Récemment, le célèbre flûtiste britannique, Sir James Galway, a participé au concert inaugural de la nouvelle saison du Boston Symphony Orchestra. Peu avant, on lui avait demandé, au cours d'un entretien radiophonique, comment il réagissait au souhait du public de l'entendre jouer toujours les mêmes morceaux du répertoire classique, semaine après semaine.
La réponse du musicien est rafraîchissante: il explique que c'est un peu comme dire la prière avec un enfant, chaque soir. Quand l'enfant commence à aimer cette pratique, il élargit le champ de ses prières. Il ne s'agit plus seulement que « Dieu bénisse maman et papa », car ses prières s'étendent au nouvel animal domestique de la famille, puis à un ami malade, et par la suite aux problèmes de la planète. De la même façon, Galway s'efforce sans cesse d'approfondir sa compréhension du morceau qu'il interprète. « Il y a toujours une nouvelle nuance à découvrir », affirme-t-il. C'est ainsi qu'il voit ou apprend quelque chose de nouveau chaque fois qu'il attaque un morceau de musique.
Il en est de même du développement spirituel, comme l'explique Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « ... l'Amour propage de nouveau les joies plus élevées de l'Esprit, qui n'ont pas de souillure terrestre. Chaque stade successif d'expérience révèle des vues nouvelles de bonté et d'amour divins.» (p.66) Il n'y a là ni temps espace pour regarder en arrière, pour la répétition de vieux schémas de pensée, pour la routine d'un confort passé.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !