriptible ».
Il y a quelques années, mon mari a souffert de diabète. Soutenu par les prières d'un praticien, il a été guéri et maintenant il vient régulièrement à l'église avec moi.
Ma sœur Yasuko m'a parlé de la Science Chrétienne il y a de nombreuses années, quand je souffrais d'insuffisance rénale. Son patron lui avait présenté les enseignements de la Science Chrétienne. Cette maladie des reins a été guérie par les prières de deux praticiens qui ont prié pour moi à différentes périodes.
Mon autre sœur, Masako, a été témoin de cette guérison ainsi que d'autres effets positifs résultant de la confiance en la sollicitude de Dieu. Quand sa famille reconstruisait leur maison, elle vit que la prière en Science Chrétienne, qu'elle commençait à connaître, résolvait beaucoup de problèmes ponctuels.
Yasuko, Masako et moi sommes devenues membres de Première église du Christ, Scientiste à Tokyo, et également de L'Église Mère en 2005. Nous parlons beaucoup ensemble et nous échangeons les unes avec les autres les preuves que nous avons de la sollicitude de Dieu.
Je suis si heureuse d'avoir persévéré dans l'étude de la Science Chrétienne. Je sais que cela m'a été possible grâce à mes deux sœurs. C'est merveilleux pour nous trois d'avoir entrepris ensemble ce voyage qui va vers Dieu.
Tokyo, Japon
