Ces lignes ont été envoyées le 31 janvier 1933 par Serge Prokofiev, l'un des grands compositeurs russes du XXe siècle, à Eve Crain, praticienne de la Science Chrétienne à Cleveland, ville des États-Unis. Mlle Crain avait apparemment prié avec lui lorsqu'elle habitait Paris dans les années 1920. Prokofiev lui-même a vécu de nombreuses années à Paris, où il avait emménagé en automne 1923 avec sa jeune épouse Lina. Dans son journal intime, il notait à la date du 25 mai 1924:
Price et sa fille nous ont emmenés en voiture, Ptashka et moi, pour prendre le thé à Sèvres. [Ptashka est le petit nom que donnait Prokofiev à son épouse Lina] ... Price avait été sur le point de mourir d'une maladie de cœur et, après que le médecin a refusé son cas, un scientiste chrétien l'a pris et l'a guéri. Cela nous a fait une forte impression.
Ce n'était peut-être pas la première fois que Prokofiev et Lina entendaient parler de la Science Chrétienne, mais ce jour de mai semble avoir marqué le début de leur intérêt pour cet enseignement, dont la guérison spirituelle est la caractéristique la plus visible.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !