Je m'aperçois que plus j'aime Dieu, plus mes rapports avec les autres sont amicaux. Tout découle de ma relation à Dieu, du fait que je L'aime par-dessus tout. Comme l'a déclaré Jésus: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force — c'est le premier commandement. » (Marc 12:30; d'après la Bible anglaise, version King James)
Je n'ai pas toujours cherché à privilégier ma relation à Dieu. Mais la vie m'a enseigné quelque chose de précieux, il y a des années, quand j'étais en quatrième année d'université. Je suis tombée amoureuse d'un jeune homme qui étudiait les beaux-arts comme moi. Il était séduisant, prévenant, enthousiaste, créatif, curieux de tout, mais, comme je m'en suis aperçu par la suite, il était aussi menteur.
Durant trois ans, nous avons partagé de beaux moments, en travaillant ensemble à des projets artistiques, en appréciant la beauté du monde, en aidant des amis. Certaines expériences n'étaient pas de la même nature: drogue, sexe et infidélité. (J'ai notamment découvert plus tard que mon petit ami était marié lorsque nous avons commencé notre relation.)
Je mettais mon ami au centre de ma vie, au détriment de toutes mes autres relations, en particulier de ma relation à Dieu. Mais même si j'avais tourné le dos à Dieu, Lui ne m'a jamais abandonnée.
Lorsque j'étais en danger, je priais pour qu'Il m'aide, et j'étais guidée et protégée. Quand j'ai souffert d'un mal qui m'affaiblissait et que les médecins ne pouvaient guérir, j'ai pensé à ce que j'avais appris à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, et je me suis tournée vers ces enseignements à l'heure de la détresse. Je me suis souvenue que je pouvais être guérie si je laissais Dieu, l'unique Entendement divin, gouverner mes pensées. C'est ce que je me suis appliquée à faire, et j'ai été guérie du jour au lendemain. Mais après cette guérison, je me suis détournée de Dieu pour me focaliser à nouveau sur mon petit ami.
Lorsque je me suis aperçue qu'il avait une autre petite amie qui comptait pour lui (il avait eu d'autres relations passagères), je lui ai dit que nous devrions rompre, mais il a préféré rompre avec elle et rester avec moi. Nos problèmes n'ont pas été résolus pour autant.
Je savais que le problème ne venait pas seulement de mon ami, mais aussi de moi. Je me suis rendu compte que j'étais devenue égoïste, anxieuse et déboussolée. Mes études et mes relations avec les autres en souffraient. De nouveau, je me suis tournée vers Dieu, seulement cette fois je ne voulais pas de solution superficielle, mais un profond changement. Je voulais que Dieu soit à nouveau au centre de ma vie. Je me suis souvenue que je possédais un Science et Santé, et j'ai commencé à le lire. Je savais que ce livre m'apprendrait à connaître Dieu et la nature du lien m'unissant à Lui.
En recentrant mes pensées sur Dieu, je me suis mise à progresser, à aller de l'avant. J'ai bien compris qu'il me fallait cesser de fréquenter mon ami, bien que ne me croyant pas capable d'avoir la force de mettre un terme à cette relation. J'ai donc demandé à Dieu de m'aider. En fin de compte, c'est mon ami qui a rompu un mois plus tard. Il était étonné, car je ne pleurais pas et ne faisais pas d'histoires. En moi-même, je remerciais Dieu. À partir de ce moment, j'ai vraiment voulu que Dieu demeure au centre de ma vie. Cela impliquait de changer de façon de penser et de style de vie pour écouter les directives de l'Entendement. J'ai décidé de ne plus prendre de drogue ni d'avoir de relations sexuelles avant le mariage. Je suis également devenue membre de la filiale de l'Église du Christ, Scientiste, que j'avais fréquentée autrefois, ce qui m'a donné l'occasion de donner à mon tour l'amour que j'avais reçu. Peu après, j'ai suivi le cours de Science Chrétienne.
À mesure que les éléments autodestructeurs de mon existence disparaissaient, j'ai pu construire des relations nouvelles, plus saines, avec les autres. J'ai terminé mes études universitaires et j'ai finalement rejoint l'affaire familiale, où mon travail a été apprécié.
Durant tout ce temps, j'ai appris la véracité de cet énoncé de Mary Baker Eddy: « Dieu est à la fois le centre et la circonférence de l'être. » (Science et Santé, p. 204) Je sais à présent que même si nous croyons fermement que notre amour, notre joie, notre identité ou notre valeur dépendent d'une autre personne, ce ne sera jamais vrai. C'est en accordant la priorité à Dieu dans notre vie que nous trouvons toutes les bonnes choses auxquelles nous aspirons.
