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PLUS QU'UNE BONNE ENTENTE

Bien s'entendre avec les autres peut être un énorme défi à relever.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2008


Beaucoup conviendront que les conflits entre parents et enfants sont parmi les plus épineux, et ceux qui font le plus de peine. Souvent, ces désaccords interviennent entre des personnes qui s'aiment vraiment et désirent sincèrement l'harmonie et la paix. Certains peuvent même en arriver au point de ne plus pouvoir se supporter du tout, alors qu'ils vivent sous le même toit et mangent à la même table.

Il y a un diction qui prétend que le temps guérit toutes les blessures. C'est peut-être vrai, mais uniquement si le temps permet de mûrir la pensée pour l'amener vers Dieu. Les conflits trouvent leur cause dans une colère profondément ancrée et dans des opinions mortelles. Nos pensées doivent changer pour manifester plus de patience et de respect, sinon les désaccords persistent.

C'est triste à dire, mais je le sais par expérience. Tout au long de mon adolescence, mon père et moi avons entretenu une relation d'amour-haine de plus en plus intense. J'ai pensé que cela s'estomperait lorsque je partirais suivre des études supérieures. Mais même des années après mon départ, chaque fois que nous étions ensemble, cela faisait des étincelles. Ce n'était guère harmonieux pour nous deux, et c'était d'autant plus dur pour ma mère.

Un jour, après une dispute particulièrement grave, j'ai désiré plus fort que jamais être libéré de ces conflits. Pour la première fois, j'ai cessé de justifier mes positions et j'ai accepté le pouvoir qu'a la prière de guérir. Alors m'est venue une idée radicale et étonnante: je devais modifier mes pensées concernant mon père, sans me préoccuper de ce qu'il paraissait penser ou dire à mon sujet. J'ai également senti que ce changement devait intervenir aussitôt, et je me suis souvenu d'une idée qui m'avait été suggérée bien des années auparavant par un de mes amis, et qui pouvait m'aider à y parvenir.

J'ai pris quelques feuilles de papier et, sur la gauche, j'ai noté les traits qui, selon moi, caractérisaient mon père. C'était explicite et détaillé. Sur les mêmes lignes, à droite, j'ai dressé la liste des opposés exacts de ces caractéristiques, et je me suis dit que les qualités que je venais de noter, c'était ce que Dieu connaissait de mon père. Pour égoïsme, j'ai pu écrire générosité. Pour sectarisme, amour. Et ainsi de suite. Et encore, et encore. Cela a pris un bon moment.

Lorsque j'ai eu le sentiment d'avoir terminé, j'ai déchiré les feuilles en deux, dans le sens de la hauteur, j'ai jeté la partie gauche au feu, à l'hôtel où je séjournais pour mon travail, et j'ai conservé la partie droite.

J'étais comme Jacob se débattant avec un faux sens de ce qu'était Esaü (voir Genèse 32:24-30), et Dieu m'avait rendu assez humble pour que je désire admettre que Son amour pour mon père était véritablement ce que je pensais à son sujet, et non pas les misérables suggestions auxquelles j'avais permis, pendant toutes ces années, de se faire passer pour mes propres pensées. J'en suis même venu à comprendre que Dieu faisait que mon père m'aime, concept radical, et même plus, que Dieu me permettait de savoir qu'Il était la source de l'amour que mon père avait pour moi.

Pendant les jours qui ont suivi, j'ai relu plusieurs fois par jour cette liste d'amour. C'était une joie toujours renouvelée. Ma pensée avait complètement changé. Jésus a dit un jour: « Repentez-vous » (Matthieu 4:17), et c'est ce que l'influence du Christ, ou de la Vérité de Dieu, m'a permis de faire. Après ces quelques jours, j'en suis venu à admirer sincèrement mon père.

À l'issue du congrès professionnel auquel j'assistais, je me suis arrêté chez mes parents pour quelques jours. Mon père et moi nous sommes entendus à merveille. Nous n'avons pas échangé un seul mot un peu acide. Et nous sommes restés amis pour le reste de sa longue vie, parlant souvent et riant ensemble à l'occasion de nos fréquents coups de fil et de nos visites.

Ce qui est intéressant, c'est qu'un autre membre de la famille, qui avait été en conflit avec lui, a dit qu'il était devenu un autre homme, et tous deux ont également pu avoir des relations cordiales.

Dieu nous aime tous. Il nous aime vraiment tous. Il établit des rapports harmonieux entre nous. Se rapprocher de Lui signifie que nous nous rapprochons les uns des autres. Il est naturel et juste de laisser la Vérité de Dieu, le Christ, transformer nos pensées et apporter la paix. Le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé, dit: « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres... » (p. 340)

Les parents et les enfants ne se battront pas toujours. Les nations ne seront pas toujours en guerre. Il existe un pouvoir, appelé l'Amour divin, ou Dieu, qui transforme l'univers à travers la Science du Christ, le Consolateur qui nous a été promis, ou Science Chrétienne. À mesure que l'humanité adopte le Christ, il sera de plus en plus évident que les luttes sont vouées à disparaître et que la paix est assurée. Il existe un moyen, et le même Christ qui m'a guidé pour trouver la paix avec mon père nous guidera vers la paix dans le monde.

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