Un jour, j'ai rencontré une amie dans un centre commercial de notre ville où je faisais des courses: après nous être saluées, nous nous sommes mises à bavarder, mais un vendeur d'une pharmacie voisine nous a interrompues pour nous distribuer des échantillons gratuits d'une nouvelle protection périodique destinée aux femmes en cours de ménopause. J'ai senti alors mon cœur se serrer. Après le départ du vendeur, mon amie m'a tendu les échantillons avec un sourire: « Prends-les, je n'en ai plus besoin. »
Je les ai pris avec des sentiments confus: en effet, j'avais déjà commencé à éprouver les troubles liés à la ménopause et je ne les supportais pas bien. Un grand nombre de femmes que je connaissais avaient trouvé stressant ce passage de leur vie et m'avaient raconté leur expérience, les « contes de bonne femme », ainsi que les symptômes liés au « retour d'âge ». Et je pensais en avoir encore pour des années à traverser cette période éprouvante.
Je me suis entendue déclarer vivement à mon amie qu'elle avait bien de la chance et que je souhaiterais en avoir déjà fini avec tout ça. Au lieu de me plaindre, elle m'a répondu: « Toi aussi tu pourrais en avoir fini. Pour moi, cela s'est arrêté comme un robinet que l'on ferme; cela s'est passé sans la moindre difficulté ! » Elle a précisé que ses cycles s'étaient terminés sans aucun des symptômes dont les gens parlent. Pendant un moment je suis restée sans voix, car je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose et c'était extrêmement encourageant. J'ai pensé en mon for intérieur que si une femme pouvait arriver à un tel résultat, toutes les femmes pouvaient faire la même chose, moi y compris.
À cette époque, j'avais remarqué une nette tendance à traiter ce phénomène naturel comme une maladie. Rien qu'en Australie, où je réside, on estimait que dix pour cent des femmes de quarante cinq à cinquante ans suivaient un traitement hormonal de substitution, en dépit des risques qui, pense-t-on maintenant, y sont associés. Aux ÉtatsUnis, les compagnies pharmaceutiques ont estimé que six millions de femmes avaient adopté ce traitement, et je savais également que d'autres femmes de par le monde avaient recours à de nouveaux médicaments, à de nouveaux traitements et à des patches à base hormonale. Toutefois, j'étais sûre que tous ces traitements ne représentaient pas ce que je souhaitais pour me maintenir en bonne santé que ce soit avant, pendant ou après la ménopause.
Quand je suis rentrée à la maison, j'ai décidé de prier au sujet de ce problème. Mon amie et moi-même fréquentions toutes les deux une église du Christ, Scientiste; cela faisait longtemps que nous lisions Science et Santé et nous avions l'habitude de prier lorsque se présentait un problème de santé. Je savais qu'avec la Christian Science (méthode scientifique de guérison expliquée dans l'ouvrage Science et Santé), j'avais à ma disposition un système éprouvé de guérison spirituelle, et cette méthode fondée sur la prière avait déjà amélioré ma santé et m'avait guérie maintes fois.
Mon étude de la Bible et de Science et Santé m'avait appris que Dieu m'avait créée, que j'étais l'enfant de mon Père-Mère, faite à l'image de l'Esprit divin. Il en découlait que ma véritable identité était spirituelle, en parfaite bonne santé et que, pour cette raison, mon bienêtre ne pouvait prendre de l'âge ou se détériorer avec le temps.
Je me suis ensuite rappelé ce que m'avait dit autrefois une voisine: elle croyait que les femmes devaient endurer des souffrances physiques à cause de la malédiction évoquée dans l'allégorie biblique d'Adam et Ève, qui relie la souffrance de la femme au fait qu'elle est déchue de la grâce de Dieu. (voir Genèse 3:16). Mes réflexions m'ont convaincue que je n'étais pas obligée de continuer à vivre avec cette notion de souffrance féminine; Dieu ne m'avait pas « maudite », ni moi, ni aucun homme, ou aucune autre femme. Au contraire, mon Père-Mère divin m'aimait, Il était la source de ma vie et de ma santé.
Tout en continuant à prier, j'ai trouvé fort utile ce conseil tiré de Science et Santé: « Bannissez la croyance qu'il vous soit possible de ressentir une seule douleur importune qui ne puisse être chassée par la puissance de l'Entendement, et vous pourrez ainsi empêcher que la douleur se développe dans le corps. Aucune loi de Dieu ne met obstacle à ce résultat. » (p. 391)
À partir de là j'ai suivi le raisonnement suivant: je pouvais « bannir » tous les symptômes gênants associés à la ménopause; les fonctions naturelles de mon corps seraient harmonieuses, car je comprenais comment Dieu me gouvernait. Rien ne pouvait me faire peur. La douleur, l'inconfort et les malaises ne pouvaient s'introduire dans mon être. J'étais la fille de Dieu et à ce titre, je ne pouvais faire l'expérience que de l'harmonie et de la paix. La ménopause s'inscrivait dans un fonctionnement normal et naturel du corps; elle n'avait pas à se prolonger ou à présenter des difficultés je pouvais m'attendre à ce qu'ayant commencé en douceur et sans difficulté, elle se termine de la même façon.
Et tel a été le cas. A mesure que je continuais à prier pour moi-même, tout l'inconfort et tous les troubles ont disparu. Je me sentais heureuse et en forme. Six mois plus tard, mes cycles se sont arrêtés, tout simplement, en douceur et définitivement. Sans aucun symptôme inquiétant, ni alors ni après. Ma santé n'a pas été altérée et je n'ai rien constaté de négatif qui soit lié à la ménopause. Depuis lors j'ai continué à être en bonne santé.
Ce que mon amie et moi-même avons vécu, d'autres femmes peuvent le vivre également. Aucune femme ne doit souffrir du fait de sa condition de femme; Dieu aime chacune de Ses filles et prend soin d'elle. Ce Père-Mère plein d'amour nous procure les éléments essentiels à une bonne santé, à chaque étape de notre vie.
