Les sourires innocents des enfants du monde me poussent à réfléchir aux étiquettes que l'on colle souvent à la jeunesse. Quand on parle du développement de l'enfant, il n'est pas rare en effet d'entendre des expressions comme « hyperactif », « difficultés d'apprentissage » ou « troubles du comportement ». Bien que les adultes inquiets fassent de leur mieux pour subvenir aux besoins de leurs enfants, je suis convaincue que les étiquettes ne sont d'aucun secours quand on recherche une solution permanente. Je suis la belle-mère de trois enfants (maintenant grands), et il y a eu des moments où j'ai dû chérir leur identité spirituelle véritable, plutôt que de leur coller les étiquettes propres aux théories modernes.
Kevin, le plus jeune des trois enfants de mon mari, est venu vivre avec nous quand il avait treize ans. C'était un garçon très actif, si actif en fait que quelques années auparavant, on l'avait diagnostiqué hyperactif et on lui avait donné des médicaments pour réguler son niveau d'activité.
Honnêtement, je n'étais pas sûre de pouvoir vivre avec lui de façon permanente (il me donnait parfois bien du fil à retordre !), mais j'étais prête à essayer. Kevin voulait venir habiter avec nous, en partie parce qu'il avait aimé fréquenter une école du dimanche de la Science Chrétienne, avant le divorce de ses parents. Et Kevin ne se sentait pas lui-même quand il prenait ses médicaments. Il espérait que mon mari et moi, tous deux scientistes chrétiens, choisirions de l'aider à comprendre davantage son identité spirituelle pour trouver une guérison par la prière, au lieu de lui demander de prendre des médicaments.
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