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Article de couverture

GUÉRISON D'UNE MALADIE VÉNÉRIENNNE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2007


Il y a plus de quinze ans, lorsque j'étais en deuxième année d'université, j'ai contracté une blennorragie. Bien qu'il n'y ait pas eu de diagnostic médical, les symptômes pénibles que je manifestais, ainsi que mes connaissances en microbiologie rendaient ce verdict évident. Comme j'étais encore au début de mon étude de la Science Chrétienne, cela a provoqué en moi une grande frayeur et beaucoup de confusion. Je me demandais si une maladie résultant d'un acte pécheur pouvait être guérie par la prière en Science Chrétienne. Étant un étudiant à la faculté d'agronomie, j'étais troublé par mes connaissances sur la biologie des microbes. J'étais aussi influencé par mes meilleurs amis qui étaient étudiants en médecine, mais en même temps ma confiance dans les traitements médicaux était en train de s'éroder.

Alors que je réfléchissais sur l'attitude à adopter, un ami est venu me rendre visite; je lui ai raconté ce qui m'était arrivé. Il insista pour que nous allions voir un pharmacien qui était en même temps un infirmier expérimenté, et qui pourrait me prescrire un traitement médical. Nous nous rendîmes donc à la pharmacie pour voir la personne en question qui me prescrivit un traitement de six jours, en insistant sur le fait que c'était le médicament connu le plus recommandé pour ce genre de maladie.

J'ai suivi ce traitement pendant les six jours. Mais le septième jour je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucune amélioration; je suis retourné voir le même infirmier qui me dit qu'il ne pouvait pas me prescrire un autre traitement; il me recommanda d'acheter encore le même produit, que j'accompagnerais cette fois d'une cure de vitamines. Trois jours après, j'ai eu mal à l'estomac et j'ai décidé de jeter les médicaments restants et de m'appuyer seulement sur la Science Chrétienne.

Ainsi, sans demander de soutien à un scientiste chrétien expérimenté, je me suis mis à prier seul sur mon cas. Au début, c'était vraiment difficile; j'étais rempli de la crainte de cette maladie et je me condamnais pour ma vie morale passée. Chaque fois que je me mettais à prier, les arguments contredisant ma prière abondaient. Lorsque je répétais par exemple l'exposé scientifique de l'être tel qu'il nous est donné à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, j'étais instantanément contredit par les arguments venant des leçons sur la biologie que nous avions apprises en première année d'études.

Après un mois de prière environ, je fus guidé à faire une liste des différentes croyances admises sur cette maladie et à trouver les idées que je pouvais utiliser dans la Bible et dans Science et Santé afin de les combattre. J'ai ainsi identifié — et refusé — trois croyances principales: il s'agissait de la croyance au péché, de la croyance à la contagion et au pouvoir des microbes, et de la croyance à la détérioration de la substance.

1. Pour ce qui est de la croyance au péché, au fil des mois et de mes prières, la conviction que j'étais un homme pécheur a peu à peu cédé à la merveilleuse réalisation que dans mon être réel j'étais l'enfant de Dieu, spirituel et non matériel, et qu'Il ne pouvait m'avoir créé susceptible de mal agir. Les deux citations suivantes m'ont été particulièrement utiles:

« L'homme est incapable de pécher, d'être malade et de mourir [...] et Dieu, de qui l'homme émane, ne peut engendrer la capacité ni la liberté de pécher. » (Science et Santé, p. 475) et: « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. » (I Jean 3:9)

J'ai aussi réalisé qu'il n'y a aucune joie véritable dans une action immorale et que l'homme ne peut pas perdre la pureté donnée par Dieu.

2. Pour combattre la crainte que les microbes aient un pouvoir de nuire, j'ai utilisé principalement dans ma prière les arguments suivants trouvés dans Science et Santé et dans la Bible:

« Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible ». (p. 463)

« L'élément charnel ne peut pénétrer dans l'homme réel et idéal » (p. 332) « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon ». (Genèse 1:31)

Peu à peu, j'ai compris qu'un enfant de Dieu ne pouvait pas servir de réservoir pour un mal quelconque ni d'instrument que la prétendue erreur utiliserait pour se répandre ou se manifester. Ni mon identité spirituelle, ni celle de la personne qui, selon la croyance, m'avait contaminé n'étaient atteintes de cette maladie Chacun de nous ne pouvait en réalité manifester que le bien. Et comme Dieu est l'unique créateur, le prétendu mal ne pouvait rien créer qui soit susceptible de nuire aux enfants de Dieu.

3. En ce qui concerne la croyance à la détérioration de la substance, la définition de la substance que donne Mary Baker Eddy à la page 468 de Science et Santé m'a amené à comprendre que certaines parties de mon corps n'étaient pas en train de se décomposer, car mon être est entièrement spirituel, et qu'en réalité les changements qui prétendaient se produire dans le corps physique ne touchaient pas mon moi véritable. Mary Baker Eddy définit la substance entre autres comme suit: « La substance est ce qui est éternel et incapable de discordance et de décomposition... L'Esprit, le synonyme d'Entendement, d'Âme, ou de Dieu, est la seule substance véritable. L' univers spirituel, y compris l'homme individuel, est une idée composée, reflétant la substance divine de l'Esprit ». J'ai peu à peu admis et senti qu'en réalité je reflétais la « substance divine de l'Esprit. »

Pendent neuf mois, j'ai lu les articles des publications de la Science Chrétienne parlant de guérison. Je notais dans un cahier les idées de base que l'auteur avait mentionnées, je cherchais à mieux les comprendre et les affirmais à mon tour.

Après six mois, j'ai développé une phase très critique de la maladie; mais contrairement aux apparences, ma conviction spirituelle que cette maladie ne pouvait pas me tuer et finirait par disparaître s'était sérieusement affermie. J'étais rempli d'un calme inexplicable humainement et je vaquais normalement à mes occupations. Je m'intéressais aussi beaucoup à l'étude des sept synonymes de Dieu, tels qu'ils sont énumérés dans Science et Santé à la page 465. Je me sentais guidé par Dieu et j'étais plus intéressé par l'évolution de ma compréhension spirituelle que par l'aggravation apparente de la maladie. Au neuvième mois, un jour, pendant que je marchais, j'ai senti que j'étais complètement guéri. Et ce ful le cas.

Depuis, il s'est présenté au cours des années plusieurs occasions où, pour une raison ou pour une autre, j'ai dû passer des contrôles médicaux, et lorsque les médecins me posaient des questions sur mon passé médical, je mentionnais cette guérison. Ils me faisaient alors passer des examens approfondis; mais aucune séquelle de ce mal n'a jamais été trouvée. Une des croyances liée à cette maladie, que mes amis étudiants en médecine prédisaient, était la stérilité: mais actuellement je suis marié et père de trois enfants.

De cette guérison j'ai tiré de précieuses leçons. J'ai compris par exemple que le calme, la satisfaction et l'équilibre véritables proviennent, non pas de la sexualité, mais plutôt de la compréhension progressive de la joie et de la paix spirituelles que Dieu déverse continuellement sur chacun de Ses enfants.

Cette expérience a été une grande bénédiction pour moi; elle me sert de référence chaque fois que j'ai un problème physique à résoudre et j'ai immédiatement l'assurance que la guérison est inévitable.

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