De nombreux Brésiliens sont déçus par la politique. Le Brésil connaît une crise morale et éthique sans précédent. Notre peuple n'est pas seulement déçu, il rejette aussi les politiciens qu'il considère comme des gens sans scrupules qui se présentent aux élections uniquement pour mettre la main sur les fonds publics. Malheureusement, ces faits se vérifient en partie et affaiblissent la démocratie qui ne peut être réhabilitée que par une politique menée avec bon sens, efficacité, éthique, honneur, moralité et honnêteté. Ce n'est qu'en alliant toutes ces qualités que le politicien sera accepté par la population. Comme la tâche n'est pas facile, j'éprouve le besoin de me ressourcer spirituellement chaque jour, afin de préserver ma dignité.
Le lien qui nous unit à Dieu doit se manifester en nous par le désir de voir notre chemin s'éclaircir, afin de pouvoir y marcher sans arrogance ni brutalités et sans nous laisser séduire par les « occasions » qu'offre la corruption.
Lorsque j'ai décidé de me consacrer à la politique, j'avais pour but d'agir avec honnêteté. À présent, je sais que c'est la bonne voie pour que Dieu réponde à nos besoins. En recherchant l'inspiration pour chaque décision que je prends, je me fortifie et je ne permets pas aux mauvaises actions de se manifester. Au cours de mes trois années passées au sein de l'Assemblée législative de l'État de Rio de Janeiro, j'ai participé aux travaux de deux importantes commissions d'enquête parlementaire. L'une concernait le transfert de fonds publics sur les comptes bancaires à l'étranger de certains politiciens, et l'autre des irrégularités dans le système de loterie nationale, victime d'une corruption étendue et multiforme. Dans ces activités, il a été clair que Dieu me guidait et me protégeait.
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