J'avais toujours l'impression qu'une maladie terrible allait fondre à l'improviste
sur moi ou sur quelqu'un que j'aimais. Et rien d'etonnant à cela.
L'histoire de ma famille fourmillait de problèmes héréditaires, depuis les
défauts de naissance et les cas d'hypertension artérielle, jusqu'aux maladies de
cœur et au cancer. C'est pourquoi la moindre anomalie physique
m'effrayait. Préfigurait-elle un diagnostic fatal ? Avant de commencer l'etude
de la Science Chrétienne, j'avais méme subi une intervention
chirurgicale pour une grosseur au sein. Il s'est avéré qu'elle n'était pas
cancéreuse, mais cela avait alimenté mes craintes autant que si elle l'avait été.
Bien que j'aie d'abord entendu parler de la Science Chrétienne lorsque j'étais adolescente, ce n'est que lorsque je suis devenue maman que je me suis mise à étudier vraiment cette Science. Je ne craignais pas seulement pour ma propre vie, mais je m'inquiétais également de ce que j'avais pu transmettre à mes enfants. Le fait d'être rongée par la crainte ne me semblait pas être une vie. Je voulais me sentir en sécurité, et avoir quelque assurance que ma famille et moi-même n'étions pas simplement à la merci de nos gènes.
Lorsque j'ai commencé à étudier la Bible, avec Science et Santé, j'ai découvert une idée, puis une autre, qui petit à petit ont modifié ma perception des choses. J'ai appris que Dieu est Esprit, Principe, et qu'Il est entièrement bon. Puisque cet Esprit, ce Principe, est le Créateur, le Père-Mère de l'univers, alors Sa création doit également être spirituelle et entièrement bonne, et être conforme à Sa nature divine. Quand j'ai commencé à comprendre que cette création m'incluait, j'ai aussi commencé à réaliser que ma vie ne pouvait pas se définir à partir d'une histoire matérielle. Au contraire, j'avais le droit de dire, comme le fait le Psalmiste: « Un héritage délicieux m'est échu. » (Ps. 16:6)
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