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ENVIRONNEMENT: PAS DE CONFLIT INSOLUBLE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2008


D'UN CÔTÉ, il y a la mer, tout un monde – de coraux aux baleines – d'une infinie diversité. Et puis la banquise, avec ses ours blancs, ou encore les glaciers majestueux des montagnes, les animaux sauvages des forêts et des savanes, et le silence que seuls rompent les sources, les chutes d'eau, le vent dans les hauteurs. Une symphonie de la vie qui ne doit rien à la main de l'homme, mais une beauté grandiose qui lui étreint le cœur et le remplit de paix.

D'UN AUTRE CÔTÉ, il y a une marche vers l'abolition des distances et du temps, grâce aux multiples inventions humaines, sur terre, sur mer et dans les airs. Il y a cet élan, semble-t-il inexorable, pour améliorer toujours davantage les conditions de la vie terrestre, depuis la domestication du feu jusqu'à la construction d'habitations douillettes en hiver et fraîches en été. Sans oublier les villes débordantes d'activité, parées de leurs illuminations. Le réchauffement climatique qui fait si souvent la une des medias semble indiquer un conflit d'intérêts majeur entre le désir légitime de préserver les équilibres naturels, salutaires, et des aspirations non moins légitimes à maîtriser mieux encore les conditions d'existence sur la planète. Ce conflit est-il insoluble ? Si nous nous appuyons seulement sur le monde matériel limité que nous présentent les cinq sens, règne de la compétition pour la survie et de la loi du plus fort, il semblerait bien que ces deux « camps » soient irréconciliables et que des catastrophes majeures soient inévitables.

Il est relaté qu'un homme, il y a bien longtemps, a vu ainsi son monde s'écrouler autour de lui. Il ne s'agissait pas alors, bien sûr, de menaces écologiques planétaires, mais Job, c'est le nom que lui donne la Bible, s'est retrouvé dans une situation désespérée: des catastrophes, dites naturelles ou non – bandits, incendie, tornade – lui avaient ravi tout ce qu'il possédait. Pour couronner le tout, il était attaqué, de la tête aux pieds, par une maladie de peau virulente. Son environnement immédiat se trouvait assurément en danger. Dans sa détresse, Job s'est posé beaucoup de questions sur la nature de l'homme et du monde, sur le sens de la vie, et il s'est tourné vers des ressources spirituelles pour avoir une réponse. En définitive, ce qui percera la brume de son désespoir, c'est la pensée de la grandeur de l'univers qu'il perçoit: cosmos, saisons, animaux sauvages. L'ordre et la force que ces éléments traduisent amènent Job à reconnaître l'origine purement spirituelle de la vie. La conception humaine de la beauté du monde sensible est proche, dit Mary Baker Eddy, « de la beauté divine et de la majesté de l'Esprit » (voir Écrits divers, p. 86). En réalité, malgré les apparences, ce sont des lois spirituelles qui régissent l'univers. « Je reconnais que tu peux tout, dira finalement Job à Dieu, et que rien ne s'oppose à tes pensées. » (Job 42:2) En un mot, les lois spirituelles l'emportent sur tout prétendu pouvoir humain ou matériel, car il n'existe aucun réel pouvoir de cette sorte, Dieu étant le seul pouvoir. Cette reconnaissance de Job le sauve.

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