Qui n'a pas été confronté au stress, de près ou de loin? Le manque de reconnaissance de son entourage, l'accumulation des dépenses, le manque d'argent... tout, semble-t-il, est facteur de stress dans la société moderne.
Ce mal apparaît depuis une quinzaine d'années comme l'un des risques majeurs auquel les organisations et entreprises doivent faire face: ainsi, un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail. source: Institut national de recherche et de sécurité, www.inrs.fr En mars 2008, le Ministère français du Travail a reçu un rapport qu'il avait demandé sur le sujet. Ce rapport examine, entre autres, le coût humain, social et économique du stress. Dernièrement, le Bureau International du Travail l'évaluait « jusqu'à 3 % ou 4 % du PIB dans les pays industrialisés, ce qui donnerait en France, selon le ministre, « quelque 60 milliards d'euros » (en arrêts maladie, médicaments, perte de productivité, etc.) [...] Et, selon les professionnels de la santé, le phénomène est en pleine expansion. » source article « Prévention du stress: Bertrand met la pression sur les entreprises » par Derek Perrotte paru le 13 mars 2008 sur www.lesechos.fr
Que faire, face à cette anxiété oppressante qui submerge tant de gens au point de leur faire perdre tous leurs moyens, et les laisse épuisés mentalment et physiquement ? Des mesures sont prises actuellement, au niveau des entreprises comme au niveau gouvernemental et européen, pour lutter contre ce fléau par une adaptation des exigences et des attitudes à l'égard des employés, mais il est évident que tout ne pourra être réglé par des décisions politiques, si bien intentionnées soient-elles, d'autant plus que le stress ne se limite pas à la vie dans l'entreprise.
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