Comment en savoir plus sur Dieu et sur la nature de Sa création ? Comment mieux percevoir qui je suis et ma raison d'être ? À quoi cette connaissance peut-elle me servir quand je souhaite aider des gens qui, autour de moi ou plus loin, sont en quête de Dieu et de guérison ? Pour répondre à des questions comme celles-ci, nous nous sommes adressés à cinq personnes habitant différentes régions du monde. Ce sont des hommes et des femmes dûment autorisés à enseigner et à pratiquer la guérison par la Science Chrétienne: de São Paulo, au Brésil, d'East Molesey, en Angleterre, de Bath, en Angleterre, de Lubbock, au Texas, U.S.A., et de Corpus Christi, également au Texas, U.S.A. , rédacteur au Christian Science Sentinel, les a réunis le temps d'une conversation téléphonique.
Comment ceux qui souhaitent suivre le cours de Science Chrétienne peuvent-ils savoir s'ils sont prêts ?
Jill Gooding: Pour savoir si on est prêt, on peut, entre autres, se demander si on a « faim et soif de justice ». Cette « justice », c'est une relation juste avec Dieu ou une manière de penser juste. « Est-ce que j'ai senti au fond de moi cet élan du Christ me conduire, me guider, parfois même me pousser à désirer mieux connaître Dieu ? À aider mon prochain avec une plus grande efficacité, à mieux comprendre cette Science du Christ que Jésus a enseignée ? » Si c'est ce qu'on ressent, alors on est vraiment prêt à passer à l'étape du cours de Science Chrétienne.
David Haughton: Lorsque j'ai envisagé de suivre le cours de Science Chrétienne, j'avais déjà commencé à faire de la pratique. Je désirais simplement comprendre comment accomplir ce travail avec une plus grande efficacité. Je recevais un nombre important d'appels de gens me demandant un traitement par la prière, et j'avais besoin de parfaire mes connaissances à ce sujet. C'est ce qui m'a réellement incité à suivre le cours de Science Chrétienne: ce désir d'aimer Dieu davantage, d'aimer davantage mon prochain, d'aider l'humanité.
Lynn Jackson: Je pense que les élèves potentiels savent qu'ils sont prêts quand ils désirent apprendre comment guérir ou comment mieux guérir: quand ils ont cette curiosité qui les pousse à chercher et à dire: « J'aime ce que je lis sur la Science Chrétienne. Je ne comprends peut-être pas tout, mais je veux en apprendre davantage. » Que nous cherchions à suivre le cours de Science Chrétienne ou à progresser dans notre carrière professionnelle, que nous recherchions une compagne ou un compagnon ou quoi que ce soit d'autre, nous sommes beaucoup à connaître ce sentiment profond de quête intérieure, ce désir de mieux connaître Dieu.
Keith Wommack: J'étais en tournée avec un groupe de rock'n'roll, mais j'avais aussi des appels de gens qui me demandaient de l'aide par la prière, et je désirais simplement que mes traitements soient plus efficaces et plus approfondis. C'est vraiment ce qui m'a incité à suivre le cours de Science Chrétienne. Alors je dirais qu'on est prêt quand on veut prier et guérir avec une plus grande efficacité. On est prêt quand on ressent ce désir intense qui vient du Christ, et qu'on n'hésite pas à y donner suite immédiatement, à l'instar des disciples de Jésus qui abandonnèrent leurs filets pour le suivre.
Alessandra Colombini: Science et Santé offre un outil permettant de juger si on est prêt ou pas. À la page 323, on lit: « La bonne volonté de devenir semblable à un petit enfant et d'abandonner l'ancien pour le nouveau dispose la pensée à recevoir l'idée avancée. Le bonheur d'abandonner les fausses limites et la joie de les voir disparaître, voilà la disposition d'esprit qui aide à hâter l'harmonie ultime. » Désirons-nous « devenir semblable à un petit enfant et abandonner l'ancien pour le nouveau » ? Sommes-nous heureux « d'abandonner les fausses limites », les faux concepts que nous entretenions avant ? Ressentons-nous de la joie à « les voir disparaître » ? Je pense que cette « disposition » de la pensée prépare à suivre le cours de Science Chrétienne.
Existe-t-il des mobiles qui, en règle générale, ne sont pas compatibles avec le désir de suivre le cours, qui peuvent induire en erreur ?
K. W.: Oui, si notre seule motivation consiste à pouvoir dire qu'on a suivi le cours parce que d'autres personnes que nous apprécions l'ont suivi aussi. C'est une décision individuelle, prise sous l'impulsion du Christ, et non motivée par ce que d'autres font.
L. J.: Dans le Manuel de L'Église Mère, Mary Baker Eddy écrit: « Aucun membre de cette Église ne déconseillera de suivre le cours de Science Chrétienne. » (p. 87) Mary Baker Eddy attachait une grande valeur au cours de Science Chrétienne, à l'éducation dans la Science Chrétienne. Cependant, cela doit être un choix individuel. Nous ne pouvons pas suivre le cours simplement parce que nos parents pensent que nous le devrions, ou parce que notre conjoint pense que nous sommes prêts, ou parce qu'un praticien nous encourage dans cette voie. C'est vraiment Dieu qui doit nous y inciter. C'est une affaire entre Dieu et nous.
Supposons que quelqu'un désire mieux comprendre Dieu et pratiquer la guérison chrétienne. Comment cette personne peut-elle prier pour savoir avec qui suivre le cours ?
K. W.: Mary Baker Eddy nous dit que « le désir, c'est la prière », et désirer recevoir cette éducation spirituelle, c'est une prière qui vient du cœur. Chaque humble prière nous prépare à être conduits par Dieu. Elle nous donne l'inspiration et nous rend réceptifs au professeur de Science Chrétienne vers lequel Dieu nous guide. J'ai constaté que tout ce qui concerne le cours est l'occasion d'apprendre combien il est essentiel de laisser Dieu seul nous guider.
L. J.: Cette idée rappelle le poème de Mary Baker Eddy, « Pais mes brebis », qui commence ainsi: « Montre-moi comment, Berger, Te suivre aujourd'hui. » (voir Écrits divers, p. 397) Nous pouvons prier de la même manière: « Montre-moi si je suis prêt, à quel professeur m'adresser, quand envoyer ma demande et ce que je dois dire. » Cela se résume quelquefois à poser une question très concrète: « Par quoi dois-je commencer ? »
J. G.: J'aime beaucoup les verbes employés dans ce poème: « Montre-moi comment, Berger, Te suivre aujourd'hui. » Ensuite, « Je veux écouter... », donc la première étape consiste à écouter, puis «... joyeux, [à] gravir ». Je pense qu'en réalité nous avons tous le même professeur. Notre professeur, c'est toujours Dieu, jamais une personne. Quand nous choisissons Dieu comme professeur, nous travaillons « au spirituel qui détermine ce qui est extérieur et réel » (voir Science et Santé, p. 254).
J'aime beaucoup ce passage d'Ésaïe où on lit: « Ceux qui t'instruisent ne se cacheront plus, mais tes yeux verront ceux qui t'instruisent. » (30:20) Le professeur qui nous convient ne peut être caché à notre vue. Le Père nous ouvrira les yeux afin que nous voyions et sachions qui est le professeur qui nous convient.
A. C.: J'enseigne en portugais, et d'autres professeurs enseignent dans d'autres langues, alors la personne qui envisage de suivre le cours doit prendre ce facteur en considération. « Est-ce que je serai capable de comprendre ce qui est dit ? » C'est un concept très basique, mais il est important, n'est-ce pas ? Cependant, si nous partons du principe de ce que dit Jésus quand il cite les prophètes: « Ils seront tous enseignés de Dieu » (voir Jean 6:45), alors la langue que vous comprenez sera également la langue qui conviendra le mieux à l'enseignement que vous recevrez. Tout doit rester sur un plan spirituel, même si la langue doit être prise en considération.
Quels sont les obstacles que peuvent rencontrer ceux qui souhaitent suivre le cours ?
J. G.: Parmi ces obstacles, il peut y avoir le prix du cours, des problèmes familiaux, des doutes quant à savoir si on est prêt, le sentiment d'être trop jeune ou trop âgé ou la difficulté d'obtenir des congés pour la durée du cours. Or, s'il existait un « entendement mortel », ce qui n'est pas le cas, il voudrait par-dessus tout empêcher les gens de franchir une étape qui le détruirait. Alors, tant que vous croyez à son existence, il va placer toutes sortes d'obstacles sur votre route et vous dire: « Tu ne devrais pas faire ça. »
Il ne cherche qu'à interrompre le déroulement du bien. L'entendement mortel va s'attaquer au point le plus sensible pour suggérer que nous ne pouvons pas suivre le cours pour une raison quelconque. Si nous reconnaissons que c'est là ce qu'il essaie de faire, nous n'allons pas nous laisser abuser par ces suggestions qui affirment que nous ne pouvons pas suivre le cours ou que nous sommes incapables de progresser.
L. J.: Et parfois les élèves font face à ces mêmes arguments qui tentent de les empêcher d'assister à leur journée d'association annuelle.
J. G.: Absolument, ce n'est pas juste un cours de douze jours. La nourriture spirituelle prodiguée continuellement au cours des associations annuelles fait partie de la démonstration.
D. H.: Il est très important d'avoir de bonnes motivations, le désir de bien comprendre Dieu et le lien qui nous unit à Lui. Je constate parfois que les gens ont simplement envie de venir au Royaume-Uni. Si les motivations ne sont pas bonnes, il arrive qu'un grand nombre de problèmes se présentent. À l'inverse, « les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l'action » (Science et Santé, p. 454).
A. C.: Pour moi qui suis au Brésil, les distances posent un problème, parce que le portugais est aussi parlé en Angola, en Afrique de l'Ouest et, bien entendu au Portugal, pays et régions tous éloignés les uns des autres. Ceci dit, cela fait partie de la démonstration, Dieu nous guide. La démonstration ne s'appuie pas sur la volonté humaine ni sur de mauvais mobiles. Si vous avez de bons mobiles, ceux-ci vous ouvriront la voie. Mary Baker Eddy écrit: « La bonne voie obtient la priorité... » (voir The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 232)
D. H.: Il ne faut pas non plus que votre choix soit seulement guidé par le fait que le professeur se trouve à côté de chez vous. Il s'agit réellement d'écouter Dieu de tout son cœur et de Le laisser diriger. Et ne soyez pas surpris si Dieu vous dit: « Tu habites en Angleterre, soit, mais va vers ce professeur en Australie. »
L.J.: Certaines personnes pensent que leur professeur devrait plutôt être un homme ou plutôt une femme, d'autres qu'il leur faut quelqu'un de plus âgé, de plus jeune ou entre les deux. Ce sont là des caractéristiques physiques qui n'entrent vraiment pas dans l'équation spirituelle. Mary Baker Eddy écrit: « L'adhésion, la cohésion et l'attraction sont des propriétés de l'Entendement. » (Science et Santé, p. 124) L'Entendement veut dire Dieu. C'est Dieu, ou l'Entendement divin, qui réunit toutes Ses idées, et elles se rassemblent pour se faire du bien les unes aux autres, non pour se limiter les unes les autres.
K.W.: Nous pouvons défendre notre désir de suivre le cours de Science Chrétienne en le confiant totalement à Dieu, parce que c'est un désir spirituel. Dieu protège ce désir, et Dieu guidera chaque élève et prendra soin de lui avant, pendant et même après le cours. Rien ne peut s'opposer à l'œuvre et au plan de Dieu.
L.J.: Il est clair que Mary Baker Eddy voyait dans le cours de Science Chrétienne une occasion de progrès, et elle a mis en garde élèves et professeurs contre le « magnétisme animal » qui voudrait essayer de nous empêcher de progresser spirituellement. Le magnétisme animal, c'est une erreur dans les actes ou dans les pensées, c'est tout ce qui semble se passer de mauvais dans notre existence, comme par exemple le sentiment d'être limité physiquement à cause de l'âge ou en raison de difficultés financières.
L'une des choses merveilleuses que les élèves apprennent pendant le cours, c'est que le mot « rien » est le synonyme du magnétisme animal. Il n'est rien. Et nous apprenons à prouver ce fait et à le démontrer.
J.G.: On peut aussi le définir comme un magnétisme qui attire vers ce qui est dissemblable au Christ. Et cela peut se présenter sous la forme de limites ou d'un attachement à la personnalité de quelqu'un, mais c'est toujours un magnétisme, une attraction, dans la mauvaise direction.
En qualité de professeurs de la Science Chrétienne, que recherchez-vous chez des élèves potentiels?
K.W.: Je recherche ceux qui aspirent à progresser dans leur compréhension, leur maturité et leur grâce spirituelles, qui désirent faire du bien à leur prochain, qui ont un cœur ouvert et honnête, qui sont prêts à abandonner d'anciennes croyances et qui sont ouverts à des idées totalement nouvelles. La générosité, l'humilité, la pureté et la bonté sont des qualités que recherchent tous les professeurs.
J.G.: Entre autres choses, je cherche des gens qui non seulement désirent mieux connaître Dieu, mais qui veulent aussi acquérir les outils qui leur permettront d'aller guérir leur prochain. Le cours de Science Chrétienne prépare véritablement à devenir praticien de la Science Chrétienne à plein temps. Tout ce dont nous avons besoin après le cours, c'est de mettre en pratique.
Mary Baker Eddy charge le professeur et les élèves de certaines obligations. Elle parle des « Scientistes Chrétiens du monde entier qui ont une connaissance suffisante de la lettre et qui sont particulièrement qualifiés spirituellement pour être professeurs... » Et elle dit aussi qu'un professeur devrait choisir avec soin « ceux qui manifestent pour la Science Chrétienne une inclination pleine de promesses » (voir Écrits divers, p. 315). L'inclination, c'est une tendance, de l'empressement, une disposition à apprendre.
C'est donc la pensée ouverte, curieuse, affamée de spiritualité, qui désire avoir ces outils et les utiliser pour aider autrui, non pas juste pour garder sa famille et elle-même en bonne santé, mais pour aller guérir l'humanité.
A. C.: J'aimerais beaucoup trouver des « Moïse » chez mes élèves. Lorsque Moïse a vu le buisson ardent, il s'est rendu compte qu'il ne se consumait pas. Il s'est dit: « Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. » (Exode 3:3) Donc, si quelqu'un vient me voir pour suivre le cours de Science Chrétienne, en ayant les mêmes sentiments que Moïse, c'est qu'il a vu un buisson ardent, quelque chose de formidable dans la Science Chrétienne, mais il veut en savoir davantage, comprendre le pourquoi. Et alors, comme Moïse, il va « condui[re] le peuple »: aider son prochain à progresser, à sortir du matérialisme pour aller vers la spiritualité.
Que se passe-t-il une fois que le cours a commencé ?
L.J.: Ce sont deux semaines d'enseignement pratique. J'aime beaucoup m'entretenir avec les élèves de l'unité de Dieu et de l'homme. Que signifie « être un avec Dieu » ? Que veut dire Le refléter ? Nous passons de nombreuses journées à bien acquérir le concept de l'unité et du caractère unique de Dieu et de l'homme, de la cause et de l'effet, de l'Entendement et de l'idée.
Nous consacrons plusieurs journées à l'examen direct du magnétisme animal. Qu'essaie-t-il de faire ? Quelles sont ses méthodes ? La Science Chrétienne demeure une théorie à moins que nous n'apprenions de manière concrète à manier le magnétisme animal. Nous apprenons à donner des traitements, à être précis dans nos prières.
Nous apprenons que dès que la pensée se transforme, ce que nous vivons change. Et à la fin nous revenons sur le sujet de l'homme et Dieu, en prenant conscience de la totalité et de l'unicité de l'être spirituel. Le système de questions-réponses dont Mary Baker Eddy se sert permet vraiment aux élèves de s'exprimer, et révèle parfois des choses qui doivent être repensées et guéries, afin que nous puissions progresser spirituellement.
K. W.: Je trouve que la période du cours est tout simplement palpitante. C'est là qu'on découvre la dynamique de l'Esprit suprême, qu'on la ressent et qu'on l'examine. Il se passe quelque chose de formidable lorsqu'un groupe de gens affamés de spiritualité se réunit et découvre le pouvoir de guérison pratique de Dieu, le seul et unique Entendement, ainsi que l'explique la Science Chrétienne.
Ensemble, les élèves et moi vivons une fraîcheur d'esprit et une joie qui dépassent tout ce qui est matériel. Nous apprenons que l'Amour divin constitue et anime chacun et toutes choses. Nous explorons et ressentons ce que veut dire le fait que la Vie est Esprit et qu'elle est entièrement spirituelle. Nous apprenons à faire face aux affirmations erronées prétendant qu'il existe un pouvoir en dehors de Dieu, nous apprenons ce qu'est le mal ou magnétisme animal, comment il semble opérer et comment en prouver le néant.
Nous explorons l'efficacité et la joie de la prière. Pendant le cours, il m'arrive de poser des questions comme celles-ci: Dieu gouverne-t-Il le corps ? Comment la prière peut-elle avoir un effet sur des gens qui habitent de l'autre côté du globe ? Si un conjoint ou un ami nous disent qu'ils ne nous aiment plus, que pouvons-nous faire ? Quelle est la différence entre l'individualité spirituelle et la personnalité ?
J. G.: Tous ceux qui viennent au cours ont apporté leur boîte à outils. Ils ont déjà la Bible, Science et Santé et toutes les œuvres de Mary Baker Eddy. Or, tout comme un charpentier, l'élève doit apprendre à se servir de ses outils. Nous apprenons à mieux nous en servir, afin d'être capables de prier et de guérir avec une plus grande efficacité. À la fin de chaque session, je distribue une liste de citations tirées de ces livres.
J'aime sentir que les élèves vont repartir en puisant leur inspiration et ce dont ils ont besoin auprès du Pasteur, c'est-à-dire dans les livres. Je ne veux pas qu'ils les recherchent dans une personne. Alors, oui, il est certain qu'il y a des devoirs à faire. Mais ce n'est pas un travail obligatoire. Les gens n'ont pas tous le même appétit pour l'étude. Cette nourriture spirituelle est à leur disposition pendant le cours, et après le cours, pour toujours: ils peuvent revenir à leurs notes prises en classe.
D. H.: Cela vient toujours des livres, pas d'une personne. Moi non plus, je ne rends pas l'étude des citations obligatoire. Il est essentiel qu'après le cours, les élèves s'en aillent pour prendre le temps de communier avec Dieu profondément et silencieusement, en ouvrant vraiment leur cœur afin de comprendre ce que Dieu leur révèle grâce à la Parole inspirée de nos livres d'étude.
Cet enseignement a pour but de nous apprendre à mettre notre cœur en harmonie avec Dieu. À mesure que la pensée s'accorde avec Dieu, il est tout naturel que les élèves commencent à opérer des guérisons, même pendant qu'ils suivent le cours.
A. C.: Dans mon cas, je ne suis pas en mesure de donner beaucoup de références aux élèves, parce que toutes les œuvres de Mary Baker Eddy ne sont pas traduites en portugais. Alors, je donne aux élèves ce que je peux, mais je leur donne aussi des questions précises sur lesquelles réfléchir à la maison, afin qu'ils soient conduits à penser plus profondément à ce qui a été dit pendant le cours.
Comment voyez-vous vos responsabilités de professeur une fois le cours terminé ?
D. H.: Je suis toujours disponible si les élèves souhaitent me parler de quoi que ce soit en rapport avec la Science Chrétienne et le cours. Je suis là pour les aider à progresser dans leur compréhension de Dieu. C'est seulement s'il leur arrive de me demander un traitement spécifique en ma qualité de praticien que je leur demande des honoraires.
Chaque élève progresse à un rythme différent. Certains avancent à grands pas; d'autres ont des difficultés à saisir divers concepts. Il est parfois nécessaire, même pendant le cours, d'avoir des sessions particulières avec des élèves, afin de clarifier des pensées qui semblent les perturber. On nourrit sans cesse l'élève spirituellement, c'est une relation continuelle.
J. G.: Mary Baker Eddy confie cette responsabilité aux professeurs. Voici ce qu'elle écrit: « Le professeur se considérera moralement tenu de veiller au bien-être de ses élèves, non seulement pendant la durée du cours, mais aussi par la suite, et de bien s'assurer qu'ils sont sains et moralement et physiquement, et qu'ils pratiquent correctement la Science Chrétienne. » (Écrits divers, p. 315) Et en qualité de praticien, on a l'oreille « dressée » pour discerner ce qui n'est pas seulement des besoins individuels, mais ce qui est aussi une sorte de besoin collectif de l'humanité et dont on peut parler de manière précise lors d'une association.
L. J.: Et cette obligation de nourrir spirituellement est stipulée dans le Manuel: « Il [le professeur] conseillera ses élèves avec persévérance et patience en accord avec les lois infaillibles de Dieu, et leur prescrira d'étudier d'une manière régulière les Écritures et Science et Santé avec la Clef des Écritures pour les aider dans cette étude. » (p. 83)
K. W.: Que ce soit par lettres et par e-mails, par des visites à mon bureau et des appels téléphoniques ou lors de nos réunions d'association, il m'incombe de m'assurer qu'ils se sentent tous aimés et entourés. Je m'attends à ce qu'ils se tournent vers Dieu, qu'ils prient chaque jour, qu'ils étudient la Bible et Science et Santé. Je m'attends à ce qu'ils opèrent des guérisons. Je m'attends à ce qu'ils s'améliorent, qu'ils deviennent de meilleurs conjoints, de meilleurs fils et filles. Je m'attends à ce qu'ils jouent un rôle actif dans la société, au sein de leur famille et à l'église, qu'ils soient plus aimants, plus attentionnés, plus dynamiques et davantage semblables au Christ.
A. C.: Et je m'attends à ce que les élèves restent en contact avec moi. J'essaie d'être en contact avec eux autant que possible. Je ne me contente pas d'attendre qu'ils prennent contact avec moi. Bien entendu, nous les engageons à mettre en pratique ce qu'ils ont appris, parce que s'ils me disent comment ils appliquent ces idées, alors ils se sentent encouragés à faire davantage.
Comment s'y prend-on pour trouver un professeur ?
K.W.: Le mieux, c'est de commencer par consulter le Christian Science Journal et Le Héraut de la Science Chrétienne. Ils contiennent une liste des praticiens de la Science Chrétienne qui sont aussi professeurs. Ce sont ceux dont le nom est suivi des initiales CSB. Beaucoup de gens ont simplement ouvert le Journal ou le Héraut, noté quelques noms et appelé ces personnes au sujet du cours.
J. G.: Si vous appelez un professeur, cette personne ne va pas vous forcer à prendre une décision quelconque. Faites la connaissance de quelques professeurs. Ils seront heureux de s'entretenir avec vous et d'échanger des idées.
Si vous souhaitez suivre le cours de Science Chrétienne, la plupart des professeurs vous demanderont de remplir un formulaire. Ce n'est pas un interrogatoire, mais simplement un moyen pour le professeur de mieux vous connaître. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous désirons tous mieux connaître Dieu.
