Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Article de couverture

LA VRAIE BEAUTÉ N'EST PAS SUPERFICIELLE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2008


Les femmes n'ont jamais trouvé aussi difficile de se sentir « bien dans leur peau ». Or paradoxalement, nous disposons de davantage de. « choses » pour nous y aider: du maquillage technologiquement sophistiqué, d'abondants conseils en nutrition et en exercice physique, et même des solutions radicales comme la chirurgie esthétique. Pourtant, beaucoup de jeunes filles et de femmes ne se sentent ni attirantes ni dignes d'attention.

L'autre soir, à mon cours de gymnastique, l'une des plus jeunes participantes, une jolie fille aux formes harmonieuses, nous apprit qu'elle n'avait mangé que deux barres de céréales ce jour-là parce qu'elle voulait absolument perdre du poids. Elle désirait coûte que coûte ressembler aux mannequins et aux actrices que l'on voit dans les magazines. Pour moi, elle ressemblait déjà à un mannequin, mais cela ne lui suffisait pas. Et elle n'est pas la seule. Beaucoup de jeunes filles et de femmes, surtout dans les pays industrialisés, rêvent de changer leur apparence.

J'ai grandi avec une saine image de moi-même. Cependant, une vue positive de soi, bien que préférable à une image plutôt négative, ne suffit pas. Nous méritons mieux, et voici une petite recette: si vous vous regardez dans un miroir et que vous n'aimez pas ce que vous voyez, c'est que vous n'avez pas le bon miroir !

La Bible offre une solution satisfaisante aux problèmes d'image. Jésus nous a donné ce conseil conseil: « Soyez donc parfaits, comme votre Pére céleste est parfait. » (Matthieu 5:48) C'est une déclaration radicale, mais nous pouvons y souscrire. Elle est basée sur une idée présentée dans le premier chapitre de la Genèse: « Dieu vit tout ce qu'il avait fait; et voici, cela était très bon. » (Genèse 1:31) Nous considérer de cette façon commence à changer notre point de vue: au lieu d'être absorbés dans la contemplation d'un corps matériel, nous reconnaissons que notre être ne se borne pas à cela. Pendant une période difficile de ma vie, j'ai pris pas mal de poids. J'ai essayé plusieurs régimes, et finalement, l'un d'eux s'est révélé efficace. Je me sentais mieux, et beaucoup de mes amis et parents ont réagi positivement mais, en peu de temps, j'ai regagné les kilos perdus.

Je n'avais jamais aimé me sentir lourde auparavant, mais cette fois j'avais vraiment honte de moi-même. Je me sentais mal quand je rencontrais des gens qui m'avaient connue plus mince. Je me demandais s'ils étaient choqués par mon incapacité à contrôler mon poids, et cela me déprimait.

Un soir, en me couchant démoralisée, j'ai pensé subitement: « Est-ce que j'étais une meilleure personne quand j'étais plus mince ? Ma perte de poids avait-elle été vraiment un grand accomplissement ? Avait-elle rendu le monde meilleur?

Sur-le-champ, je fis mentalement la liste du bien que j'avais accompli ce jour-là. Aucune de mes actions ne concernait l'apport en calories ou les exercices physiques. J'ai alors tout de suite perçu beaucoup de choses qu'il me fallait apprécier en moi. Et cela a commencé à changer mon point de vue sur moi-même.

Tout d'abord, j'ai acquis un sens de l'humour et j'ai relativisé par rapport à ces kilos superflus. Une amie et moi avons bien ri quand elle m'a fait remarquer que ma discipline à table n'était pas ce dont les gens allaient se souvenir. C'était évident, mais, jusque-là, j'avais agi exactement comme si cela avait de l'importance à leurs yeux.

Même si relativiser est une bonne chose, il ne s'agit pas de s'aimer en dépit de ses défauts. Au contraire, si nous sommes conscients de notre identité d'enfants parfaits de Dieu, nous ne pouvons pas faire autrement que de nous sentir bien. Nous aimer comme Dieu nous aime conduit à des ajustements dans notre corps, si besoin est, et à une satisfaction qui repose sur des bases solides.

Il faut changer la façon dont nous nous voyons, mais cette démarche ne doit pas nécessairement nous accabler. Mary Baker Eddy a écrit: « Les mortels imparfaits saisissent lentement le but ultime de la perfection spirituelle; mais c'est accomplir beaucoup que de bien commencer et de continuer la lutte pour résoudre par la démonstration le grand problème de l'être. » (Science et Santé, p. 254)

Nous pouvons commencer effectivement à apprendre quelque chose de l'essence réelle de la beauté et savoir qu'aucune identité ne peut être minée par un sens superficiel. La beauté physique n'est pas une mauvaise chose, mais elle ne fait que donner des indices de la beauté réelle, qui est une qualité que nous partageons tous, hommes et femmes.

Une note en marge de la page 371 de Science et Santé déclare: « L'Entendement donne la pureté, la santé et la beauté. » L'Entendement est un autre nom pour Dieu. Si Dieu donne la beauté, ce n'est pas une qualité éphémère. Elle n'est pas fluctuante et elle ne peut être hors de portée. Elle fait partie en réalité de nos qualités données par Dieu, de notre être, et donc, elle est éternelle, reflet de l’Âme, de Dieu. Par conséquent, elle doit apparaître dans notre vie d’une manière significative pour nous.

Toute pensée bonne, pure et belle que nous ayons jamais eue est la preuve de notre lien indéfectible avec Dieu. Elle est preuve de notre beauté. Nous pouvons cultiver cette beauté et la percevoir davantage dans notre vie si nous revendiquons notre identité en tant qu’expression satisfaite, totalement estimable, de l’Âme.

Savoir qu’une mauvaise image de soi n’a pas d’emprise sur nous est libérateur: nous n’avons pas à nous aimer en dépit de critères physiques insatisfaisants, mais du fait de notre identité spirituelle de fils et filles bien-aimés de Dieu. Voilà qui est puissant et change la vie !

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juillet 2008

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.