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LES PARENTS QUI TRAVAILLENT

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2006


Élever des enfants tout en poursuivant une carrière professionnelle, voilà qui est un peu comme un exercice de jonglerie. Je me suis trouvée dans ce cas. A une certaine période en particulier, j'avais l'impression d'avoir plus de balles en l'air qu'il n'est raisonnablement possible d'en maîtriser. Je travaillais plus qu'à temps plein, menant ma propre affaire, ce qui exigeait un certain nombre de voyages, et j'avais épousé un homme déjà père de trois enfants qui vivaient tous avec nous. J'étais également impliquée dans des activités d'église et dans un travail bénévole qui me prenait beaucoup de temps.

J'avais fréquemment entendu dire que pour s'organiser il fallait établir ses priorités, mais cette idée en elle même me décourageait. Et j'étais là, en train d'aider à élever les enfants d'un autre, qui méritaient toute mon attention et mon affection, et en essayant en même temps de développer mon affaire, à laquelle je tenais énormément. Je me sentais tiraillée dans toutes les directions possibles: par mon mari, ses enfants, nos familles élargies, des clients exigeants et les associations où j'exerçais comme bénévole. J'avais toujours su que, si j'avais des enfants, ceux-ci prendraient la première place dans ma vie, mais ces enfants-là n'étaient pas les miens. Est-ce que je devais faire preuve de la même attention à leur égard ? Et quel serait le prix à payer pour ma carrière ? Je me souviens avoir souvent réfléchi à cette promesse de Christ Jésus: « Le royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Luc 17:21, d'après la version King James), mais il semblait bien parfois que ce royaume m'échappait. Embarquée sur ce qui m'apparaissait comme des océans particulièrement houleux, je me suis souvent demandé quoi faire. Il est intéressant de noter d'ailleurs qu'à l'époque je me retrouvais aussi, au sens propre, sur des mers démontées, car je passais une bonne partie de mon temps sur des bateaux, du fait de mon activité professionnelle. Finalement, ce que j'ai appris de ce temps passé à bord et du temps passé à la maison, à terre, c'est que le fait d'assumer des responsabilités variées, incompatibles en apparence les unes avec les autres, peut permettre de démontrer, comme le dit la Bible que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8:28).

Les navires modernes possèdent des stabilisateurs très efficaces, qui accroissent beaucoup le confort des passagers lorsque la mer est agitée. Ces appareils sont de peu d'utilité toutefois lorsque le bateau est à quai pour réparation ou restauration. Il m'est apparu que la Christian Science, qui montre comment penser comme Jésus-Christ le faisait, agit sur notre pensée à peu près de la même manière que les stabilisateurs agissent sur les bateaux. Vivre sa vie à quai peut sembler tentant à première vue. On a la promesse d'être au calme, tranquille, sans défi à relever, sans turbulence. Mais, en contrepartie, on ne fait aucun progrès. Pour arriver à progresser, il faut embarquer, que la mer soit calme ou agitée.

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