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Tous concernés !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2006


Dans le monde d'aujourd'hui où tout est interconnecté, nous ne pouvons nous permettre de rester aveugles à ce qui se passe en dehors de notre petit univers personnel. L'économie d'un pays émergent de l'autre côté de la planète peut influer sur le prix de l'essence dans notre station-service; un seul cas de grippe dans la jungle peut laisser présager une épidémie dans une métropole; une fusillade qui a lieu aujourd'hui dans un pays qui nous est inconnu est susceptible de déterminer demain la politique de défense dans le nôtre.

Ces interactions impliquent des relations mentales de cause à effet, et chacun de nous peut faire avancer les choses en se mettant à l'écoute des besoins d'autrui. Décrivant dans une parabole la charité et la compassion qu'il est possible de manifester en tous lieux à l'égard de tout homme, Jésus a déclaré: « ... toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. » (Matthieu 25:40) Il a fait comprendre que le contraire est vrai aussi: si l'on devient insensible aux problèmes d'autrui en acceptant, par exemple, l'idée que le désordre est naturel ou normal chez nous ou à l'étranger, alors nous nous attendons à ce qu'il y en ait davantage et nous le favorisons.

Mais prendre le contre-pied de l'agitation, de la maladie et de la pauvreté dans le monde, en priant de façon scientifique, a pour effet d'atténuer ces maux et de favoriser ainsi l'émergence du bien collectif, ce qui est bénéfique aussi pour la personne qui a prié. Tout commence par la décision individuelle de contribuer à la solution. Mary Baker Eddy, qui a découvert la science de la guérison contenue dans les enseignements de Jésus, a écrit « Le Scientiste Chrétien s'est engagé à faire diminuer le mal, la maladie et la mort; et il en triomphera en comprenant leur néant et la totalité de Dieu, le bien. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 450)

Cette position métaphysique qui consiste à comprendre le « néant » du mal « et la totalité de Dieu, le bien », constitue un bon point de départ pour prier de façon scientifique. Bien que cette prière ne jouisse pas toujours d'une grande popularité ou même qu'elle soit parfois mal considérée, il s'agit du travail le plus essentiel et le plus utile que l'on puisse entreprendre. Si des violences au Moyen-Orient, un conflit dans notre église ou une dispute familiale menacent de bouleverser des vies ou d'anéantir la paix, le fait d'ancrer nos pensées dans la vérité divine favorise l'unité et la guérison. En réalité, nous faisons tous partie de la famille unique d'un seul Père-Mère, en dépit d'apparences contraires. En vérité, rien ne peut produire son contraire; or Dieu, qui est bon, nous a faits aussi bons que Lui et donne à chacun de Ses enfants sans exception une identité complète, satisfaite et en paix, autrement dit purement spirituelle. Il faut parfois faire un immense effort pour voir ne serait-ce qu'une lueur de cette identité créée par Dieu, mais le désir même d'entreprendre ce travail est déjà une prière en faveur de l'unité.

En réalité, nous avons plus de caractères communs que de points de division. Dans les nombreuses et diverses zones d'interaction humaines – quartiers, églises, lieux de travail, familles – tout le monde recherche la paix et la prospérité, l'espoir et la guérison, la sécurité et le calme. Et surtout l'amour. Le reconnaître contribue à nous rappeler à quel point il est vrai que nous sommes tous « dans le même bateau », d'où la certitude que prier pour une seule personne c'est réellement prier aussi pour tout le monde. Cette idée met en relief l'importance de faire entrer la présence de Dieu, le bien même, dans les pensées et les existences grâce à une communion quotidienne avec le Tout-puissant. Tout se réduit à poser la question suivante: est-ce de l'huile que nous sommes en train de verser sur le feu du conflit, ou l'amour qui guérit ?

Quels que soient le groupe, la nationalité, la famille ou l'entreprise auxquels ils appartiennent, il y aura toujours des gens qui pensent différemment et agissent de façon unique, et qui sont même en désaccord sur certains points. Et pourquoi pas après tout ? Ce n'est que normal au sein de notre famille humaine si diverse ! La prière collective dont on a besoin n'a rien à voir avec un coup de baguette magique; il n'est pas question non plus, devant des problèmes complexes, d'adopter une attitude naïve, ni de voir tout en rose. En revanche le fait de reconnaître l'identité spirituelle, qui nous fera dépasser le simple stade des opinions sur la façon d'améliorer la condition humaine, a le pouvoir d'unir les gens d'une manière qui relativise désaccords et conflits, apaise les tensions et ravive l'espoir et la perspective de guérison.

Parfois, cela implique de prier au sujet d'une situation conflictuelle sans prendre parti, en ayant l'humilité de mettre de côté les opinions personnelles assez longtemps pour être capable d'entendre ce que Dieu est en train de dire. D'autres fois, cela exige que nous fassions l'effort de prendre en compte le point de vue ou les inquiétudes de l'autre, même si nous ne les comprenons pas. Enfin, tant de fois, cela signifie que nous devons prier profondément, avec compassion et de façon désintéressée au sujet de situations qui peuvent, à première vue, ne pas sembler nous concerner.

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