L'histoire est maintenant tristement connue. Un jour, Londres apprend que sa candidature pour accueillir les Jeux Olympiques de 2012 l'a emporté. Le lendemain, la ville fait face à de terribles attentas terroristes. Cependant, les journaux confirmeront par la suite combien il est vrai que, bien souvent, les pires événements incitent les hommes à se montrer sous leur meilleur jour. Les Londoniens ont fait front, tous ensemble, comme à leur habitude.
Sur le moment, il est tentant de vouloir rendre la pareille, c'est-à-dire de répondre à la violence par la violence, de lancer des critiques acérées, de se laisser aller à des paroles au vitriol, à des campagnes de dénigrement. On a le choix entre manifester son désespoir ou céder à la peur. Mais si elle n'exclut pas (bien au contraire) un flot de compassion, la nécessité de réagir « en homme » en de pareils moments rejette ces deux options. Cette attitude renforce les liens de notre humanité commune, ces liens authentiques qui nous relient les uns aux autres. Elle prend position pour le pouvoir du bien qui transcende le mal et finit par le détruire. Enfin, elle reflète notre nature supérieure d'enfants de Dieu. « En homme » n'a rien à voir ici avec le genre, c'est un terme générique qui désigne toute l'humanité, hommes et femmes.
L'un des aspects les plus tristes des attentats terroristes a été la découverte que des jeunes gens ont été conditionnés pour accomplir le mal alors qu'ils allaient juste atteindre l'âge adulte, qui comporte tant de possibilités d'agir en faveur du bien. Aujourd'hui, le monde est notre village, et tout ce qui arrive en quelque point de la planète nous concerne tous. Une fois encore, nous faisons face à l'épineux problème du bien et du mal, et l'appel à la prière reste urgent.
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