En 1998, un jour que notre fils Tim, âgé de quatorze ans, était à l'école, une porte métallique s'est refermée sur sa main, coupant net le bout de son petit doigt et l'ongle tout entier. L'école n'ayant pas réussi à nous joindre, mon mari et moi, Tim a été transporté d'urgence à l'hôpital. Le médecin ne pensait pas que son doigt pourrait repousser naturellement, ni qu'il y ait de grandes chances que la chirurgie permette de recoudre avec succès l'extrémité manquante.
Parce qu'il avait dans sa vie observé tellement d'exemples de guérisons obtenues entièrement grâce à la prière, Tim a refusé toute opération. Le médecin avait accès à son dossier scolaire, et il y a trouvé le nom d'une praticienne de la Science Chrétienne que nous avions mentionné. Il l'a appelée, et elle a appuyé la décision de Tim, assurant au médecin que la Science Chrétienne traiterait la situation de façon sûre et efficace. Il a accepté cette idée, a bandé le doigt et a laissé Tim s'en aller. Entre-temps, mon mari et moi avions été avertis de ce qui s'était passé, et mon mari était parti le chercher.
Dès que Tim est arrivé à la maison, nous avons rappelé la praticienne pour lui demander de continuer à nous aider par la prière. Nous avons également demandé à une nurse de la Science Chrétienne de passer à la maison plusieurs fois par semaine, afin de nettoyer le doigt et de refaire le pansement.
Durant les mois qui ont suivi, tandis que nous priions à ce sujet, Tim n'a ressenti aucune douleur et il n'y a jamais eu aucun signe d'infection. Il a parlé régulièrement avec la praticienne, et nous avons tous les deux échangé chaque matin des idées pleines d'inspiration, alors que je le conduisais à l'école. En fait, il a continué à être très actif et à pratiquer du sport. Mais son doigt nécessitait toujours d'être nettoyé et bandé régulièrement.
Comme je priais, j'ai décidé de faire une étude minutieuse de Science et Santé, en le lisant lentement et de la première à la dernière page. Cette déclaration m'a encouragée: « Corrigez la croyance matérielle par la compréhension spirituelle, et l'Esprit vous reconstituera » (Science et Santé, p. 425).
La Science Chrétienne enseigne que la prière est la plus efficace lorsque la pensée est centrée exclusivement sur Dieu, l'Esprit, et l'homme en tant que Sa ressemblance parfaite, en d'autres termes, lorsque nous « connaissons la vérité », comme l'a enseigné Jésus (cf. Jean 8:32). Un jour, j'ai réalisé que je ne faisais pas exactement cela. Au contraire, je tentais à tort de « corriger », grâce à la vérité spirituelle, l'image d'un doigt blessé. Science et Santé explique qu'il est illogique « de faire de la maladie une réalité – de la tenir pour quelque chose que l'on peut voir et sentir – et d'essayer ensuite de la guérir par l'Entendement » (p. 395). Cette phrase a été corroborée plus tard lorsque j'ai ouvert ma Bible un peu au hasard, et lu le passage suivant: « Il n'y a rien dans sa main. » (Eccl. 5:14, d'après la version King James) J'ai pris cela comme un message divin, qui a profondément renforcé en moi le fait spirituel qu'en réalité il n'y avait rien – pas de problème avec sa main, rein dont il faille avoir peur, et même rien qu'il faille prendre en considération, parce que Dieu, l'Esprit, a créé Tim et chacun de Ses enfants entièrement spirituels et parfais (voir Genèse I). Cela m'a été d'une grande aide, car je m'étais inquiétée de voir que le doigt n'avait pas repris son aspect normal, bien que plusieurs mois se soient écoulés. J'ai été profondément touchée par cette vision claire de la réalité spirituelle, et par la suite, chaque fois que l'inquiétude ou la crainte commençaient à m'assaillir, je suis revenue à cette idée et j'ai trouvé la paix.
Puis, un matin, j'ai trouvé un autre passage utile: « Je suis l'Éternel, c'est là mon nom; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Ésaïe 42:8).
Comme mon nom est Glory, j'ai fait quelque chose d'inhabituel, je me suis appliqué ce passage directement à moi-même, en pensant à Dieu disant: « Je ne donnerai pas ma Glory à un autre. » Cette idée, de considérer que j'appartenais pour toujours à Dieu seul, m'a beaucoup réconfortée. Puis j'ai appliqué ce passage directement à mon fils, et j'ai pensé à Dieu disant: «Je ne donnerai pas mon Tim à un autre. » Cette affirmation de la vérité m'a aidée à voir plus clairement que Tim était vraiment l'enfant de Dieu, et non le mien. À ce moment-là, j'ai été tellement sûre qu'il était en sécurité dans les bras de son Père-Mère Dieu, l'Amour divin, que le lourd sens de responsabilité personnelle que j'avais de son bien-être a commencé à disparaître.
J'ai continué à prier, et un jour j'ai lu un article dans le Sentinel qui parlait de l'importance d'être joyeux lorsque nous prions. L'article incluait cette déclaration de Paul: «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. » (Phil. 4:4) L'article mettait l'accent sur l'idée que, si la guérison complète n'était pas encore intervenue, bien que vous ayez manifesté de la joie, il est important de suivre le conseil de Paul et de se réjouir à nouveau, demeurant inébranlable dans votre confiance et dans votre gratitude. J'ai décidé que que moi aussi je continuerais à exprimer de la joie et de la gratitude dans mes prières au sujet de mon fils.
Après quelque dix-huit mois de prière assidue, le doigt de Tim était non seulement revenu à la normale, mais la partie manquante et l'ongle avaient totalement repoussé. En fait, la nurse de la Science Chrétienne qui avait changé le pansement de Tim pendant des mois a raconté plus tard qu'elle avait été témoin pendant cette période de la repousse graduelle mais régulière du doigt et de l'ongle.
Cette expérience a beaucoup approfondi ma compréhension de la manière dont on doit pratiquer la Science Chrétienne, et elle reste une lumière pour la famille tout entière.
Framingham
(Massachusetts), États-Unis
Durant les nombreux mois qui ont suivi l'accident survenu à l'école, ma famille et moi-même avons prié avec la praticienne afin d'obtenir une guérison complète. Durant cette période, j'étais généralement heureux et toujours actif, me fiant principalement à Dieu, et confiant dans les prières de mes parents, ainsi que dans les miennes.
Bien que la guérison semble être venue lentement, elle est effectivement venue, accompagnée d'une compréhension grandissante de la présence de Dieu dans ma vie. Grâce à cette compréhension, j'ai également gagné plus d'assurance et j'ai été guéri d'une tendance à mentir.
Cette guérison marque une étape importante dans ma vie, où la prière constante n'a pas seulement permis un retour complet à la normale, mais a également conduit à de grands changements dans mon caractère. Je suis extrêmement reconnaissant d'avoir choisi de m'en remettre à la Science Chrétienne.