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GUÉRISON DE FATIGUE CHRONIQUE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2008


Cela faisait plusieurs années que des symptômes pénibles me tourmentaient: faiblesse et douleurs musculaires, vertiges, fatigue chronique. J’éprouvais également des difficultés pour manger et dormir, et aussi pour me concentrer ou pour lire pendant un certain temps. Finalement, un examen médical a révélé que je souffrais d’une maladie appelée encéphalomyélite myalgique, plus communément connue sous l’expression de « syndrome de fatigue chronique ».

Mon état rendait la vie familiale très difficile à certains moments, car j’avais un mari, trois jeunes enfants, et une maison dont je devais m’occuper. J’avais quitté mon emploi depuis plusieurs années, et je n’arrivais pas à faire face à tout ce que j’étais censée faire.

Début décembre 1987, j’ai été admise à l’hôpital. Le médecin a prescrit des médicaments divers adaptés à mon cas, et d’autres traitements médicaux pour pallier les effets secondaires. J’ai également subi une intervention chirurgicale, ce qui a semblé accroître encore l’asthénie générale dont je souffrais. Six semaines plus tard, après avoir passé Noël et le Jour de l’An à l’hôpital, on m’a autorisée à rentrer chez moi, mais j’étais dans un état de faiblesse encore plus grand que lors de mon admission.

Durant les six mois qui ont suivi, j’ai passé le plus clair de mon temps au lit ou dans un fauteuil. J’étais devenue une invalide chronique, incapable de marcher, de dormir ou de manger correctement, et je souffrais de douleurs incessantes et de malaises. Je continuais également à trouver difficile de lire ou de me concentrer.

J’avais eu une éducation chrétienne très solide et, depuis mon enfance, on m’avait parlé de Dieu et enseigné la Bible. De nombreux membres de mon église, des groupes de prière, des amis ainsi que ma famille priaient pour moi. Et pendant toutes ces années, j’avais reçu la visite d’une cohorte de guérisseurs, thérapeutes et médecins divers.

Mon mari et moi priions régulièrement ensemble. J’étais très reconnaissante envers tous ces amis et les membres de ma famille qui continuaient à m’apporter leur soutien et leur aide. Cependant, je me souviens m’être sentie comme cette femme dans la Bible, qui « avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant » (Marc 5:26). À plusieurs reprises, face à cette situation qui me paraissait tellement sombre et désespérée, j’ai pensé qu’il serait peut être mieux d’en finir, et que ce serait plus facile pour ma famille si je n’étais plus là.

Mais un jour, alors que j’étais à la maison, allongée sur mon lit, la pensée m’est venue que si toutes les promesses contenues dans les Psaumes étaient la vérité, elles devaient s’appliquer à moi. Alors, en commençant par le Psaume l, j’ai noté sur une feuille les promesses que je lisais, et j’ai revendiqué chacune d’elles comme s’appliquant directement à moi. Je réalise aujourd’hui que ma pensée était vraiment en train de s’élever – même si je ne pouvais pas discerner l’étape suivante – et que j’étais sur le chemin de la guérison.

Plus particulièrement, un jour mémorable de juin 1988, j’étais assise, calée dans un fauteuil, en train de lire d’anciens exemplaires du Christian Science Monitor, en portant une attention spéciale à l’article quotidien sur la Science Chrétienne. (Mon mari était journaliste à Belfast et travaillait comme correspondant freelance pour le Monitor, ce qui fait que je connaissais bien ce journal.)

C’est à ce moment-là que le téléphone a sonné. La dame qui était au bout du fil m’a dit qu’elle désirait parler à mon mari. Je lui ai expliqué qu’il travaillait à l’extérieur, et que je ne pouvais pas l’appeler depuis l’endroit où je me trouvais. J’ai commencé à lui expliquer la triste situation dans laquelle j’étais. Elle m’a dit qu’elle était praticienne de la Science Chrétienne, et qu’elle souhaitait simplement remercier mon époux pour une série d’articles qu’il avait écrits dans le Monitor sur le renouveau de Belfast.

Mais, revenant à ce que je lui avais dit, elle m’a demandé si je n’avais jamais considéré la possibilité d’un traitement par la Science Chrétienne. Je lui ai décrit ce que j’étais en train de faire au moment où elle avait appelé, mais lui ai expliqué que j’avais déjà vu de nombreux guérisseurs et subi plusieurs thérapies en pure perte, et qu’il fallait que je réfléchisse. Nous sommes convenues que je l’appellerais si je désirais en parler davantage avec elle.

Je l’ai appelée le matin suivant. Elle a accepté de commencer à me donner un traitement en Science Chrétienne. La première idée qu’elle m’a donnée était un verset de la Bible, tiré du Prophète Joël: « Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle. » (2:25) J’ai ressenti beaucoup d’espoir, de joie et de promesse dans ces paroles prophétiques, et j’ai reconnu qu’elles étaient parfaitement adaptées à la situation.

Elle m’a rappelé qu’elle avait offert un exemplaire de Science et Santé à mon mari une douzaine d’années auparavant. Il était resté sur une étagère pendant tout ce temps. Lorsque je l’ai ouvert, la première phrase m’a sauté aux yeux: « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » (p. vii) J'ai su en lisant ces mots que j’étais en train de trouver le chemin de la guérison. À ce moment-là, j’ai senti que je pouvais arrêter les divers traitements que j’avais suivis et les médicaments que j’avais pris jusque-là.

Toutefois, j’avais encore à vaincre une grande part de crainte, et j’ai passé beaucoup de temps à lire, écrire et apprendre par cœur de nombreux passages de Science et Santé et de la Bible.

Un des passages auquel je me suis accrochée pour trouver de l’aide et un grand réconfort était celui-ci: « Dieu n’a jamais doué la matière du pouvoir de rendre la Vie impuissante ou de glacer l’harmonie par une longue et froide nuit de discordance. Un tel pouvoir, sans l’autorisation divine, est inconcevable... » (p. 378)

Le mot inconcevable m’a frappée, comme étant merveilleusement fort et absolu: comme une chose que l’on ne peut même pas imaginer. Parce que j’apprenais la véritable nature de Dieu – Tout et totalement bon – et également le fait que j’étais inséparable de Lui en tant que Son enfant parfait, j’ai commencé à percevoir qu’il n’y avait aucune réalité dans quoi que ce soit en dehors du bien divin.

La suprématie de cette vérité m’a donné un sentiment de maîtrise à l’égard de tous les symptômes et des limitations que je rencontrais. Je commençais à voir la nature mentale de ce qui paraissait tellement physique. La praticienne insistait continuellement sur le besoin que j’avais de concevoir correctement qui j’étais (en termes spirituels) à tout moment: non pas en tant que mortelle avec une histoire matérielle, mais en tant qu’enfant parfaite et bien-aimée de Dieu, ce que j’étais, et que j’avais toujours été.

Mon état a commencé à s’améliorer de façon notable durant les quelques semaines qui ont suivi, et j’ai pu recommencer à manger et à dormir normalement. Toutefois, j’étais impatiente et je trouvais les progrès bien lents. J’ai réalisé que j’enviais les personnes qui, selon moi, avaient un meilleur état de santé. J’en ai parlé à la praticienne, et elle m’a dit, avec beaucoup de fermeté, que je devais manifester davantage de reconnaissance pour ce que j’avais déjà, et qui n’était pas rien, lorsque je regardais autour de moi! Alors j’ai commencé une liste de motifs de gratitude, et rien n’était trop petit ou insignifiant pour figurer sur cette liste. Lorsque j’étais vraiment reconnaissante, il ne restait plus de place pour le doute ou le ressentiment, ils n’avaient plus de source.

La guérison a progressé plus rapidement après cela. J’ai repoussé chaque symptôme de la maladie avec l’autorité divine absolue que je possédais, non de moi-même, mais en tant qu’enfant bien-aimée de Dieu, avec l’autorité que Dieu était mon vrai Père-Mère, ce que je commençais à comprendre. J’ai réalisé que l’état dans lequel je me trouvais n’avait jamais été ce que Dieu voulait pour moi. Petit à petit, j’ai retrouvé mes forces et j’ai pu à nouveau m’occuper de ma famille. J’ai pu recommencer à conduire, et à la miaoût nous avons pu partir en vacances en famille dans le Donegal du Nord, où nous avons passé des jours merveilleux, à marcher sur les plages que j’avais toujours aimées, à manger dans des restaurants, et à visiter les magnifiques parcs forestiers.

Finalement, j’ai compris que je n’avais pas à m’appuyer sur un pouvoir, ou une force, personnel ou humain pour trouver une guérison complète. J’ai découvert que c’est toujours le pouvoir infini de Dieu qui guérit. Mais J’ai retiré de cette guérison davantage qu’une meilleure santé. Je pense au mot « abondance ». L’Épître aux Éphésiens parle de Dieu comme de Celui « qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (3:20).

Après cette guérison, de nouvelles et merveilleuses possibilités de carrière se sont ouvertes à moi, qui se sont révélées être, et sont toujours, stimulantes et enrichissantes. Je réalise que j’ai beaucoup appris sur le pouvoir que la gratitude envers Dieu confère à tout moment, et sur l’importance d’avoir confiance en Dieu, en tant qu’Entendement divin, afin qu’Il me guide pas à pas, même lorsque je ne discerne pas parfaitement le chemin à suivre.


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