Guérison complète lors d'une randonnée

Depuis plusieurs mois, mon mari et moi-même nous réjouissions à l'idée de participer avec un groupe d'amis à une randonnée: la descente du col du Sani (situé près du massif le plus élevé d'Afrique du Sud). Ce devait être une occasion très spéciale, un évènement unique dans l'année, organisé par des botanistes renommés de la Société Botanique d'Afrique du Sud, qui allaient identifier et nous décrire l'immense variété florale que l'on trouve à cet endroit.

Toutefois, le lundi précédent la semaine où nous devions partir, l'une de mes chevilles m'a fait soudain terriblement souffrir. Pendant la nuit, la douleur s'est intensifiée au point que j'ai réveillé mon mari et lui ai demandé de prier pour moi; je ne pouvais trouver aucune position confortable et je n'étais pas capable de prier efficacement pour moi-même. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant, et je ne savais pas si j'avais été piquée par un insecte ou s'il s'agissait d'un problème au tendon ou au muscle. Mais j'ai tout de suite décidé de tourner mes pensées vers Dieu et de m'appuyer totalement sur Son pouvoir de guérison. Bien des fois dans le passé, j'avais éprouvé l'efficacité de cette façon de faire.

Quand j'ai été capable de prier pour moi-même, l'une des idées utiles qui m'est venue à l'esprit a été une strophe d'un cantique que j'aime beaucoup:

Pour moi, « avancer sur la route des cieux » signifiait prendre conscience de la totalité de Dieu, être dans Sa présence même. Je me suis rendu compte que, puisque l'Entendement, Dieu, a créé tous Ses enfants à Son image, j'avais la liberté, donnée par Dieu, d'exprimer les qualités d'agilité, de force, d'harmonie et d'énergie. Ce même Entendement ne créait pas d'entraves pour limiter notre liberté. J'ai été reconnaissante pour le soulagement qui a suivi alors, résultat de mes prières et de celles de mon mari. Au matin, la douleur extrême s'était apaisée, mais mon pied était très enflé et je ne pouvais presque pas m'appuyer dessus.

Tout en continuant à prier, j'ai résolu de m'appuyer de tout mon cœur sur le soutien divin plutôt que de me servir d'une canne. Au bureau, j'ai pu rester assise presque toute la journée si bien qu'une seule collègue a remarqué mes difficultés à marcher.

Le soir, à la maison, j'ai pris un exemplaire du Christian Science Sentinel qui était près de mon lit, ouvert à la page des témoignages de guérison. Le titre qui m'a sauté aux yeux était: « My dance of freedom » (Ma danse de liberté) [3 janvier, 2005. L'original de ce témoignage, écrit en français, avait paru dans le Héraut de mai 2003, sous le titre: « Liberté retrouvée grâce à la prière ».] J'aime beaucoup danser et j'ai tout de suite été attirée par ce récit de guérison. L'auteur y citait une phrase de Mary Baker Eddy qui m'a touchée directement: « L'Entendement, joyeux dans sa force, demeure dans le royaume de l'Entendement. Les idées infinies de l'Entendement courent et s'ébattent. Elles gravissent en toute humilité les cimes de la sainteté. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 514) L'auteur du témoignage donnait aussi cette définition de « s'ébattre »: « s'amuser énergiquement ». Cela m'a donné l'inspiration pour comprendre que, grâce aux lois divines, je pouvais atteindre cette liberté, et que je pourrais apprécier la randonnée prévue, de manière énergique. En priant avec ces idées, j'ai senti qu'il était juste pour moi de poursuivre nos plans pour le week-end.

J'ai également lu un témoignage sur la page précédente qui comprenait ce passage de la Bible: « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » (Galates 5:1) Cette déclaration m'a donné encore plus de courage pour affirmer que j'étais libre du «joug » que constituait mon problème à la cheville, et à partir de ce moment-là, je suis demeurée ferme, avec les idées spirituelles qui m'étaient venues par l'étude et la prière.

Quand nous sommes partis pour notre randonnée, l'enflure avait considérablement diminué et je marchais plus aisément. Puis, à partir du moment où nous avons commencé notre descente de huit kilomètres depuis le col du Sani, je marchais librement, sans aucune gêne. J'ai beaucoup apprécié le temps passé avec nos amis, la randonnée, et la découverte de la flore et du paysage, sans compter la recherche de jolies fleurs minuscules que je n'aurais jamais remarquées toute seule.

Cette guérison s'est avérée permanente. Je suis si reconnaissante pour la démonstration faite par Jésus des lois divines de la guérison, pour l'explication de ces lois données par Mary Baker Eddy dans Science et Santé, et pour les nombreuses guérisons de toutes sortes dont ma famille et moi-même avons fait l'expérience pendant maintes années.

Gail Benjamin
Randburg, Afrique du Sud