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Article de couverture

Une journée remplie par l'Esprit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2007


Brian Kissock est un praticien de la Science Chrétienne de San Diego, en Californie, qui aime le golf. Lorsqu'un voisin s'est aperçu un jour de cette inclination, il l'a invité à se joindre à un groupe de joueurs réguliers.

Un mercredi matin, après des semaines de jeu, alors que tous les joueurs étaient au départ du dixième trou, l'un d'entre eux, un médecin, déclara à M. Kissock: « Je pense que ce que vous avez sur le côté du visage est un cancer. Est-ce que vous l'avez fait examiner ? »

Brian Kissock en a été atterré: il était bien conscient depuis quelque temps qu'il avait une excroissance sur le visage, mais en fait, il avait pensé qu'elle disparaîtrait d'elle-même. Il reconnaît maintenant que la remarque du médecin lui a fait un choc. Tout en le remerciant de son intérêt à son égard, il a décidé qu'il passerait sur-le-champ un examen, c'est-à-dire qu'il ferait passer « un examen à sa pensée pour en éliminer le mal. »

Le médecin voulait dire bien sûr qu'il devait passer un examen médical, mais M. Kissock avait décidé qu'il existait une meilleure méthode et qu'il n'avait nul besoin de se rendre à un endroit particulier pour commencer un traitement. Il a immédiatement entrepris l'exercice mental consistant à expulser de sa pensée la suggestion qu'il pourrait être en danger. En d'autres termes, se fondant sur son étude et sa pratique de la Science Chrétienne, il a aussitôt décidé, sur le parcours de golf, de ne pas accorder de place dans sa conscience à des pensées concernant une tumeur cancéreuse. Il s'est rendu compte que l'aspect de ce mal ne devait plus continuer à l'hypnotiser quand il se regardait dans un miroir.

Le jeu a continué, mais c'est sa prière pour remplacer les pensées malades par des concepts concernant sa véritable identité spirituelle, qui menait le jeu pour lui. « Alors que je faisais mon parcours de golf, j'essayais de me réjouir de ce que j'avais appris de vrai concernant Dieu et l'homme. Parfois quand je prie, j'ai l'impression de plonger mon regard dans l'immensité de la nature infinie de Dieu. Dans cette immensité du bien, il ne peut tout simplement pas y avoir de mal. »

Il admet bien sûr que cette compréhension, ou prise de conscience, que Dieu est infini ne s'acquiert pas de façon instantanée, mais il a vécu des moments où il a eu une « conscience plus grande de la présence de Dieu, de l'Amour divin », des instants où il s'est senti aimé véritablement. Et le moment où il a entendu le médecin exprimer sa préoccupation a été l'un d'eux. Les paroles suivantes de Mary Baker Eddy, dit-il, résument bien sa pensée: « Ce sens erroné de substance [tumeur sur le visage] doit céder à Sa présence éternelle, et ainsi se dissoudre. » (Unité du Bien, p. 60)

Il reconnaît qu'il n'est pas facile d'expliquer l'inspiration qui lui est venue de la prière, mais il dit qu'à cet instant, il a ressenti « une dimension infinie, au-delà de toute compréhension humaine... l'immensité de [la présence de] l'Entendement, ou Dieu, qui est l'Amour englobant tout. Qui est intelligence, sagesse et bien-être. Le déroulement constant du bien. Je me suis vu, non comme un corps ligoté par la matière, mais plutôt comme l'idée infinie que connaissait éternellement l'Entendement », a-t-il précisé.

Alors qu'il marchait, tout en priant et en jouant, il a pensé à des passages tirés de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy qui ont renforcé sa résolution ainsi que ses arguments à l'encontre de toute croissance qui ne serait pas spirituelle. Voici l'une des citations tirées de Science et Santé qui lui est venue à l'esprit: « Dieu n'est pas l'auteur des discordances mortelles. » (p. 231) Il en a conclu que Dieu n'envoie pas de maladie à Ses enfants, et il était sûr qu'il était l'un des enfants de Dieu ! Il a poursuivi son raisonnement en pensant que le cancer ne faisait donc partie d'aucun enfant de Dieu, lui compris.

Il se souvient d'avoir encore exploré le concept d'« idée spirituelle » dont il est question dans cette phrase: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (ibid. p. 463) « J'ai aussi pensé que rien de matériel ne peut toucher une idée, a déclaré M. Kissock, rien ne peut se développer sur une idée; une idée est saine, complète et parfaite dans l'Entendement qui la conçoit. Je me suis considéré comme une idée de Dieu, comme une idée spirituelle. » Il a poursuivi sa prière tout en voyant qu'en sa qualité d'idée spirituelle il ne pouvait pas même « être touché par une quelconque représentation du mal » dans sa vie.

Puis, alors qu'il était encore en train de jouer, il s'est rendu compte qu'il ne se sentait plus atterré par la suggestion du médecin qu'il pourrait avoir une tumeur cancéreuse au visage. « Au lieu de cela, dit-il, j'ai été envahi par un sentiment de paix, et même de joie ». À son avis, c'est à ce moment-là qu'a eu lieu la guérison. Pendant les jours qui ont suivi, il a évité de se regarder dans le miroir afin de ne pas dévier de sa prière visant à voir la perfection que Dieu lui avait donnée. Quand il s'est finalement regardé, la tumeur avait disparu. Et ce n'était pas tout: « La peau était lisse. J'étais guéri. »

Quand M. Kissock a revu le médecin, cela faisait environ un an qu'ils avaient joué ensemble au golf. Le médecin, se souvenant de leur conversation, a demandé s'il avait suivi un traitement médical pour éliminer la tumeur. Brian Kissock a expliqué alors que, scientiste chrétien, il avait « traité la situation grâce à la prière scientifique », ce qui a beaucoup intéressé le médecin et entraîné une discussion approfondie sur la spiritualité, une spiritualité qui est accessible et pratique.

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