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Emporte-le à l'église !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2007


Dans ma famile, quand j'étais petite, on nous conseillait d'« emporter » nos problèmes à l'église.

Pour moi, cela voulait dire prier, bien sûr, mais le fait d'emporter le problème d'emporter le problème à l'église signifiait que ma prière ne serait pas isolée. D'une certaine façon, cela voulait dire que toute l'église serait de mon côté et me soutiendrait pendant que je m'adresserais à Dieu.

Plus tard, quand j'ai commencé à fréquenter une Église du Christ, Scientiste, j'ai été très intéressée d'apprendre que « les prières dans les églises de la Science Chrétienne seront offertes pour l'assistance collectivement et exclusivement », ainsi qu'il est déclaré dans Le Manuel de l'Église Mère de Mary Baker Eddy (p. 42).

Beaucoup d'assistants ont été guéris quand ils se sont unis dans cette prière collective. Personnellement, quand j'ai ainsi prié « collectivement et exclusivement pour l'assistance », j'ai été guérie d'un grave mal de dos, qui avait duré pendant plusieurs jours. J'avais prié pour moi-même avant d'aller à l'église, mais la guérison n'a eu lieu qu'au moment où nous étions tous unis en une prière silencieuse. Je me rappelle m'être tournée dans tous les sens sur mon siège pour m'assurer que la douleur avait disparu !

Elle avait bel et bien cessé, et elle n'est pas revenue.

Le lieu où les gens adorent un seul Dieu, que ce soit une église, une mosquée ou une synagogue, est un lieu sacré. Les participants sont là pour vénérer Dieu ensemble. Et le seul fait qu'ils soient ensemble donne à leur vie une unité puissante.

ll serait naïf de penser que cette unité s'exprime à chaque fois que des gens s'assemblent pour un culte, en quelque lieu que ce soit. Mais on peut dire que cette unité s'exprime en proportion de notre compréhension du fait qu'il n'y a qu'un seul Dieu et une seule création.

Mary Baker Eddy écrivit dans l'un des poèmes: « C'est écrit sur la terre, sur les feuilles et les fleurs: l'Amour n'a qu'une race, qu'un royaume, qu'un pouvoir » (Poems, p. 22). Dans tous ses ouvrages, elle parle de cette unicité, et elle définit en partie l'Église comme « cette institution... qui, ainsi qu'on le constate, ennoblit la race... » (Science et Santé, p. 583)

C'est la race humaine entière, non divisée en races, classes, âges, ou même sexes, que l'Église a pour mission d'élever. Cette élévation ne provient pas tant de l'activité humaine que nous associons d'habitude aux églises (bien qu'elle soit importante), que des racines spirituelles de l'Église que Mary Baker Eddy a décrites comme étant « la structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède » (ibid., p. 583).

Une Église consacrée à servir un seul Dieu universel, le Principe divin, ne comprend aucune contradiction, elle unit tous ses adhérents tout en augmentant leur compréhension spirituelle. Ces progrès fournissent sans cesse de nouvelles façons de concevoir et d'exprimer la nature infinie de la bonté de Dieu.

Quand nous acceptons les expériences spirituelles et les révélations de notre prochain, non seulement nous nous élevons plus haut dans notre inspiration, mais notre compréhension et notre application de ces vérités divines grandissent aussi. Et, puisque ces vérités parlent toutes du seul Dieu universel, elles nous unissent tout en élargissant nos perspectives. « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations », déclare Science et Santé. Ce processus d'unification touche chaque domaine de notre vie. Il constitue aussi « la fraternité des homes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l'Écriture: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, annihile l'idolâtrie païenne et chrétienne — tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux — établit l'égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l'homme, et ne laisse rien subsister qui puisse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » (p. 340)

Jésus le Christ, en disant adieu à ses disciples les plus proches, a amené tous les croyants, dans tous les temps, à être ses disciples et ceux de ses élèves. Il pria ainsi: « ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous. » (Jean 17:20,21)

Cela me ravit toujours de penser que Jésus nous a inclus dans sa prière pour que nous soyons tous un, nous qui croyons en lui aujourd'hui. Céder à l'esprit de cette prière nous donne un sens d'unité avec toute l'humanité. Au lieu de nous perdre dans des classifications basées sur des compétences matérielles, nous pouvons percevoir la relation propre qu'a chacun de nous avec le Divin.

Cette union se fait entre autres par la prière que Jésus nous a donnée lorsqu'il a appris à ses disciples la « Prière du Seigneur ». Les prières adressées à « notre Père » peuvent être spécifiques ou tout à fait sans paroles, car nous pouvons être sûrs que le Père qui écoute prend soin de nous. Quelle relation peut être plus étroite que celle d'un enfant à ses parents, ou celle de frères et sœurs entre eux ? Dans cette relation spirituelle, il n'y a aucune rivalité. Dans bien des cas, reconnaître cette relation divine peut guérir des rivalités et résoudre des conflits. Mais la Prière du Seigneur, qui commence par « notre Père », fait plus qu'apporter l'harmonie dans les foyers. Elle harmonise la race humaine tout entière.

L'unité exige que nous portions les fardeaux les uns des autres et que nous acceptions de l'aide quand nous en avons besoin. Elle nous relie dans l'effort à tous ceux qui acceptent un seul Dieu, pour que nous puissions apporter l'harmonie et la paix plus efficacement dans le monde. Quand nous apportons nos soucis à l'église, nous unissant à ceux qui font de même, nous nous apercevons que nos prières collectives font davantage que résoudre nos problèmes individuels. Elles atteignent et bénissent toute l'humanité.

Mary Baker Eddy a écrit: « Toutes les églises chrétiennes possèdent un lien d'unité, un noyau ou point de convergence, une prière: la Prière du Seigneur. C'est une joie de penser que nous pouvons nous unir dans l'amour et dans cette supplique sacrée avec toutes les assemblées qui prient sur terre “Que ton règne vienne. Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel”. » ( Pulpit and Press, p. 22)

Toutes les fois que nous disons la Prière du Seigneur, nous pouvons être sûrs que quelque part dans le monde d'autres personnes récitent ces mêmes mots bien-aimés. Cette unité, cette union de l'esprit, apporte la réalisation de cette promesse de Jésus: « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. » (Matthieu 18:20)

Que nous soyons présents dans un édifice avec d'autres personnes qui prient ou que nous nous unissions dans la Prière du Seigneur à la maison ou au travail, nous sommes unis. C'est cette unité dans notre désir de trouver la volonté de Dieu sur terre qui est la véritable essence de l'Église.

Alors, il n'est pas étonnant que nous trouvions des solutions quand nous emportons nos problèmes à l'Église, car tous nos frères et sœurs prient avec nous.

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