J'ai eu de nombreuses guérisons grâce à la Science Chrétienne, que je connais depuis toute petite. Mais la guérison qui m'a le plus marquée a eu lieu quand j'étais en terminale au lycée. Un jour, sur le terrain de basket, j'ai reçu le ballon violemment sur les doigts, et trois d'entre eux se sont retournés. Quand je suis rentrée à la maison, je ne pouvais plus bouger les doigts. Mais sachant que « Dieu est un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Psaume 46:2), j'ai décidé de me tourner calmement vers Dieu pour prier. Cela pourrait paraître surprenant, mais pour moi c'était naturel. Il ne s'agissait pas d'avoir une foi aveugle en Dieu, mais de comprendre que Dieu S'occupait concrètement de moi parce que je suis Son enfant bien-aimée. J'ai aussi choisi d'appeler une praticienne de la Science Chrétienne afin qu'elle prie avec moi. J'ai été inspirée par le passage de Science et Santé qui dit que « les accidents sont inconnus à Dieu » (p. 424). Pour moi cela voulait dire que l'univers créé par Dieu est régi par des lois parfaites qui excluent toute anomalie. Comme je comprenais de mieux en mieux que ces lois de l'Amour s'appliquaient à moi, toute crainte de ce que je pouvais ressentir ou voir sur le plan physique me quittait peu à peu. Pendant quelque temps, je n'ai pas pu bouger les doigts, et la main n'avait pas un aspect normal. Mais j'avais confiance et je parlais régulièrement avec la praticienne qui m'aidait à mieux connaître Dieu et mon être d'enfant de Dieu, spirituel et toujours intact. Mon père me soutenait dans mon choix et m'entourait d'amour aussi. Puis, le troisième jour, quand je suis allée prendre ma douche, j'ai pu plier les doigts librement et ma main avait repris son aspect normal. Cela s'est passé d'une seconde à l'autre, tout naturellement. J'étais guérie.
Je repense toujours à cette guérison quand j'ai un problème à surmonter. Ce que j'apprends sur Dieu (qui est vraiment pour moi un autre mot pour dire le Bien ou l'Amour illimité) m'aide aussi beaucoup dans mes études. Je me suis longtemps contentée d'avoir juste la moyenne. Et puis mes parents m'ont encouragée à casser cette fausse image de moi, à comprendre que je suis capable de mieux faire, car j'exprime toutes les facultés de Dieu. Je suis aujourd'hui en année de Master, sans avoir redoublé une seule fois, et je peux dire avec reconnaissance que je suis passée du statut d'élève moyenne à celui de bonne élève, si j'en crois mes notes. Je le dis sans aucune prétention, puisque ces résultats et cette plus grande confiance en moi me sont venus peu à peu, à mesure que je m'efforçais de reconnaître que je ne possède pas une intelligence « personnelle », mais que je reflète les facultés de Dieu. Il y a une idée qui m'aide particulièrement en période d'examens: étant donné qu'il n'y a qu'un « Entendement », c'est-à-dire une seule Intelligence gouvernant l'univers, les professeurs qui préparent les sujets des examens, les étudiants qui les passent et les professeurs qui les corrigent ont tous le même Entendement. Cet Entendement connaît toute chose, il est rapide, efficace, intelligent et vrai – et il ne s'amuse pas à se mettre en échec lui-même !
C'est ainsi que j'ai pu constater, au cours de ces dernières années, que le travail qui est soutenu par des pensées inspirées amène tout naturellement de bons résultats.
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